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PÉCHÉ CAPITEUX
Le Jo nous a sorti de derrière les fagots,
Hier, le traditionnel jour du 1er mai,
Une bouteille qui a failli être oubliée,
Arrivée de coteaux par les dieux consacrés.
Lorsque le nectar
Parvenu dans mon gosier,
Imprégna mes papilles et mon gourmand palais
De sa belle amplitude
Fondue de fins tanins,
J’ai fondu sous l’élégance du précieux bouquet.
Dégustant avec volupté cette merveille,
Puis-je éprouver goût plus suave que ce péché ?.
Le Jo, c’est un ancien, un des vieux vendangeurs.
Fallait le voir courir entre les ceps rangés,
Lui le lourd,
Décrocher les grappes, comme une gloire,
Pour montrer aux jeunes coupeuses
Son savoir faire,
Plaisanteries égayées, mines réjouies,
Ciel chargé d’heureux auspices pour ces durs labeurs.
Et, aussitôt, endosser la hotte fleurie
Dans laquelle il nous fallait vider les paniers
Remplis des précieuses grumes sucrées,
Mûries à point,
Que l’on confierait à l’égrappoir,
Puis au pressoir.
Grains rouges fermentés
En cuves de chêne épais
Pour rejoindre les tonneaux
Desquels on tirerait
Nectar plus doux que miel,
A la tendre virilité ample et soyeuse.
Le Jo, nous a sorti de derrière les fagots,
Hier, le traditionnel jour du 1er mai,
Une bouteille qui a failli être oubliée,
Arrivée de coteaux par les dieux consacrés.
Bouteille, te boire avec volupté, est péché ?
Je prends à ce péché le plus doux des plaisirs.
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright
Ben oui, j'avais envie de vous sortir de derrière les fagots ce petit poème bourguignon.
Je vous convie à pécher de cette façon de temps en temps ; cela peut servir de remède, qui sait ?
Je vous souhaite une bonne journée
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Dans mon petit jardin à poèmes
J'avais semé tous les mots que j'aime
Ceux qui parlent d'hier, de demain,
De la vie de tous les jours, de rien.
Tous les matins, je vais les retrouver;
Le passé je ne peux pas le chasser
Mes souvenirs doucement s'estompent,
Mais à aucun moment ne me trompent.
Dans ce jardin, ils sortent gentiment
En me rappelant ma vie d'adolescent
Aussi je m'applique à les arroser,
Quel bonheur de les voir pousser.
Ces gentils mots me font douce blague
Ils viennent et vont en belles vagues
Mais je viens juste de m'y plonger,
Et mon plaisir est de les cultiver
Ce passage au jardin est si doux
Que je n'ai pas de regrets du tout
Je vois les mots s'aligner autrement
Me laissant tout heureux en rêvant.
Au temps qui me reste à jardiner,
A vivre, dire, rire et aimer
Je sème dans la vie humour et saveurs,
Et je visite le jardin des heures.
Je sèmerai encore d'autres mots,
En pleine terre ou en petits pots
Mais je ferme le jardin à poèmes
Le dédiant à tous ceux que j'aime.
Gilbert JACQUET poème protégé par copyright
POETE DE L'AMITIE DIJON
Je vous souhaite un bon dimanche ; le ciel est lumineux et serein.
Profitez-en.
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Jardin secret compagnon de mes heures tristes,
Havre de paix, de calme, de douceur et de repos,
Tu sais me comprendre et répondre à mon coeur d'artiste ;
Je connais tous tes recoins et comme un vivant tableau,
Saison après saison, tu me prodigues tous tes charmes.
Ton majestueux ailante me communique sa puissance
Et ses compagnons petits et grands m'apprennent le calme.
Je te souhaite longue vie et paix durant toute ton existence.
Gabriel MICHELIN poème protégé par copyright
poète de l'amitié DIJON
Nous avons tous un coin de jardin secret où nous enterrons nos peines et nos chagrins. Où nous faisons revivre aussi nos joines dans l'allégresse.
Bonne journée à tous
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En sortant de chez moi
Je n'ai pu rencontrer
empruntant à Prévert
son grand chemin de fer
ses îles parfumées
maintenant submergées
tout autour de la terre
et n'ai pu rencontrer
phoques et ours polaires
hélas tous décimés
dans cette pauvre mer
où je n'ai pu pêcher
tous les poissons dorés
disparus de la mer
mais j'ai pu rencontrer
revenant sur la terre
l'humanité entière
qui fuyait qui fuyait
devant tous les déserts
ne faisant qu'avancer
la poussant à la mer
qui toujours déferlait
détruisant la terre
et toutes ses cités
partout sur notre terre
que nous avions tuée.
Gilbert LOMPRET poème protégé par copyright
POETE DE l'AMITIE DIJON
Un regard bien triste et malheureusement, juste avec un peu d'avance, sur notre terre que nous malmenons et les conséquences de nos actes.
Les peuples, les gouvernants font les sourds bien souvent à tout ces S O S lancés par les scientifiques attachés à ce sujet. Des pays comme la Chine, et même beaucoup plus près l'Espagne, (ce ne sont que des exemples) continuent sciemment à empoisonner l'air, en toute impunité. Lorsqu'ils réagiront il sera bien tard !
Voici une semaine qui chute encore, déjà demain le weekend. Espérons qu'il sera bon. Il fera beau sûrement !
Je vous embrasse
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Ouvre
tes paupières
Qu'anime
le prénom
d'un baiser
Ouvre
mes mains
tendues
aux miels
d'appartenance
Ouvre
le trésor
qu'effleure
la pensée
secrète
Ouvre
mes labyrinthes
où germent
des caresses
insensées
Ouvre
le bouche à bouche
des ombres
qui balbutient
leurs soupirs
Claude LUEZIOR poème protégé par copyright
POETE DE L'AMITIE DIJON
Voici une porte qui ne demande qu'à s'ouvrir sur les mystères et les rouages d'un homme à la jolie plume...
Hier internet ne faisait que se couper, suite à l'orage de la nuit. Cela semble rétabli.
Je suis allée faire ma chimio, en attendant la prochaine mercredi suivant.
Bonne journée
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AVEZ-VOUS DES COULEURS ?
Avez-vous des couleurs ?
Egayer l'hiver est nécessaire.
Le vert apporte le printemps,
Le rouge éclaire les nuages,
Le bleu met le ciel en cave.
Aux gens qui font grise mine
Un jaune léger est conseillé.
L'arc-en-ciel est pour la pluie,
L'orage convient aux forêts
Et le cyclamen aux dolmens.
Peignez ou teintez vos idées,
Bien sûr le noir est interdit.
Pour la ville qui en a besoin
Choisissez des coloris joyeux
Et des pavés de tous les roses.
Plantez des graines de couleurs
Elles vous donneront du bonheur.
C'est le conseil de l'horticulteur.
Alain BERNIER poème protégé par copyright
POETE DE L'AMITIE DIJON
Mardi est déjà bien entamé, mais j'ai encore le temps de vous saluer et de vous souhaiter le meilleur.
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J'installe la saison dans le recueillement
des chrysalides
Cocon hier éclos
sur un papillon de nuit
Couleur de terre / Odeur de sable
Je marche dans le déroulé fluide
de nuits magnétiques
Dans les reflets empruntés
aux Sabots de Vénus / aux Narcisses
des Poètes
Dans le défoulé fluide / je marche
au milieu de signaux poétiques
Inflammables au moindre revers
de manche de nos manteaux
de soleil
Au mitan de la nuit
sur la fête déversée
dans les tournesols de nos têtes
McDem (Murielle Compère-Demarcy) poème protégé par copyright
POETE DE l'AMITIE DIJON
Je vous souhaite une bonne fin de lundi.
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