• LE BONHEUR DU JARDINIER

    LE BONHEUR DU JARDINIER

    Non,

    Je n'irai pas

    compter vos boites de conserve au km 2

    et pas plus je n'irai brouter ailleurs

    l'herbe des cailloux

    mon oxygène à moi est intérieur

    et on ne peut m'obliger

    à faire pousser les choux

    pour récolter des illusions

    mon bonheur à moi, ne se vend pas...

     

    Non,

    je ne suis pas dingue

    mais je me fous éperdument de votre actualité

    de vos racines carrées

    de vos cages à poules

    ma poésie à moi est intérieure

    intérieure ! vous comprenez

    mon bonheur, à moi, ne se vend pas...

     

    J'ai encore ma tête

    et votre décervelage ne m'intéresse pas

    je ne passe pas mon temps derrière

    la fenêtre à guetter ma proie

    s'il vous plaît

    mon Bonheur

    ne me l'arrachez pas...

     

    Tu sais 

    entre la politique et les impôts

    il y a des moments où le soleil brille

    tu n'as pas besoin d'argent pour être heureux

    va voir le jardinier d'en face

    il ne roule pas sur l'or

    il ne parle pas trente six langues

    il n'est même pas jaloux

    il est jardinier tout simplement

    Jardinier !

    mais il parle avec le coeur...

     

    Tu sais parler avec le coeur ?

    Parce que, tu sais, parler avec le coeur

    ça facilite bien des choses

    on est heureux, on s'aime

    on se comprend, on se ressent

    on n'a rien à cacher, on n'a rien à envier

    il ne se nourrit pas des manières des autres

    le jardinier...

    il se contente de Vivre

    à pleins poumons

    à pleins poumons !

    pas à cent mille à l'heure

    comme toi ou toi

    non

    à la seconde, à la seconde

    c'est peut-être cela le Bonheur 

    à la seconde...

    Stephen BLANCHARD poème protégé par copyright

    Président des POETES DE L'AMITIE DIJON

     

    Il faut voir Stephen déclamer ce poème, en se promenant parmi nous, le récitant comme s'il s'adressait à nous, en particulier... Il le sent ce poème, il le ressent... Il y a mis toute son âme... Et il en dit des choses... A nous de les comprendre.

     

    Malgré les tristesses qui viennent assombrir nos jours, j'ai voulu justement vous envoyer ce message du coeur... pour vous aider.

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  • PARCE QUE

    Jeunesse... Je t'aime !

    Je t'aime parce que j'étais.

    Jeunesse...

    Je t'aime pour le chemin parcouru,

    Pour le flamboiement de tes printemps,

    Pour les joies que tu m'as données...

    Jeunesse,

    je t'aime pour ton mystère

    Pour la résonance de mes vingt ans,

    Pour tes sentiers semés de fleurs...

    Jeunesse...

    Je t'aime parce que je suis !

    Geneviève CONVERT poème protégé par copyright

    POETE DE L'AMITIE DIJON

     

    Nous avons tous aimé notre jeunesse.

    J'aime aussi la jeunesse au sens de ces nouvelles générations qui reprennent le flambeau et viennent renouveler les promesses et les folies de la Jeunesse...

    Il y a, au delà d'âmes égarées, perdues, dévoyées, une magnifique jeunesse, belle et prometteuse en laquelle je crois.

    Je vous embrasse

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  • D’OÙ ME VIENT

    Adolescent, j'aimais les pommes au verger,

    La libellule bleutée, les coccinelles...

    Timide, je sentais les parfums de l'été :

    Emoi mystérieux de pensées nouvelles !

     

    Mon Père, au Ciel, est-il Ange désormais ?

    Ou sa voix, son sourire, disparus à jamais ?

    La vie est un terrible et long cheminement.

    J'aurai haï, aimé ou détesté les gens...

     

    D'où me vient que l'Automne, ainsi, pénètre en moi ?

    Gris désenchantement de n'être plus enfant !

    Existons-nous vraiment ? L'âme dans tout cela ?

    Ce mélange insensé de joies et de tourments .

    Gérard MOZER poème protégé par copyright

    POETE DE L'AMITIE DIJON

     

    Voici un poème qui pose bien des questions sur l'existentiel ! 

    Je crois, que plus ou moins, nous nous les sommes toutes posées un jour ?

    Et même encore aujourd'hui, à devoir m'accommoder de cette maladie, je m'en pose encore... Tout en voulant simplifier les choses et vivre sereinement mes dernières années. 

    Je vous souhaite une très bonne journée. Le fait que j'ai tant de mal avec l'ordi de secours, ne m'incite pas à entamer de grandes activités sur celui-ci. 

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  • LE POETE

    Dans sa sphère de cristal

    Le poète fixe son univers

    Sur l'écran de ses rêves...

     

    Il lève les frontières

    Des interdits

    Pour séparer l'ombre et la lumière

     

    Sa vérité fleurit au berceau

    De ses mains innocentes.

    Mais son regard s'étoile de mirages...

     

    Sur les chemins de solitude

    Il sème les cailloux de sa foi

    En chapelets d'espérance.

     

    Héraut d'un siècle d'indifférence,

    Il dénonce l'injustice

    Sur les forums populaires.

     

    Puis comme un nouveau Messie,

    Le regard aimanté

    Par les lumières d'un autre monde,

     

    Il marche sur les eaux au chant de liberté

    Et se noie, solitaire,

    Dans la mare aux illusions...

     

    Alors laissant son  oeuvre à la postérité,

    Le Poète méconnu

    Conquiert enfin l'Immortalité !

    Colette DIJON 3 décembre 1988

    poème protégé par copyright

     

    Une vision intéressante du poète...

    Comme je vous le disais les journées passent trop vite, entre les obligations et mon vieux portable qui peine... mais continue vaillamment son service. Nous avons toujours un temps très humide.

    Ma bronchite est passée, mais mes sinus restent pleins ; il me faut retourner chez le médecin. Heureusement cette semaine, pas de chimio, ça me laisse un peu de temps, mais vous voyez il est vite occupé ! 

    Je m'attache aussi, dans la mesure du possible, à réengistrer toutes mes musiques perdues avec le gros problème d'y il y a quelques mois.

    En ce moment, je passe le disque du film BODYGARD, il y a quelques titres de Witney et les autres titres du film. En fait, c'est un vrai plaisir de redécouvrir ces merveilles. Je mets tout, sur mon ordi portable bien sûr, mais aussi sur deux clefs USB; Avec ça j'espère être protégée. bisous

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  • GO

    GO

    Encore une journée à courir, déjà passer à la bibliothèque reporter mes livres et en prendre d'autres, filer chez l'énergéticienne, faire les courses, etc... Et voilà, une journée qui sera encore bien remplie. bisous.

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  • Sous le mistral

    LE MISTRAL SOUFFLE, c'est vrai, mais qu'est -ce que ça fait du bien ! Emmitouflons-nous, et avançons. On respire mieux car beaucoup moins d'humidité. Alors grosse parka bien épaisse, écharpe, bien tournée plusieurs fois, bonnes chaussures... En route...

    Hier matin, je suis allée, bien sûr, au marché aux puces pour ramener, kiwis de Provence, oranges du Maroc, citrons, topinambours, poireaux, etc... Plein de vitamines pour la semaine...et plus... L'après-midi je suis allée participer au loto des pompiers. D'habitude j'évite car il y a vraiment trop de monde à celui-ci, trop de bruit, de vacarme. Mais cette année tient, c'était plus léger ! J'étais à côté de dames du village d'à côté, très sympathiques. Je n'ai rien gagné mais j'ai passé une excellente journée détendue.

     

    Hier soir j'ai voulu regardé Miss Fisher, car pas trop de choses intéressantes à la télé, mais j'ai piqué des petits sommes de temps à autre.

    Aujourd'hui, je dois déjà accélérer, car je dois faire un peu de vélo d'appartement avant la douche, et partir chez le kiné... Toujours courir ! bisous

     

    JE VOUDRAIS CRIER... Je t'aime

    Dans la nuit noire qui s'étend

    Je prends la plume,

    Devant le feu qui se consume ;

    Je tremble, j'ai peur, et j'attends ;

    L'horizon est d'encre,

    Tout parle de sécheresse,

    La colère sur le peuple va s'étendre

    Toi, tu t'endors dans ta faiblesse,

    Ton coeur devient de marbre,

    Ton âme et ton esprit se délabrent.

     

    Dans la nuit sombre qui meurt,

    Je prends la plume,

    Devant le feu qui se consume

    je laisse parler mon coeur ;

    Je voudrais hurler je t'aime,

    sentir ta main serrée dans la mienne,

    pour qu'enfin tu comprennes

    de que devient l'amour que l'on sème ;

    moins grave est la sécheresse du sol

    que celle de ton âme ;

    Ton frère, dans la pauvreté, se désole

    et déverse, sur toi, ses larmes.

    Je voudrais crier, je t'aime

    regarder avec toi, dans la même direction

    sans haine, sans passion,

    ensemble, nous dirons... Je t'aime.

    feu Marie-Luce BETTOSINI 21300 CHENOVE

    poème protégé par copyright

     

    On reconnaît ici toutes les interrogations que l'on peut se poser sur l'essence de notre vie. Bonne journée

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  • PROSOPOESIE

    A l'écoute ou à la lecture des poèmes révélant la profondeur intime de chaque poète, sa recherche, sa nostalgie, son cri d'angoisse, sa révolte contre les injustices, je voudrais, moi, pouvoir exprimer à tous ces malheureux, en mots bien appropriés, en mots ailés et plein de feu...

    Combien je les comprends,

    Combien je les éprouve,

    Les ressens, ces sentiments.

    Et qu'en cherchant... l'on trouve.

     

    Oui, la nuit existe, mais aussi l'étoile

    Même si les nuages masquent son éclat !

    Oui, la boue existe et s'y vautrer est sale

    Mais elle peut aussi guérir, étalée bien  plat :

    Le corps souffrant se libère en elle

    De toute impureté, de toute nocivité ;

    Ce bain salutaire est bon pour la santé,

    Lui redonne, en ce cas, une énergie nouvelle.

    ......

    Ainsi peut-il en être de la solitude... tournée vers les autres qui n'entendent pas, elle est débilitante, mais elle permet parfois d'y trouver dans le silence, un hôte en soi qu'on n'écoutait pas, qui nous conduit vers une lumière intérieure brillant comme un diamant au fond de la mine de charbon ; ses feux projettent des rayons sur les autres - et sur soi-même- faisant voir les choses autrement... Le posséder, ce diamant, est un trésor coulant comme une source qu'on peut diriger vers ceux que l'on rencontre et que l'on aime - s'ils désirent s'y rafraîchir - ainsi "elle" (la source) pourra fertiliser la terre, et par l'Alchimie de l'amour, devenir solide comme un roc d'où jailliront les rayons irisés pouvant embraser le monde comme un feu dévorat :

    L'AMOUR UNIVERSEL !

    Cécile POIGNANT. Poète de l'amitié DIJON. décédée.

    Cécile était une amie, et je garde un très bon souvenir d'elle.

     

    Je suis bien certaine qu'elle est au paradis et tisse de jolis poèmes pour nous. 

     

    Hier c'était le repas des seniors, très fin et bon. Mais je me suis vite fatiguée. Aujourd'hui, je voudrais aller faire un loto quelque part ;ici c'est le loto des pompiers, mais il y a tellement de monde, et c'est si bruyant que j'hésite beaucoup.

    bises

     

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