Trottinettes, triporteurs et Solex côtoient aujourd'hui de nouveaux moyens de locomotion aux noms étranges sur les trottoirs des villes.

LE GYROSKATE nouveau jouet citadin

Elle a beaucoup de chance, la planche à roulettes arrivée en France dans les années 1970 ! Sa nouvelle version à moteur électrique se déplace désormais face au parcours, et non plus de profil, et est articulée en son centre.

Son nom vient du grec "gyros (anneau, cercle)" et de l'anglais "skate (patin, patiner)". Ce jouet apparu en Chine en 2014, puis à New-York en février 2015, a frôlé l'interdiction à cause d'inflammations de batteries en cours de recharge. On trouve aujourd'hui des modèles bien plus fiables, souvent nommés hoverboard, comme le skateboard futuriste du héros de Retour vers le Futur 2. Et ils disposent de nombreux accessoires, guidon d'équilibrage pour le convertir en gyropode, enceintes intégrées...

LE TRIPORTEUR, de Paris à Amsterdam

Une roue arrière, deux roues avant, soit le contraire du tricycle :  c'est le look original de cet engin apparu à toute fin des années 1890. L'origine vient de l'association des mots tri, abréviation de "tricycle" (trois roues en grec) et "porteur", le modèle le plus fameux reste l'Hirondelle Manufrance des années 1910, alors utilisé pour les livraisons des magasins Casino. Supplanté par la voiture, l'engin disparaît dans les années 1950, puis réapparaît dans les années 1980 aux Pays-bas et au Danemark. Là-bas, il peut servir à transporter des marchandises, ou des personnes (jusqu'à huit enfants!) Electrifié u non, écologique, maniable, il semble renaître de ses cendres dans nos villes.

SOLEX le retour d'une icône

Messieurs Goudard et Mennesson créent la marque Solex en 1910, pour commercialiser leur carburateur à starter. Le mot est une pure invention de la famille Goudard. Boudés par l'industrie automobile, ils produisent, à partir d'avril 1946, le vélo à moteur VéloSolex, qui roule à la solexine, un carburant spécial mis au point par BP. Le succès est total jusque dans les années 1960, puis les ventes déclinent jusqu'à l'arrêt de la production en 1988.

Il fait son grand retour en 2005 avec un moteur électrique et en plusieurs versions : sportif, pliable ou à grandes roues (Solexity).

LA TROTTINETTE vieillit bien

Egalement nommé patinette, et inventée pour les enfants au débuts des années 1930, elle était à l'origine en bois avec deux roues arrière. Son nom vient des trottins, les jeunes ouvrières employées aux rassortiments qui, toujours pressées, trottaient dans les rues. En fer et à deux roues à partir des années 1950, elle se retrouve dotée d'une pédale avant actionnant la roue arrière.

A la fin des années 1990, elle revient en version ultralégère et pliable. Electrifiée pour la première fois en 2001, elle est désormais utilisée par de nombreux adultes qui y voient un moyen économique et écologique de se déplacer en ville. Depuis les années 2000, la trottinette est également employée en "freestyle" (style libre)  discipline extrême composée de plusieurs figures et pratiquée dans le monde entier.

LE GYROPODE pencher sans tomber

Pour avancer, il utilise le principe de l'équilibre dynamique, ce que le corps humain met en oeuvre pour marcher. On se penche en avant pour avancer, en arrière pour reculer, et on utilise la colonne de direction pour tourner. Son nom, inscrit au journal officiel depuis le 26 mai 2009, vient des mots grecs "gyros (anneau cercle)", et "podos (pied)". Il a été inventé en 2001 par l'Américain Dean Kamen, fondateur de la société SEgway*, d'après le mot italien segue, qui se prononce "ségoué"  et désigne, en musique ou au cinéma, l'enchaînement d'une partie à une autre. 

Pour son créateur, il désigne la transition du piéton marchant à l'homme roulant ! La société propose aujourd'hui des modèles qui se dirigent à l'aide de genoux, ainsi que des engins spécialisés premiers secours, logistique, police, golf...

LA MONOROUE pour les As de l'équilibre

Importée des USA dès 2011, la monoroue (du grec monos, seul") aussi appelée gyroroue, est le nouveau moyen de locomotion le plus délicat à maîtriser. Il pose aussi quelques problèmes de société. Non immatriculé, il n'est pas autorisé sur la chaussée. Sur les trottoirs, il ne doit pas dépassé 6km/h alors qu'il est capable de rouler à 25, voire 40 km/h. Tandis que ses défenseurs sont conquis par sa compacité et sa maniabilité, il a ses détracteurs, notamment les piétons. Affaire à suivre !

LE TUK-TUK de Bagkok à Paris

Le nom  de ce tricycle motorisé, originaire de Thaïlande,se prononce "touk touk", probablement une onomatopée reproduisant le bruit d'un moteur poussif. Pouvant embarquer 3 adultes, plus le chauffeur, il permet aussi de charrier des marchandises.

et bien voilà encore un sujet tout à fait d'actualité...

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Encore levée très tôt, je ne choisis pas, c'est mon corps qui commande... Du coup le soir, je ne peux suivre aucune émission à la télé, je m'effondre... Mais du moment ou un équilibre s'établit et que mon corps trouve le moyen de se reposer... J'en ai profité pour ouvrir grand les fenêtres de bonne heure. Et maintenant, le ciel semble conserver son bleu, le vent est levé qui apporte un peu de fraîcheur...

Ce midi, je pars à l'institut cancer pour examens et médecins, le reste de la journée sera ainsi tout utilisé sans autre intérêt. Il faut cependant le faire et se soumettre.

Je ne pourrais pas vous faire des articles très longs la semaine prochaine, alors vengez-vous sur celui-ci.

Bonne journée