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LE NOBEL
Marie Curie la pionnière
née en Pologne en 1868, elle devient, en 1903, la première femme à recevoir un prix Nobel en physique, qu'elle partage avec son mari Pierre CURIE ET Henri Becquerel. A l'origine, seuls les deux hommes étaient nommés. Il aura fallu l'intervention d'un membre du comité du prix Nobel et de Pierre Curie pour que Marie soit récompensée, elle aussi !
En 1911, elle obtient son deuxième prix Nobel, en chimie, pour ses recherches sur le radium et le polonium. Malmenée par la presse, elle hésite à aller chercher sa récompense. Car si la veuve de Pierre fait alors la une des journaux, ce n'est pas pour ses travaux, mais, à cause de sa liaison avec Paul Langevin, un collègue marié.
John Bardeen
L'inventeur du transistor
Le nom de ce physicien Américain, né en 1908, est ignoré du grand public. Pourtant tout le monde connaît l'invention qui lui a valu son premier prix Nobel de physique en 1956 : Le transistor, un composant qui devait révolutionner les récepteurs radio et, plus généralement, les appareils électroniques modernes. Ce prix, John Bardeen le partage avec ses collègues William Bradford Shockley et Walter Houser Brattain.
En 1972 il reçoit un nouveau Nobel, qu'il partage avec Léon Neil Cooper et John Robert Schrieffer, pour leur théorie commune de la supraconductivité. Joh, Bardeen est à ce jour le seul chercheur à avoir obtenu deux fois le prix Nobel de Physique.
Linus Pauling
Le chimiste engagé
S'il a échoué à l'examen de fin d'études de son lycée de Portland, dans l'Oregon, ce chimiste américain, né en 1901, s'et bien rattrapé ensuite. Titulaire d'un doctorat du prestigieux California Institute of Technology, il recevra des diplômes honorifiques dans sept pays différents.
Sa plus grande réussite reste l'obtention de deux prix Nobel. Le premier, en 1954, récompense l'ensemble de ses travaux sur la liaison chimique, exposés quinze ans auparavant dans un ouvrage devenu une référence. Le prix Nobel de la Paix, décerné en 1962, salue l'engagement politique du chercheur et notamment sa campagne, menée dès la fin de la guerre, contre les essais nucléaires.
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Personnellement je trouve que ces personnes et leur travail acharné mérite bien d'être cité et re-cité.
Je me suis bien attardée, je vais vous laisser sur cette note et vous souhaiter une excellente journée.
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Qui a dit l'Etat c'est moi ?
On reproche parfois à Louis XIV d'avoir proclamé au parlement de Paris : "L'Etat c'est moi".
Mais en 1655, le Monarque n'est âgé que de 17 ans seulement.
Le Cardinal Mazarin exerce alors la réalité du Pouvoir.
En outre, cette citation a été rapportée par un historien en 1847, près de deux siècles plus tard, et sans source.
En fait, Louis XIV représente bien l'état pendant son règne personnel à partir de 1661. Mais il considère sa propre personne comme distincte du royaume.
En 1715, à l'agonie, il prononce en effet ces mots : "Je m'en vais, mais l'Etat demeurera toujours".
Donc le contraire de cette rumeur répandue en 1847...
C'est vrai que ce soit hier, aujourd’hui ou demain, il sera toujours facile de faire dire aux gens ce qu'ils n'ont pas dit.
Et ce qu'on ne sait pas, on l'invente. On écrit la vie des autres à leur propre détriment.
Combien d'entre-nous ont subi aussi cette situation ?
Ce matin il fait un peu moins froid,à cette heure-ci 3°.
Provence a des températures basses aussi parfois. Hier nous avions 0.
Bien sûr dans la journée, il fait meilleur... L'humidité se sent pourtant, et dans les jours prochains elle sera palpable avec des températures qui s'adoucissent.
Je vous souhaite une bonne journée
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Petite devinette
Qu'est-ce qu'un archaïsme
C'est une tournure de langage ou un emploi lexical qui n'est plus en usage. Par exemple, le mot goupil, utilisé à la place de renard.
L'archaïsme qui doit son nom au latin archaismos, de même sens, peut être utilisé volontairement, par effet de style.
Son opposé est le néologisme
MEMO
Savoir distinguer la et là
Article ou adverbe de lieu ?
Pour ne plus faire l'erreur, une astuce :
seul "là" peut être remplacé par"ici".
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Je suis rentrée de mon rdv en espérant en tirer du bienfait. Pour le moment, je vais aller me reposer.
Que votre journée se poursuive bien.
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Hier j'ai revu l'ostéopathe. Merci Yannick, quelle patience et je me sens mieux. pour combien de temps je ne sais pas, mais ce qui est pris, est pris. Demain c'est à l'institut contre le cancer rendez-vous avec le médecin contre la douleur qui me fera de l'acupuncture.
Ce qui fait que je cours toujours pour des choses dont nous nous passerions bien mais qui m'aident à vivre un peu mieux. alors merci.
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On reprend les formes musicales :
LA CANTATE, la plus courue
Cette belle Italienne est une poésie lyrique écrite pour être mise en musique et chantée. N&e au XVIIe siècle, la cantate (du latin cantare, chanter) s'appuie sur des textes historiques mythologiques ou dévotionnels.
En France, la cantate de chambre apparaît au début du XVIIIe siècle avec des compositeurs comme Jean-Baptiste Morin, Nicolas Bernier, Jean-Philippe Rameau et, surtout, Louis-Nicolas Clérambault. Elle séduit également les musiciens amateurs.
La cantate religieuse s'épanouit en terre germanique chez de nombreux compositeurs, dont Jean-Sébastien Bach qui en compose plus de 200. Moins aimée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, elle devient plus officielle. Felix Mendelsson, et Dimitri Chostakovitch prennent des libertés avec elle. Le premier la combine à une symphonie et e second intitule sa cantate : symphonie n°13.
LA FUGUE plutôt complexe
De l'italien fuga (fuite), elle se fonde sur le principe de l'imitation d'une phrase ou d'un thème et de la succession des voix. Depuis le XVIIe siècle , elle se compose de trois parties : l'exposé du sujet, le développement et la conclusion.
C'est la plus complexe des formes polyphoniques occidentales, dont le symbole est Jean-Sébastien Bach.
Ma liste se terminera ici, je trouve agréable d'approfondir un peu nos connaissances en ce domaine, lorsque nous sommes proches de la musique...
Pour d'autres ce seront d'autres domaines qui intéresseront.
Bonne journée mes amis
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J'ai voulu regarder les sélections de l'eurovision, même si comme d'habitude, je me suis effondrée et endormie, j'en ai vu assez, et j'ai complété en regardant le replay le lendemain matin.
Il y a vraiment de belles voix, mais il fallait bien choisir. Dans l'ensemble les bons ont été sélectionnées pour cette première demi-finale, mais cependant, bien qu'adorant Lissandro, je pense qu'il n'aura pas la chance de tout percer. Il manque quelque chose. Il faudrait qu'il occupe l'espace plus et je n'ai pas bien compris les paroles, mais...
J'ai été séduite par Malo. Au début on se dit bof... Mais le feu s'allume ensuite, et ce garçon propose vraiment quelque chose de différent, de beau et il occupe admirablement l'espace. Ce n'est que mon avis !
Vous pouvez voir les 3 autres qualifiés sur
"Paroles de Ciao par Malo'"
Hé, oh, assis là en solo
Perdu dans mon piano
Où glissent nos sentiments
Loin sans adieu ni câlin, toi
Partie pour toujours
Je loverai cet écrinUn besoin de m’exiler
De laisser tout s’envolerCiao, baby, now rock it out with him
Ciao, honey, it breaks my heart, reallyHé, oh, assis là en solo
Là, mon plus bel écho
S’envole et lie nos vents
La fin d’un refrain, d’un chemin
Scelle ce tombeau et
M’éloigne de nos printempsUn besoin de m’exiler
De laisser tout s'envoler
Ciao, baby, now rock it out with him
Ciao, honey, it breaks my heart, reallyHé, oh, assis là en solo
Là, mon plus bel écho
S'envole et lie nos vents
La fin d'un refrain, d'un chemin
Scelle ce tombeau et
M'éloigne de nos printemps
Un besoin de m'exiler
De laisser tout s'envoler
Ciao, baby, now rock it out with him
Ciao, honey, it breaks my heart, reallyMon dieu, je t'ai aimée
https://spinlyrics.com/song/malo-ciao-lyrics-fe28Exprimez-vous.
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Et puisque nous sommes dans la musique, je continue avec formes musicales pas si classiques que ça :
LA SONATE en perpétuelle évolution
Apparu à la fin du XVIe siècle, le terme sonate vient de l'italien sonare -jouer d'un instrument à cordes ou à vent- par opposition à cantare réservé à la voix et toccare aux claviers.
Dès le début du XVIIe siècle, les compositeurs italiens l'intègrent à leur répertoire.
Vers 1700, à l'époque de Vivaldi, la sonate alterne temps vifs et temps lents sur 3 mouvements.
Après avoir disparu au XXe siècle, revisités par Poulenc, en FranceProkofiev en Russie.
La suite demain, si mes activités (rdv médical etc) m'en laissent le temps.
Bonne journée
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Essayons de décoder les formes musicales pas si classiques que ça !
LE REQUIEM POUR LA PAIX
Il désigne une prière pour les morts dès 1277, avant d'être employé en 1378 pour nommer une messe puis, à partir de 1810, une musique composée sur les textes latins de l'office des morts.
Du latin"requies"- repos ou paix-, le requiem fait dorénavant référence à une messe des morts qui a lieu avant un enterrement ou lors d'une cérémonie du souvenir, mise en musique en partie ou dans sa totalité.
Parmi les plus beaux requiem, à noter ceux de Mozart, Berlioz, Verdi, Saint Saëns, Fauré, Cimarosa, Hasse, ou Charpentier avec sa messe des morts à quatre voix.
L'ORATORIO, sorte de dialogue
FRUIT D'une réflexion sur la cantate, il contient les mêmes éléments, mais laisse une place plus importante à l'orchestre.
D'origine italienne, le terme s'emploie depuis 1640. L'oratorio est né dans les oratoires romains de Philippe Néri, Santa Maria in Vallicella et San Girolamo della Carità.
Cette oeuvre lyrique, composée sur un sujet sacré, s'exécute sans décorations ni costumes et se compose d'un dialogue entre les choeurs, les arias et les récitatifs. Musique improvisée à ses débuts, la forme évolue en dramatisant le texte original par l'introduction d'un narrateur et de répétitions des parties solistes, de combinaisons vocales et instrumentales.
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Je vous propose d'autres formes lundi.
En attendant je vous souhaite un excellent weekend avec un rayon de soleil si le ciel le veut.
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J'ai passé une meilleure nuit et ce matin je souffre un peu moins...
Aujourd'hui je vous parle de :
LOUISE LABE / La belle cordière
Fille et épouse de fabricant de cordes, Louise Labé ne pouvait qu'être surnommée la Belle Cordière !
Cette poétesse Lyonnaise née vers 1524 mène une vie aussi mystérieuse qu'aventureuse. Elle aurait combattu en 1524, au côté de son amant à Perpignan, puis participé à un tournoi avec le roi Henri II.
A Lyon, elle réunit un cercle littéraire fréquenté par Maurice Scève, figure majeure de la Renaissance.
A la trentaine en 1555, Louise publie ses poèmes ainsi qu'un débat entre la folie et l'amour. Elle revendique le droit des femmes à égaler les hommes, souhaitant "élever un peu leur esprit par-dessus leurs quenouilles."
Le livre connaît un tel succès que certains soupçonnent une mystification. Un homme est forcément l'auteur de ce chef-d'oeuvre !
La belle cordière disparaît une dizaine d'années plus tard dans la discrétion.
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Vous le voyez ! Quel courage, quelle détermination chez ce petit bout de femme ! Et bien entendu, à l'époque, impossible qu'une femme soit capable de chefs d'oeuvre ! Pauvres hommes, vous vous êtes tellement souvent comportés en "tout-petits" en vous croyant au dessus de la femme à cause de votre quenouille ! De nos jours ça va mieux, et pourtant, cela reste encore dans certains esprits une certitude, tellement de mauvaise foi...
J'ai bien ri en lisant qu'elle voulait élever "un peu" les hommes au dessus de leurs quenouilles ! Très belle expression imagée, à retenir...
Messieurs ne me faîtes pas la tête, svp, je sais quand même que de grands et larges esprits vivent en beaucoup de vous.
Cependant, l'histoire de Louise Labé valait vraiment la peine d'être contée.
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Poème Je vis, je meurs
Ce poème figure dans le recueil Les Élégies et sonnets publié en 1555 et qui comprend notamment 24 sonnets.
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- Sonnet VIII
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Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J'ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Lab%C3%A9
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