TESTAMENT

Je te lègue les mots dormant dans mes cahiers

Ils forment une ronde gaiement sur le papier

Ecoute leur musique c'est le chant de mon âme

Qui jaillit au torrent lorsque ma voix de femme

Parle de son amour en berçant son enfant

Avec cette douceur que seules ont les mamans

C'est la chanson du coeur bouleversante et humaine

Qui au cours de ta vie a consolé tes peines.

Lorsque je partirai pour mon dernier séjour

Mes mots te chanteront encore et puis toujours

La tendresse que mon coeur a mis dans ces poèmes ;

Alors ils te diront "Mon fils" combien je t'aime !

Madeleine MONTUPET FALCE poème protégé par copyright

POETE DE L'AMITIE DIJON

LE TEMPS QUI PASSE

Tu ne peux pas retenir le temps qui passe

Tu ne peux pas rattraper le passé, il n'est plus.

Tu ne peux pas emprisonner le futur

Mais tu peux toujours cueillir le présent ;

Le présent est fait de ton passé qui n'est plus

Et de ton futur qui n'est pas encore.

Prends le temps qui t'est donné à chaque instant

Ne gaspille pas ton temps

Alors tu gagneras ton temps et découvriras

Qu'il est beau et bon le temps

Quand tu es en face de moi et que je te regarde.

Que peux-tu savoir de mes pensées ?

Et moi que puis-je savoir des tiennes

si nous ne communiquons pas.

Claudine LETOURNEUR -poème protégé par copyright

Poète de l'amitié DIJON

Je pars tout à l'heure chez mon fils cadet Emmanuel. je vais voir ma petite Laura, enfin !

A propos d'hier, sachez que j'étais déjà sous chimiothérapie, un protocole qui a permis de contenir quelque temps, mais qui n'a pas empêché une reprise de l'extension de la maladie.

Jusqu'à présent, j'ai toujours attaché peu d'importance à la chute de cheveux ; cette fois ci, si vite après la repousse, cela me chagrine plus ; Mais peu importe, je vais m'y faire encore.

Lorsque la moelle osseuse est touchée c'est beaucoup plus difficile. Espérons comme le dit Fanfan que cette fois ci encore, on réduira à néant cette nouvelle attaque. Je ne veux pas me plaindre, d'ailleurs cela ne m'apporterait rien que d'attrister tout le monde, sans que ceux qui m'entourent puissent y faire quelque chose. Bien sûr, que je souffre des os à de multiples endroits, bien sûr que je passe des moments souvent difficiles. Mais à quoi bon se lamenter ? Je continue ma route, en espérant des mieux et en prenant toutes les petites joies à bras le corps. Car ces joies, ces marques d'intérêt, d'amitié, sans ostentation me touchent beaucoup et m'aident à persévérer. 

Je vous embrasse, de chez mon fiston je vous donnerai des nouvelles.