LE BIKINI un atoll du Pacifique

Le 5 juillet 1946, Paris est le théâtre d'une "bombe atomique". A la piscine Molitor, dans le 16° arrondissement, une femme déambule le long du bassin aux lignes Art Deco, s'exhibant dans une tenue de bain absolument indécente. Elle expose son nombril à la vue de tous ! L'impudique, Micheline Bernardini, une danseuse du Casino de Paris, a répondu à l'appel de Louis Réard. Ce monsieur, un ingénieur automobile français dont la famille tient une boutique de lingerie, a eu l'idée d'un maillot contrastant avec les deux pièces  du moment, aux culottes très couvrantes. Il donne à la sa création le nom d'un îlot du Pacifique Nord, Bikini. Quatre jours plus tôt, les Américains y ont procédé à leur premier essai nucléaire au large.

LE SLIP, Caleçon de bain

Porté aussi bien par les hommes que par les femmes, ce sous-vêtement, ou culotte de bain, laisse les cuisses et le ventre dégagés. Cette pièce est facile à enfiler -top slip, glisser- d'où son nom de l'anglais bathing slips utilisé en 1904 (emploi disparu). Le terme slip a été repéré pour la première fois dans la revue "L'illustration" en 1913. Ce faux anglicisme désignant un caleçon a été popularisé dès les années 1930, avec la pratique du sport. En argot, on dit slibar.

LA GAINE un étroit fourreau

Elle est en quelque sorte une survivance du corset, les baleines en moins. Comme lui, elle façonne les silhouettes en gommant les formes trop rebondies. C'est grâce à son tissu élastique enserrant taille et hanches. Les vestiaires la "dégainent" dans les années 1930, d'abord timidement, puis largement grâce à la marque américaine Playtex. Son modèle en latex, extensible et confortable, condamne définitivement au placard les versions précédentes en caoutchouc. Améliorée, cette pièce de lingerie gagne en efficacité dans sa version "18 heures", lancée en 1971, parfois pourvue de jarretelles. D'autres suivront, mais peineront à emballer les femmes de l'après-Mai 68, plutôt éprises de liberté. Tombée dans  l'oubli, la gaine (du latin vagina, gaine, fourreau, étui) tente depuis peu une nouvelle percée. Allégée, elle se présente sous le nom de gainette.

LE STRING minuscule

Il ne tient qu'à un fil, ou presque ! Ce dessous, dont la forme a inspiré le nom ( de string, corde), est comparé à un cache-sexe. Composé d'un triangle d'un tissu sur le pubis prolongé de cordelettes laissant les fesses à l'air, il connaît ses heures de gloire dans les années 1980. Ses premières apparitions datent pourtant de l'entre-deux-guerres, dans les boîtes de nuit new-yorkaises, et avant elles sur les planches d'un théâtre voisin de Broadway. C'est le maire de la ville qui, à son corps défendant, en est à l'initiative, en 1939. L'élu conservateur, décidé à fermer les cabarets dans lesquels se produisaient des danseuses nues, finit par transiger : Le spectacle pourra continuer si les intéressées couvrent au moins leur intimité. Le string fera alors son entrée en scène.

LE TANGA très sexy

Ce sous-vêtement ressemble coté face à une culotte  et à un string côté pile, même s'il couvre un peu plus le haut des fesses et des hanches. Le tanga aurait été imaginé par une Brésilienne désireuse de limiter les marques de bronzage, d'où son nom aux sonorités portugaises, lui-même venu d'un dialecte anglolais (ntanga, cache-sexe, pagne).

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Une page sexy cela change. Et beaucoup d'entre-nous utilisent actuellement le bikini, tanga et autres... C'est de saison...

Je suis allée faire mes courses de bonne heure pour éviter les chaleurs, et maintenant je vais rester au chaud.

La lumière du soleil fait beaucoup de bien même derrière les fenêtres.

Je vous souhaite une bonne journée.