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Par primerose le 5 Novembre 2014 à 09:57
Novembre
On parle peu souvent de Novembre
Tôt l'on voit la nuit descendre
Les grands frênes qui tremblent
Et se cambrent
L'hiver entre sans attendre
Etale ses couleurs de cendre
Sur les villes et vignes ensemble
L'émotion est peu propice à l'estampe
Il faut bien laisser le temps
Revêtir sa parure "chagrin"
Afin que les anges
Puissent
Chanter les louanges
Du printemps Demain.
Primerose (Marie-Annick COLNOT) poème protégé par copyright
tiré de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS
Médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002
Non, ne nous tirerons pas les ficelles du temps ! Nous devons accepter et attendre !
Grosses bises et bonne journée
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Par primerose le 31 Octobre 2014 à 10:29
Chabada d'Halloween
Halloween et ses moments rigolos,
C'est le grand chabada des marmots.
Ils courent, fringués de leurs oripeaux,
Dans les ruelles, menaçant de fléaux,
A échanger en bonbons ou cadeaux,
Les parents, complices des galoupiaux.
Soucieux de respecter les traditions,
Ils inhibent leurs peurs, leurs émotions.
Amusant bonhomme mendiant,
C'est ton jour abracadabrant !
Tu rentres le soir en chantant,
Epuisé, rassuré, content.
C'est alors l'idéal moment
Où vont se déchaîner les grands,
Masques affreux, terrifiants,
De vampire, manant, forban,
Prêts à enchanter la maison,
Et nous procurer le frisson.
Primerose (Marie-Annick Colnot) poème protégé par copyright
Je vous souhaite une bonne journée. Les miennes vont redevenir plus calmes, entre les séances de kiné et le train train quotidien.
Cet après-midi, j'attends les enfants du village ! Je me déguiserai bien, mais j'hésite encore. Sinon j'ai une perruque de diable, et une cape de vampire.
Je ferai d'abord une petite sieste.
A ce soir.
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Par primerose le 25 Octobre 2014 à 16:11
Promesse d'automne
Le soleil est jonché de feuilles d'or
Et sur les murs
Court la vigne vierge flamboyante.
Il fait bon marcher dans les ruelles
Et respirer l'air humide d'octobre.
Le ciel prend des couleurs "tristesse"
Et se revêt de parures obscures.
Pourtant sous les feuillages on voit poindre
Les jeunes pousses de fleurs promises
Pour le printemps prochain.
Dans le bosquet de lauriers
Toujours verts
Les moineaux se rassemblent et s'égayent
Sans se soucier
Du changement de temps.
ON ramasse les noix et les noisettes,
C'est la saison des châtaignes.
Chaudement protégée sous mon premier lainage
Je foule les feuilles tombées
De mes pas feutrés sur ce douillet tapis.
Je lis dans le ciel une annonce
Et la terre me laisse à penser.
Je devine dans l'air une promesse ;
L'automne nous prépare
Un printemps radieux.
Primerose (Marie-Annick COLNOT) poème protégé par copyright
extrait de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS
Médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne.
Passez une bonne soirée de samedi. De gros bisous pour vous accompagner
3 commentaires -
Par primerose le 20 Octobre 2014 à 10:53
OCTOBRE
Des écus d'or et de pourpre
Scintillent sur les branches des platanes échevelés
Qui se dénuderont sans tarder.
Les arbres en parures enflammées festoient,
Éblouissement de la splendeur automnale !
Le soleil jette encore parfois
Ses rayons chatoyants
Sur la nature qui flamboie ;
A pas de géant, les jours raccourcissent
Avec octobre qui souvent larmoie,
Alors que les oiseaux ont déserté les toits.
De l'hiver qui s'insinue narquois,
Ce sont là, les irréfutables prémices.
Primerose (Marie-Annick COLNOT) poème protégé par copyright tiré de mon recueil
HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS
Médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002
Passez une agréable journée, bien que le ciel aujourd'hui semble moins bien disposé à l'égard des terriens que nous sommes.
La pluie, si elle tombe, rendra demain les prés et la forêt encore plus beaux.
Je vous embrasse
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Par primerose le 9 Octobre 2014 à 10:31
LARMES DE BOIS
Les noyers qui s'ébrouent
Sous le souffle du vent
Laissent gaiement
S'écouler leurs larmes de bois
Dont le ventre bedonne
Crac...
L'une d'elles s'écrase sous mes pas
Toc...
L'autre choit devant moi
J'applaudis l'air de joie
Que fredonnent les noix
En tombant
Elles avouent leur émoi
Aux talus qui vallonnent
C'est le début de l'automne
Bien avant de cueillir les pommes
Qui garniront les pets de none
Les poires s'étalent à l'ombre
Des vergers qui nous donnent
Les saveurs
Les parfums
Doux labeurs du soleil
Qui déjà s'abandonne
Primerose (Marie-Annick Colnot) poème protégé par copyright
Ce poème relate ma vision de l'automne en côte d'or. Ici en Provence, les floraisons, les événements, sont déplacés dans le temps... Tout est plus précoce, la végétation et les cultures sont différentes.
Ce sont d'autres automnes qu'il me faudrait écrire, mais l'inspiration est plus rare, du fait de beaucoup de choses.
Avec la reprise de mon traitement, les brûlures se font de nouveaux sentir... De petites cloques sur le bras ce matin, et hier soir le feu dans les pieds. Je me suis fais des emplâtres d'argile qui tempèrent bien la chose, même si l'argile que j'ai sous la main, n'est pas prévue pour cela. Je vais m'approvisionner dans ce sens car les pommades prescrites n'arrêtent pas grand chose !
J'ai fait une belle balade hier, vers mon pré de rosés. j'en ai royalement trouvé 6. Malgré la pluie de la veille, le sol est trop sec pour le moment. Cela laisse songeur, certaines régions sont inondées, et d'autres, toutes proches, sont sous le soleil et reçoivent peu de pluie.
En poursuivant ma promenade, j'ai trouvé des pommes tombées au long du chemin. Je ne connaissais pas ces plantations. J'ai fait ma récolte. j'ai donc un long travail de pluche, et ensuite de cuisson. Pour moi cela fait partie des bonheurs tout simples de la vie.
Je vous souhaite une bonne journée et vous embrasse.
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Par primerose le 12 Septembre 2014 à 16:13
Bonjour à tous, mes amis.
Je viens au rendez-vous, vous montrer mon escapade à Collioure. Vous voyez, j'y suis !
A COLLIOURE
Je la revois encore,
Avançant légère,
Tout auprès de la mer.
Elle longe les remparts,
Puis lorsque la vague
Brusquement rebondit
Toute folle,
Elle s'évanouit,
Emportée comme pluie.
A l'ancre rouillée dans le lit
Son baptême s'écrit
Lorsque la vague
Alors se retire
Voilà que son âme transpire.
Il ne reste sur le sable,
Que quelques gouttes d'eau
Salée...
Marie-Annick Colnot (Primerose) poème protégé par copyright
Je vous confie ce petit poème que j'avais écrit lors d'une de mes premières visites à Collioure.
J'aurais pu prendre des allures de pirate !
J'espère que vous allez bien mes amis. Je suis triste pour Kathy qui souffre tellement, comme bien d'autres à qui je pense. la souffrance ne devrait pas exister. Personnellement, je la connais bien aussi, et ce n'est pas un enchantement.
Ce matin j'étais toute douloureuse, plus que les autres jours. Et je vois que la pluie est annoncée pour dimanche. Il ne faut pas chercher plus loin. Les basses pressions génèrent beaucoup de douleurs et de fatigue.
Pour le moment, il fait très beau, chaud, chaud... On transpire, ça oui. Déjà aux thermes, ensuite dehors ou dedans en faisant le moindre effort. C'est bien.
L'espace cyber est fermé le samedi, le dimanche et le lundi. Je ferai mon possible pour revenir mardi.
Mardi, c'est le jour où Mina, que j'ai rencontrée l'an dernier arrive. Nous aurons quelques bons jours à passer ensemble. Et puis je dois aller voir Oxo. Ce dimanche, je n'ai rien de prévu, j'irai déjà au vide-grenier le matin, ensuite peut-être une ballade en voiture soit à Argelès-sur-Mer, soit au Perthus.
Je vous embrasse bien amicalement
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Par primerose le 22 Août 2014 à 10:33
CECILE
ROSE DES SABLES
Avez-vous déjà essayé
De compter sur la plage,
Combien de millions de petits grains de sable,
sont réunis, bien entassés ?
Il m'est arrivé de m'imaginer,
Une poignée de sable dans la main,
Laissant filtrer entre mes doigts,
Tout doucement, un à un, chaque grain.
C'est une véritable multitude !
Il y en a plus de cinquante mille milliards,
Et, j'ai en outre, acquis la certitude
Que chacun d'eux est différent.
Certains paraissent transparents.
Sont-ils d'un tout autre âge ?
Ils brillent d'un bizarre éclat,
Attirant irrésistiblement nos regards.
Ceux-ci sont , bien sur, sympathiques
Et font semblant de nous intéresser.
Mais, combien paraissent encore plus détestables
Lorsqu'ils prennent un aspect caustique.
Pourtant, lorsqu'on arrive, inconnu, au désert,
Et que s'étendent à perte de vue,
D'incommensurables étendues,
Changent les règles de mesure, et de repères.
Aussi loin que l’œil nous emmène
Il semble bien impossible de distinguer
S'il existe quelques particularités,
Car, partout le décor paraît semblable.
On peut aussi imaginer le Touareg.
Cet homme étrange connaît chaque détail,
Chaque petite singularité
Qui peut surgir au bout de quelques pas.
Car le désert, pour lui, est pareil à un jardin d'enfants.
C'est ici qu'il a vu le premier jour
Et qu'il verra le dernier jour.
Tous les espoirs et joies qu'il a connus
Ont éclatés sous ce soleil ardu.
Monté sur son ami inséparable,
Le dromadaire, prêt, au moindre de ses ordres obéissant,
Il va, reconnaissant tour à tour les contours
De ce monde de sable et de pierrailles.
Évoluant soit sur le sable, ou sur le reg,
Ce cavalier retrouvera avec amour,
Dans cet immense univers d'une couleur
En apparence à tout endroit la même,
Mille trésors et mil'merveilles insoupçonnables.
D'abord, la fleur étonnante du figuier de barbarie,
Cactus au fruit d'une richesse incomparable,
Qui nargue de ses épines le promeneur mal aguerri.
Et puis, un plus loin, la présence insolite,
D'une fleur à l'étonnante rareté :
La fleur des sables, au ton rose ou grenat,
Qui a l'air de lui murmurer :
"J'étais certaine que tu reviennes...
N'es-tu pas encore fatigué ?"
Un peu plus loin encore, se fondant dans ce décor,
A se demander s'il peut s'agir d'un leurre,
La plus inattendue et inquiétante,
Aux lignes aiguës et à la fois arrondies,
Née du mariage du soleil et du vent,
Plus attirante que les reflets de l'or.
Ressemblant quelque peu à la rose des vents,
Débarrassée de quelconque ornement futile,
A la fois effacée et insolente,
Défiant toutes les formes connues du mérite,
Aussi intéressante qu'un totem,
Parmi les pierres, la rose des sables fleurit !
Fleur surprenant, je trouve qu'elle ressemble à Cécile.
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright
Diplôme du concours poésie passion 1998
Bien sur mes amis, le désert à traverser, c'est notre route, la rose des sables est une personne. Chacun de nous est différent, et représente un trésor inestimable. Les grains de sable, représente la multitude des êtres qui peuplent nos mondes. Soyez en bien conscients.
Je vous souhaite une excellente journée et vous embrasse.
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