L'IKEBANA art de la composition florale

Avec le KODO (art d'apprécier les parfums) et la cérémonie du thé, l'ikebana ou "voie des fleurs" est l'un des trois arts traditionnels japonais. Très ancien, il est arrivé de Chine au VIIe siècle, en même temps que le Bouddhisme. Il était d'ailleurs utilisé initialement pour faire des offrandes florales aux dieux. Ce n'est que plusieurs siècles plus tard qu'il quitte la sphère religieuse pour entrer dans la sphère privée. Au fil du temps, différentes écoles voient le jour.  Certaines privilégient les compositions extrêmement codifiées, comme le Sendenshô, qui liste 53 arrangements selon les circonstances de la vie. D'autres s'écartent du cadre rigide séculaire pour offrir aux créateurs un espace de liberté.

 LE KUMIHIMO, des lacets aux bracelets

Cet art de tressage ancestral signifie "fils réunis". A l'origine, on confectionnait ainsi les lacets en fil de soie des armures des samouraïs. Peu à peu on a utilisé des disques en bois (mobidaï) comme support pour réaliser des modèles plus complexes. Avec cette technique, on peut fabriquer des rubans, des cordelettes et des bracelets très tendance !

LE KIRIGAMI pliage, découpage et collage

On a tous déjà pratiqué l'art de l'origami, même sans le savoir ! Il consiste à transformer une simple feuille de papier en cocotte ou en bateau. Petit frère de cet art traditionnel de pliage, le kirigami a le vent en poupe. Son nom permet de comprendre ce qui la différencie de son aîné : on y retrouve le mot kami (papier), mais aussi le verbe kiru (couper) au lieu du verbe oru (plier). Alors que le découpage et le collage sont interdits dans l'origami, ils sont la base du kirigami. 

On peut le retrouver dans des formes simples, plus complexes ou même tridimensionnelles. La réalisation de cartes doubles qui dévoilent un paysage en volume lorsqu'on les ouvre est l'exemple le plus répandu. Patience, finesse et précision sont des qualités indispensables. Une technique que maîtrise à la perfection l'artiste japonais Taketori qui donne vie à des insectes en papier plus vrais que nature.

L'AMIGURAMI, le NEOTRICOT

Les mots japonais ami (crocheté ou tricoté) et nuigurumi (peluche) sont à l'origine du nom de ce loisir. Dépoussiérant les ouvrages de grand-mères, il consiste à fabriquer d'adorables peluches, pour les enfants et des décorations originales, en laine ou en fil de coton.

L'amigurumi demande une bonne dose de technique, avec pas moins d'une dizaine de points de base.

L'OXYGAMI

une bouffée d'oxygène

Depuis quelques années, différentes techniques jouent avec les codes de la taxidermie. Les têtes de cerf et de sanglier ne proviennent plus d'animaux empaillés, mais sont désormais faits de résine, de carton, de fils de fer ou de papier mâché.

Créé par Stéphane Chesneau, la marque Oxygami surf sur cette tendance. Elle propose des modèles à imprimer, découper et coller soi-même, qui se transforment en sculptures murales d'animaux en papier. Un passe-temps qui permet aussi de lâcher prise et de se détendre d'où son nom, contraction d'oxygène et origami.

Mgique la licorne Oxygami permet de s'essayer à l'art du pliage japonais.

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Je trouve ces idées d'art japonais fort plaisantes et certainement très relaxantes.

C'est bien de pouvoir en parler.

Le soleil pointe timidement, mais je crois qu'on va avoir un peu meilleur temps, un peu plus chaud aujourd'hui...

Je vous souhaite une bonne journée