Me voici au rendez-vous, pour venir vous dire bonjour.

Dimanche et hier nous avons encore eu de gros orages, et il en est annoncé pour aujourd'hui aussi. S'il peut attendre le soir ou la nuit, ce sera parfait.  Le ciel est lavé, tout de clarté. Le soleil brille ardemment.

Dimanche, je suis allée au vide-grenier comme je l'avais envisagé ; Ensuite je suis partie pour le Perthus, où je me suis régalée de gambas, frites, salade verte, tomates, ananas en dessert. Sangria, et petite bouteille d'eau pour la boisson.  Le tout pour 11€50. Un prix très agréable pour un repas de qualité.

Ensuite je suis allée faire les courses au supermarché Frontera. J'ai eu le gros désagrément de me faire insulter par une jeune femme, qui contestait mon tour dans la file à la boucherie. Je me suis vue cataloguée de vieille folle à plusieurs reprises... "Je lui ai demandé de respecter les personnes âgées, et cela l'a encore animée d'avantage. " Et ensuite me suis fait moquée pour ma casquette, et ma tenue vestimentaire, etc... Je vous en passe. j'ai dit à  cette personne "et bien oui, je porte une casquette pour cacher les effets de la chimiothérapie "; Cela l'a bien amusée, soit-disant elle en voit tous les jours des gens sous chimio (je me demande bien ce que ça à voir, sauf que si elle travaille dans le secteur hospitalier auprès de personnes souffrant de cette maladie, et bien, elles ne doivent pas rigoler tous les jours).  Elle est sortie du magasin en continuant de m'insulter de vielle folle...  Tout ça pour un tour dans la file ; elle était après-moi, et le deuxième garçon boucher était déjà en train de la servir, elle et les deux messieurs qui l'accompagnaient...  Messieurs je ne comprends pas comment vous tolérer la compagnie d'une telle personne, et comment vous accepter son agressivité et son langage ! Cela ne vous porte pas honneur...

Quelle horreur, comment peut-on être aussi odieux, et insulter les personnes âgées, les malades, manquer autant de respect envers les autres ?  Bref, il m'a fallu me débarrasser de ces pensées, et cela n'a pas été facile. J'étais toute secouée et déstabilisée par cette méchanceté. J'aurais mieux fait de ne rien dire, et de la laisser passer, malgré la personne qui me précédait et a assuré que j'étais bien après elle. Elle était une menteuse, tout comme moi... Enfin un jour après l'autre ! j'ai demandé à la Ste Vierge de me faire oublier cet épisode, de l'effacer de ma mémoire, mais vous conviendrez que c'est difficile. Cependant je n'en souffre plus, je sais que la folle c'était l'autre...

Et comme le soleil brille, ne voyons que ce bonheur, même si le Roussillon promet d'être moins gâté que les autres régions, cette semaine... Mon amie Mina doit être arrivée, et j'espère la  voir sans tarder. Je vais en cure, les fins de matinée, et elle l'après-midi. Ce ne sera pas facile d'organiser des choses toutes les deux, mais au moins pour dimanche, je lui proposerai une balade à Rosas, pour profiter de la mer encore une fois. Je sais qu'elle aimerait aller à Argelès-sur-mer, en souvenir de son enfance. Nous trouverons peut-être le moyen de le faire...

J'entame demain ma troisième semaine de cure thermale. les soins me font du bien. Après les douches pénétrantes, j'ai moins de douleurs, même si ça recommence ensuite...

Comme vous le savez, l'été indien commence en octobre, lorsqu'il vient ! Aurons-nous la chance de profiter grâce à lui de ce beau soleil, encore et encore ?

Ensuite l'été de la Saint-Martin peut-être espéré en décembre.

Je pense bien à  vous et vous embrasse  bien amicalement.

Une journée à Rosas, en Espagne

Eh bien même s'il fait de l'orage depuis hier ici, je viens vous raconter ma journée de Dimanche passé.

Je m'étais inscrite pour une excursion avec les bus du conseil général, à Rosas en Espagne, puis passage par Empuriabrava.

La journée était très belle là-bas. En premier nous sommes allés au marché de Rosas (Roses pour les Espagnols). Un marché très intéressant pour certains stands, beaucoup moins pour d'autres. J'ai fait de petites affaires très agréables. Un passage par les halls, puis j'ai suivi le groupe au restaurant. C'était un buffet : on prend ce qu'on veut. Moi, qui n'ai guère d'appétit et surtout l'envie de manger, baignée dans la convivialité, au milieu des autres, j'ai mangé bien plus que les autres jours et me suis à peu près régalée.  A redire sur le riz, des brisures de riz de basse qualité, pour le reste ça va !

Ci-dessus, c'est le Tech à Amélie les Bains. Ce sont les seules photos que je peux  vous offrir aujourd'hui. L'autre jour un Héron cendré siégeait sur les pierres du fleuve.

Après le repas, avec un couple avec qui j'ai lié sympathie, nous sommes allés dans les ruelles ombragées, puis au bord de la plage. Mon Dieu que la mer était belle, et il y avait de magnifiques châteaux de sable, tout du long. J'avais oublié mon appareil photographique, mais avec le portable, à bout de batterie d'un coup, j'ai quand même pu vous ramener un souvenir.

A 16h15, nous avons repris le bus jusqu'à Empuriabrava, où une partie de l'équipe a embarqué sur les canaux, pour découvrir la ville et ses demeures somptueuses, assez ostentatoires.  C'est une ville de riches... Beaucoup d'argent circule. La mer que je n'ai pas approché ici, était plus noire, mais il faut dire aussi que le vent s'était levé et que le ciel s'assombrissait. Avec le couple sympa qui m'accompagnait, nous avons de nouveau sillonné les ruelles du centre ville.

17h30 reprise du bus, direction à côté de Figueras dans une cave dégustation, qui espérait bien sûr nous faire ouvrir les porte-monnaie. Arrivée à Amélie les Bains à 19h30, sur les rotules, mais contents de cette bonne journée.

Je dois donc dire que l'été est loin d'être terminé. Il a tardé, certes, mais il est là, une belle arrière saison, et encore de merveilleuses baignades en perspective pour les amateurs.

Demain après-midi avec les thermes nous allons à Collioure que je connais déjà, mais sait-on jamais, le chauffeur nous expliquera peut-être des choses dont je n'ai pas connaissance. je vous en reparlerai.

Je vous quitte mes amis, car je dois gérer le temps qui m'est accordé à l'espace cyber. Je vous envoie toutes mes amitiés ; merci pour votre présence. Merci douce Kathy pour tout le mal que tu donnes malgré tes souffrances et ta fatigue. De gros bisous.

les téléchargeurs d'images ne fonctionnant pas en ce moment, je les ai téléchargées par le système Ekla, mais c'est beaucoup moins net, à mon goût.

"Sur la terre de la veille,

La foudre était pure au ruisseau,

La vigne substentait l'abeille,

L'épaule levait le fardeau.

Du moins à chaque heure souffrante,

Un écho devait répéter,

Pour la solitude ignorante,

Un grêle devoir d'amitié".

René Char

Bonjour mes amis, Bonjour douce Kathy ;

En cette fin d'après-midi j'ai pu après le repos venir à l'espace cyber, afin de vous faire un signe.

Comme vous le disait Kathy, je suis très fatiguée. Après seulement 3 jours de cure. Le médecin ne sait pas si j'aurais la force de la faire. Certains jours comme ce matin, je ne fais qu'une partie des soins car mon organisme ne supporterait pas d'avantage.  Le médecin thermal me dit bien, de surtout faire attention et gérer au mieux. C'est ce que je fais, j'essaie d'écouter mon corps.

Je vous envoie toutes mes amitiés.

Bonjour les amis, cette fois ça y est, c'est le départ. Je passe vous faire un clin d'oeil avant de partir. Et parler encore un peu de l'école. Je jure, je ne m'en vais pas faire l'école buissonnière

L'école Buissonnière

Entre alphabet et pigeon vole

Dans mes cahiers d'écolière

Se pressaient les herbes folles

De nos randonnées buissonnières.

Aux collines de Provence

Nous cueillions le romarin

A la barbe d'Anatole France

Renfrogné dans nos bouquins.

Avec les grains de mimosa

Nous mettions les points sur les i

D'une dictée trop rabat-joie

Qu'on transformait en poésie.

Entre pinède et sauvagines

Comme des trésors nous cachions

Les pommes de pin dont la résine

Collait à nos doigts vagabonds.

Au tableau noir du lendemain

Nous avions tous l'air un peu cloche

Et Anatole rigolait bien

Planqué au fond de nos sacoches.

Je ne connais pas l'auteur. J'aime beaucoup ce poème, il n'y manque que la lavande...

Bonne semaine, du plaisir pour tous. Et attention à la récré.

Je vous fais signe dès que je peux, en attendant Kathy vous distraira.

L'écolier et le ver à soie

"Heureux le papillon qui, libre dans l'air, vole !

Disait un écolier ennuyé de l'école.

Sans trêve et sans repos travailler, travailler :

Voilà mon sort à moi, malheureux prisonnier ! "

Et s'adressant au ver à soie :

"Comment peux-tu filer toi même ta prison ? "

L'insecte répondit : "J'y travaille avec joie,

Car j'en sors papillon. "

L.Rastibonne, in C.maquet, L Flot, L Roy

La salle d'étude

L'enfant que je fus...

L'enfant que je fus, je continuerai de le poursuivre dans les corridors dallés blancs et noirs de Grand-Lebrun, ce collège englouti au fonds de mon passé, monde minuscule où pendant des années j'ai vécu d'avance ma vie d'homme, où j'ai joué avec les modèles réduits de mes passions futures. 

Le ciel fumeux , les platanes du jardin, la récréation de quatre heures, l'odeur de l'étude du soir. Etrange univers qui avait ses lois,  ses superstitions, ses triomphes et ses désastres. L'amour de Dieu, et celui des créatures y déchiraient des cœurs. La liturgie catholique imposait au temps son rythme accordé sur celui des saisons et conférait à certains jours une atmosphère solennelle de deuil, d'espérance ou de joie...

Nous entrions dans l'étude que réchauffaient les premiers  radiateurs à eau chaude ; Nous entrions dans l'odeur des pensionnaires et dans celle du surveillant, odeur aigre, indéfinissable, qui ne me déplaisait pas. Une demi-heure consacrée aux leçons,  puis une brève récréation, et enfin deux heures de classe, encore un quart d'heure pour jouer, et de nouveau l'étude jusqu'à midi. A 1 heures 1/2 le travail reprenait jusqu'à six heures et demie ! Instant, qui, aujourd'hui encore après un quart de siècle, a gardé pour moi un un goût délicieux de délivrance. A vrai dire, je commençais à ne plus être malheureux pendant la longue étude du soir. Le retour à la maison était proche. Rien ne me menaçait plus.  Ce long temps que j'aurais pu consacrer à mes devoirs, c'était pour écrire mon journal ou des poèmes, que j'en usais. Très tôt m'a tenu le besoin d'écrire, de me délivrer par l'écriture. Que ne donnerais-je pas pour retrouver les cahiers intimes de ma première adolescence que j'eus la sottise de brûler.

A travers les vitres, mon regard cherchait le ciel. sous prétexte d'aller aux cabinets, parfois j'obtenais de sortir. J'avançais à petits pas dans la cour déserte, je respirais les feuilles pourries, la brume ; mais je ne sais quelle relent de ville composait cette odeur particulière à la banlieue.

François MAURIAC, commencement d'une vie.

Je vous souhaite une bonne rentrée, le plaisir de retrouver les copains, les jeux de la cour de récréation, et surtout, la soif d'apprendre. Bonne fin de semaine, à très bientôt.

C'est plus fort que moi, j'ai lu cette blague ce matin sur le forum d'ombre et de lumière où je travaille, et j'ai eu envie de vous la délivrer.

La voiture volée

Un homme, dans un état d'ébriété avancé, revient en catastrophe dans le bar qu'il vient à peine quitter deux minutes auparavant pour téléphoner à la police.

Il compose le numéro et commence à expliquer : "C'est bien simple, ils m'ont tout volé, sauf la voiture ! Ils ont pris le tableau de bord, le volant, le frein à main, la pédale d'embrayage et même l'accélérateur !

Quelques minutes plus tard, la police reçoit un nouvel appel et l'officier de garde reconnaît de suite la même voix à l'autre bout de la ligne; 

"Autant pour moi, déclare le saoulard, je me suis trompé, je m'étais assis sur la banquette arrière".

Allez on rigole et on passe une bonne journée.

Bonjour les amis,

Et oui le séjour sur mon île va devoir s'abréger, car mon départ en cure thermale est tout proche ; Le logeur me dit aussi que je peux arriver avant, l'appartement est vide, alors je me dis : pourquoi pas ?

Donc quelques heures encore au soleil de mon île et retour sur terre...

Dis donc c'est déjà la rentrée des classes, la semaine prochaine. Je veux vous préparer quelque chose avant de partir ! Voyez c'est du boulot ! On a beau être en retraite, malade, avec le graphisme on n'a jamais fini ! On a toujours envie de quelque chose en plus, cela occupe grave, croyez-moi. 

Ensuite On en fait profiter les amis, et c'est cela qui est génial ! Je vous embrasse.