Histoires de mots

"Je poireaute depuis une heure"

Le verbe a été formé, en 1180, d'après le nom de la plante potagère comme synonyme d'attendre. Il découle d'expressions plus anciennes, telle que "faire le poireau" 1877 et "rester planté comme un poireau" ou "planter son poireau", de même sens.

Ces locutions jouent sur la notion d'objet inanimé, qu'on retrouve dans "être un légume", et celle de rester planté là.

Sans compter que le poireau, issu du latin porrum et surnommé asperge du pauvre, arbore une certaine rigidité dans sa verticalité.

"Il a de la brioche"

Voici une manière gourmande d'évoquer, depuis 1926, un ventre proéminent. Cette brioche-là fait allusion à la bosse qui apparaît lors de la cuisson de viennoiserie.

En normand, brier signifie "pétrir la pâte avec un rouleau". Doit-on  voir un lien de cause à effet entre cette pâtisserie riche en oeufs et en beurre et le bedon naissant chez celui qui la mange ?

-"Moi je dis, bien sûr, c'est la seule explication". D'ailleurs je n'ai pas manqué de mettre en boite certaines personnes bedonnantes, en disant " Il a la maladie du boulanger" ! 

"Quoi ?""Ben oui, la brioche qui gonfle et la baguette qui diminue" !!!"

Vous la connaissiez sûrement.

"C'est un gros bonnet"

La taille de ce couvre-chef n'est pas une assurance de garder la tête au chaud. Le mot bonnet, d'origine mystérieuse, pourrait provenir du latin abonnis nommant un bandeau servant de coiffure.

L'expression apparue en 1623, est une évocation de la coiffe portée par les personnes de haut rang. C'est dire bien avant l'existence de la Mafia, où la locution a souvent cours.

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Des définitions bonnes à savoir.

Espérons un weekend agréable et doux, et sans soucis aucun.

Bonne journée