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Je me glisse dans le silence de la nuit
Chaude ! Me voici seul ! Devant la feuille blanche !
Que d'efforts consentis pour dompter l'avalanche
D'images dont le but habile me poursuit.
Car le poème lutte et sous mes yeux s'enfuit,
Revient, puis doucement sur la page s'épanche...
C'est alors que sur toi, ma femme je me penche,
Pour t'offrir un baiser qui ne fasse aucun bruit.
Je voudrais que les mots exaltent mes tendresses,
Au-delà de leurs cris ou de leurs maladresses !
J'ai tant besoin d'aimer ! Avide moissonner !
Et vois-tu mon amour, dès que le jour se lève,
J'espère ton regard comme un premier bonheur,
Le menton appuyé sur l'épaule du Rêve...
Jean-Jacques FAVERIE copyright
Passez une très bonne fin de journée.
A demain
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Quand les automnes revenaient, voluptueusement volutes vous laissiez dans les vents d'antan s'envoler sur l'aile des jours les ciels multicolores des aurores et des crépuscules chargés de rêves et d'espérances vaines ,
filandreuses fumées sur les villages, vous affectiez l'indifférence quand efflanquées parmi les toitures dans l'attente des frimas votre esquif affrétait une fâcheuse brume, tandis que les rémouleurs de l'hiver affûtaient la pierre à fusil qui aiguiserait bientôt la glace offerte aux glissades pour les gamins...
et voici que les voiles violets des brunes plus frisquettes vont voltiger dans la froidure, caresser les forêts, les vergers et les potagers, endormir les ruisseaux, ranimer les veillées des anciens non plus au coin du feu à tresser des paniers d'osier mais affalés dans leur sofa devant l'écran de leur télé en attendant que les saisisse un sommeil sans rêve...
ainsi se meurent au coeur des vieux les désirs de durer, de revivre autrement, d'aimer encore, d'aimer toujours, quand bien même leur corps ruiné s'écroulerait...
Claude CAGNASSO poème protégé par copyright
c'est un ami poète...
Passez une douce journée, ici le mistral s'est levé, et il fait frisquet ; Pourtant le soleil brille magnifiquement ! C'est cela le mistral, ça chasse les nuages, ça purifie tout, et ça fait trembler...
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On transforme sa main
En la mettant dans une autre
Paul ELUARD
L'amour rampe quand il ne peut marcher
William Shakespeare
Passez une bonne soirée, A demain
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OCTOBRE
Des écus d'or et de pourpre
Scintillent sur les branches des platanes échevelés
Qui se dénuderont sans tarder.
Les arbres en parures enflammées festoient,
Éblouissement de la splendeur automnale !
Le soleil jette encore parfois
Ses rayons chatoyants
Sur la nature qui flamboie ;
A pas de géant, les jours raccourcissent
Avec octobre qui souvent larmoie,
Alors que les oiseaux ont déserté les toits.
De l'hiver qui s'insinue narquois,
Ce sont là, les irréfutables prémices.
Primerose (Marie-Annick COLNOT) poème protégé par copyright tiré de mon recueil
HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS
Médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002
Passez une agréable journée, bien que le ciel aujourd'hui semble moins bien disposé à l'égard des terriens que nous sommes.
La pluie, si elle tombe, rendra demain les prés et la forêt encore plus beaux.
Je vous embrasse
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On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne ;
C'est une branche tout à coup
Qui s'effeuille dans votre cou.
C'est un petit arbre tout rouge,
Un, d'une autre couleur encor,
Et puis partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge ;
Nous aimons bien cette saison,
Mais, la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons sous la cendre.
Lucie Delarue-Mardrus copyright
merci à l'amie qui me confie d'aussi beaux trésors.
Passez un bon dimanche, de grosses bises pour vous accompagner.
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Bonjour les amis,
c'est vrai le soleil continue à briller chez nous, c'est un vrai régal. Il sera toujours temps de remettre du chauffage, le jour venu.
Là on vit fenêtres ouvertes ; Je vois mes petits voisins qui sortent et s'amusent, et dès qu'ils m'aperçoivent ils me sautent au cou, pour me faire de gros bisous, et en demander. Dommage, ils vont bientôt déménager. J'aime bien, moi, les voir, et le tout petit vient maintenant frapper à la porte, je fais partie de sa vie. Ca me fait bigrement plaisir. Bien sûr, ils repartent avec un gâteau, un bonbon, et c'est bon pour moi. Ils vont me manquer.
Je vous souhaite un très bon weekend et vous embrasse
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La journée est tellement vite passée, je viens seulement vous rendre visite.
J'ai bien travaillé.
Le ciel est toujours bleu, dès que se dissipent les brumes du matin.
Je vous dis à demain et vous embrasse
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