• Un bouquet

    UN BOUQUET 

    Des blés

    Pour te porter bonheur

    Des fleurs

    Pour faire chanter ton cœur

     

    Une blanche marguerite

    Pour que tendrement tu l’effeuilles

    En rêvant aux moments insolites

    Bien blottis au fond de tes prunelles

    Un bouquet

    Empli de senteurs

    Un bouquet

    Plein de bonne humeur

     

    Ce poème

    Pour effacer tes peines

    Ce doux chant

    Pour te dire je t’aime 

     

    Marie-Annick Colnot (Primerose)poème protégé par copyright

     

    Un bouquet

    Il faut de beaux bouquets pour charmer le coeur. Un bouquet des champs ferait très bien l'affaire, tellement pur et éclatant...

    Bonne journée

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  • VIEUX LOUP 

    Comme un loup dans son antre

    Il craint qu’une autre bête n’entre

    Ne dérange son gros ventre

    Etalé dans la soupente

     

    Il renifle tel un chien

    Jaloux de tous ses riens

    Prêt à mordre le vaurien

    Ou son enfant qui revient

     

    S’il hasarde les chemins

    C’est pour guigner les malins

    Calculer le prix de revient

    De ce qu’il appelle son terrain

     

    Pauvre miteux et vilain

    Le fantôme qui se plaint

    Loup garou ou vieux fou

    Sans amour même le sien 

     

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

     

    Bien sûr, bien sûr, un être humain et son comportement m'ont inspiré ce poème. Comment une personne peut-elle devenir pareille ? 

    Douleurs et manques dans l'enfance ? Ou est-ce sa nature tout simplement ?

    Ils font, eux aussi, du mal à leurs enfants...

    Bonne journée

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  • parfois

    Rassurez-vous, ce poème fait partie de mon oeuvre. A ce titre il doit apparaître ici, mais il n'a rien à voir avec quelconque événement de ce jour, ou d'un fait récent. C'était et c'est une constatation de ce que nous rencontrons dans la vie. Les autres n'aiment pas qu'on partage nos tristesses... Moi, j'affirme que si on doit partager les joies, on se doit également de partager les désarrois.

    Sinon, on ne parle pas d'amitié...

    TRISTESSE 

    Si l‘on doit toujours taire ses tristesses

    Qu’il est interdit de parler de sa détresse

    S’il est imposé de feindre l’ivresse

    D’avoir chaque jour le cœur en liesse

     

    C’est sans doute qu’il ne reste que des fresques

    Plus de tendresse ni de hardiesse

    Nécessaires à juguler les faiblesses

    A conjurer les sortilèges grotesques

     

    Qu’on renonce enfin à tenter Madame la mort

    Je ne suis qu’une pauvre âme blessée qui se tord

    A toujours chercher au fond des cœurs les trésors

    Et sans cesse tenir tête aux mauvais sorts

    Est-ce possible si vous m’imposez le mors

     

    Et voilà que je m’enfuie au dehors

    Refusant d’entendre les gémissements retors

    J’en ai fini d’attendre les renforts

    Je voudrais être sourde et ne plus jamais voir

    Que l’azur tout en or 

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

    L'amitié, c'est vrai, c'est pouvoir confier aussi bien ses peines que ses joies...

    Si je n'ai pas aujourd'hui de grandes joies récentes à partager, je n'ai pas non plus de peines particulières... A peine, juste quelques soucis à régler.

    Ce qui n'est pas évident avec les organismes. j'attends toujours que Direct Energie me donne des explications par rapport à l'augmentation de mes prélèvements. 1ère réponse vous avez consommé beaucoup plus ; !!! Vérification faite, j'ai utilisé exactement le même que l'an dernier à la même période...

    On m'a promis de revoir et de me donner des explications. J'attends encore. C'est usant...

    Mais il va falloir qu'ils se bougent. On ne va pas m'augmenter mes prélèvements de 30 % sans raison aucune !

    Y a du foutoir mes amis...

    Bon, à part ça le soleil brille, ou brillera, peu importe...

    Je vous souhaite une bonne journée

     

     

     

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  • NI AIGLE NI VAUTOUR

    NI AIGLE, NI VAUTOUR

    Il n’était pas un aigle

    Et pourtant il volait,

    Négligeant toute règle,

    Au plus haut de l’azur.

    De sa belle envergure

    Il planait sur l’instant, le moment,

    Comme si plus rien d’autre n’existait.

     

    Il n’était pas si grand

    Mais dépassait les murs

    Et lorsqu’il riait

    Se colmataient les fissures,

    Se fermaient les blessures,

    Dévoilant sans besoin d’aucun mot

    Bonheurs et joies cascadant en jets d’eau.

     

    A la tombée du jour

    Il révélait l’amour,

    Ignorant les détours,

    Revenant quand mon âme réclamait secours,

    Caresser mes mains, ma bouche, ses contours…

    N’ayant rien du vautour,

    Il connaissait la profondeur du mot Toujours

     

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

     

    Ce n'est rien qu'un rêve, juste une évasion de l'esprit... Les soupapes du cerveau qui se soulèvent pour nous laisser nous évader, et refaire le vide dans la tête.

    Nous allons encore profiter d'une belle journée de soleil, et emmagasiner la lumière. Quel bonheur.

    Passez de bons moments. Courage Corinne pour Mattéo. Courage à tous ceux qui souffrent...

     

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  • VOLE

    VOLE 

    Voilà que je m’étonne.

    Après que l’on se donne,

    Muet le téléphone…

    J’attends qu’il sonne.

     

    Joues-tu avec mon cœur ?

    Ne perçois-tu donc pas l'heure toute frivole,

    Mon âme qui s’étiole, comme fane un pétiole ?

     

    Es tu accaparé

    Au point de m’oublier ?

    Ou bien es tu désemparé

    Par le temps qu’on te vole ?

     

    Les délicieuses fleurettes entrouvrent leurs corolles ?

    C’est un peu leur obole à nos espérances folles. 

     

    Le vent, fou, se déchaîne, et tout d'un coup s’affole ;

    Je  relève mon col... j'ai froid quand tu t'envoles. 

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

     

    Des mots désuets pour exprimer l'attente... Nous avons tous connu cela.

    Le ciel est tout nuageux, le temps encore se dégrade. Il faut garder la petite laine tout près de soi.

    Je vous souhaite une bonne journée

     

     

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  • Que deviens-tu ?

    QUE DEVIENS TU 

    Tendre trouvère,

    As tu passé une nuit claire ? 

    Que se passe t il dans ta tête,

    Quels sont les bruits,

    Quels sont les mots

    Ou les rumeurs

    Qui y bourdonnent ?

     

    Que se passe-t'il dans ta tête

    Les craintes dans tes pensées

    L'inquiétude du devenir

    Celle de savoir si tu peux partager mes rives ?

    Je pense à toi

     

    J'essaie, pas trop

    Car je ne sais notre avenir

    Et pourtant malgré moi

    Sur une douce allée

    Mon âme flâne à la dérive

     

    Je dois maîtriser mes rêves

    Ne pas leur laisser trop de trêves

    Afin qu'ils ne m'entraînent,

    Où tu ne voudrais plus aller.

    Je flotte sur un nuage grège

    A corps bien défendant qui se protège

    Et craint de tomber dans un piège.

     

    Que deviens tu mon cher trouvère ?

    Quelle musique ton âme préfère ?

    Je pense à toi

    J'attends avec le chien qui doucement grogne

    Près des fleurs qui émergent

    Sur le parterre ou sur la grève

    Un signe ou bien un mot

    Qui sorte de tes lèvres

    Marie-Annick COLNOT poème protégé par copyright

     

    Petite dérive lointaine... Nous sommes nombreux à nous poser parfois des questions sur les personnes qui croisent nos vies.

    Hier je suis allée à la clinique pour des consultations prévues et des examens.

    Un programme qui ne laisse aucune place pour les loisirs dans ces journées là...

    Je vous souhaite une bonne journée

     

     

     

     

     

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  • LES BOSSES

    LES BOSSES 

    J’ai le cœur tout rempli de bosses

    A force d’encaisser les misères atroces

    Qu’on lui délivre en d’imaginaires carrosses

    Hâtés par la fée Carabosse

     

    Il lui arrive de s’écrier grâce

    Arrêtez car il s’en va vers la casse

    Brisez l’écorce

    Même aux coins il n’y a plus de place

     

    Dès que les malheurs en débordent

    C’est dans ma tête qu’ils abordent

    Comme une bombe elle explose

    Sous les douleurs qui la sabordent

     

    Anéantie sous l’ampleur de nos peines

    Aussi bien qu’assommée par une crosse

    Sans plus de force

     Je vacille et m’éteins en cherchant une main

     

    Et pourtant mon cœur est sûrement un colosse

    Protégé par je ne sais quel molosse

    Alors que je me crois arrivée dans la fosse

    Il trouve encore place pour une autre bosse

     

    Je voudrais tellement effacer nos chagrins

    Les vôtres et les miens

    C’est dans l’ailleurs que se dessine  nos destins

    Là-bas tout se métamorphose 

     

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

    Encore un poème qui date tout en restant éternellement d'actualité. Je l'ai modifié, pour essayer de mieux exprimer mon ressenti ; mais rien n'est facile dans un domaine aussi complexe. Quoiqu'il en soit, c'est mon coeur qui parle.

    Bonne journée

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