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Le ciel est tout barbouillé... Les maisons ne sont pas encore réchauffées, mais le temps ces derniers jours nous a remis le soleil dans la tête, et nous savons maintenant qu'encore un peu de patience et il nous réchauffera pour de vrai. Quelquefois trop... Ce n'est pas facile !
Pour mes créations, il faut que je vous explique que je travaille sur des forums. On nous fournit un certain matériel, et on doit faire avec cela. ¨Parfois ce n'est pas facile de trouver le tube qui ira vraiment bien avec. Et cela donne donc des résultats plus ou moins réussis, ou plaisants...
Les créations que je poste remonte quelquefois à 1 an ou plus. je les utilise quand je les sens en accord avec les thèmes développés. Pas question donc de réalisation plus ou moins triste sur l'humeur du moment... Tout est en décalé, à un rythme que mois seule connaît et encore...
Je vous fais de gros bisous ; vous savez que ma semaine est chargée en examens médicaux et traitements et que je disposerai de peu de temps.
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tirets de feuillages
en points de suspension
Les oiseaux s'envolent
la grenouille plonge
sa mise entre parenthèses :
bruit de verte écume
sur l'étang moiré
point d'interrogation
un cygne a plongé
virgule d'oiseau
sur le tiret d'une branche
les feuilles frémissent
Christine Lejais poème protégé par copyright
POETE DE L'AMITIE DIJON
Tiens, j'ai trouvé quelques points de ponctuation dans ce poème inhabituel.
Le ciel grisonne, de petits moutons blancs voyagent autour des nuages...
Elle est drôle la météo n'est-ce pas ? La Provence n'est guère choyée depuis quelques mois... Il faut bien partager un peu !
Bonne journée, et toutes mes amitiés
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Sans qui la terre serait nue
Qui a vu quelquefois un grand chêne asséché,
Qui pour son ornement quelque trophée porte,
Lever encore au ciel sa vieille tête morte,
Dont le pied fermement n'est en terre fiché,
Mais qui dessus le champ plus qu'à demi penché
Montre ses bras tout nus, et sa racine forte,
et sans feuille ombrageux, de son poids se supporte
sur un tronc nouailleux en cent lieux ébranché.
Joachim du Bellay
Voici une journée de dimanche qui s'annonce grise au ciel, mais certainement belle en notre maison.
Il est agréable de se laisser porter aux plaisirs de la nature, rien qu'à regarder un vieil arbre qui perce les nuages en lançant ses bras vers la voûte céleste.
Je vous souhaite une belle journée
Ce sera bientôt le temps des cerises et je vous en souhaite tous les délices.
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Ton oeil feu de pupille cligne
Sur le miroir du temps exit
L'autre eau de lumière cille
Dans le vague tel un signe
Blanc secret de nos rêves
Tes doux yeux pâmés s'irisent
Gérard Millote poème protégé par copyright
POETE DE L'AMITIE DIJON
Bonjour ou plutôt bon jour à chacun d'entre vous.
Le soleil de ces derniers jours nous revigore et cela fait un bien fou !
Je sais, je sais, la météo annonce un retournement ! Mais ce qui est pris est pris, n'est-ce pas ?
Cela réchauffe les maisons.
Profitons tant que nous le pouvons.
A demain
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Sous un ciel bleu
Désert d'immuable pureté
Je rêve de nuages
Aux contours argentés
Aux formes souples
A la danse ondoyante
Aux flirts du vent
Quand le blanc et le bleu
Se partagent les cieux
A la nue qui voyage
Sans contrainte, sans destin
Et taquine la lumière
Tel un clin d'oeil des dieux
Je rêve de Pays
Où les pluies protègent
La pelouse d'été
De ces étendues vertes
Où on regard avide
Ne cesse de cheminer.
Que veut-il trouver ?
Un petit point de mémoire
D'où contempler le couchant
La nue lasse qui s'effiloche
En offrande à la lumière
Et mes songes...
Mes songes qui vont avec elle
Dans cette toile qui flotte
En aquarelle du soir.
Teresa FERRO poème protégé par copyright
POETE DE L'AMITIE DIJON
Voici une nouvelle journée qui commence; Bien heureuse ce matin d'avoir lu les nouvelles de Corinne. Bon rétablissement ma belle.
Je pense aussi à (pour ceux qui les ont connus) Mamidoudou et papicolère... Elle souffre beaucoup de ses jambes après deux opérations dont le résultat n'est pas évident, et s'en trouve bien "handicapée". Quant à lui, Dédé, maladie de l'amiante et cancer y attenant, il s'étiole. Ce sont deux vrais amis sincères. Ils sont venus me voir à l'hôpital à Marseille, il y a deux ans...
Je vous embrasse
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Parfois j'ouvrais la grille un petit peu cassée
C'était un parc secret sous la voûte des branches
Et je sentais flotter une odeur du passé
Dans les lilas rouillés et les tulipes blanches
Elle avait pris, ces soirs là, en ouvrant les persiennes
Un petit air très doux un peu effarouché
J'allais alors m'asseoir dans ce fauteuil de Vienne
Où des gerbes d'iris avaient été couchées
Je luis disais "Madame", elle me disait "Petite"
Elle me lisait Ronsard, Villon et Bossuet,
disait qu'elle aimait tant recevoir ma visite
Le soir, je m'en allai par les portes voilées...
C'était une grande âme, discrète et raffinée
Le matin de l'école, je m'arrêtais souvent
Pour respirer les roses et le seringat blanc
Que pour fleurir la classe, elle m'avait donnés
Jamais je n'oublierai cet air doux, ces yeux clairs
Son joli teint pourpré, son rire de velours
Son éventail de soie à plumes de pivert
Et le petit flacon qu'elle m'offrit un jour
Quand j'ouvre ce petit bijou un petit peu cassé
C'est toute mon enfance sous la voûte des branches
Et mon âme s'emplit de parfums du passé
Dans les lilas rouillés et les tulipes blanches
Jeanne CHAMPEL-GRENIER poème protégé par copyright
POETE DE L'AMITIE DIJON
Un joli poème plein de douceur de vivre, et de parfums sucrés. Un petit air d'antan qui entre dans la maison et nous fait revivre de délicieuses sensations...
Je vous souhaite une très bonne journée
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Bertille m'a envoyé ce lien ce matin et vraiment c'est un bonheur de vous le partager. Cela fait un bien fou.
Je pense à vous, et vous envoie toutes mes ondes positives pour une bonne journée.De gros bisous
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