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Par primerose le 15 Octobre 2016 à 10:17
A TOI QUI EST PARTI
Là, au pays des anges,
On perçoit les louanges
Au murmure des feuilles que bruisse le vent.
Bien au soleil, recueilles-en chaque instant.
Tu reçois notre oraison ;
Au paradis, c’est la moisson.
Voici l’été, la terre fête
La vie, les fleurs et l’espelette.
Le délicat parfum flotte et entête ;
La note s’envole, franche et discrète.
Ecoute bien, ami, ma pauvre voix si piètre,
Elle te livre, empli, le profond de mon être.
Je chante, ris, te parle,
Je ne suis guère marle.
Cette transparence m’affuble ;
Etiquette indissoluble…
Tu sais donc tout de moi
Et que je pense à toi.
Marie-Annick COLNOT (Primerose), poème protégé par copyright
Trace de mes pensées dans les jours où j'ai perdu les êtres chers. Vous y trouverez presque toujours des notes positives. Ici j'imagine la beauté du paradis un peu comme la Provence... ON pourrait entendre siffler les oiseaux...
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Par primerose le 12 Octobre 2016 à 09:18
J’ai écrit ceci lors du décès de ma sœur Françoise
ERRANCE
Ma tête est vide,
Mes yeux pleurent de froid.
En regardant le ciel
Je vois un monde blême,
Et les étoiles même
Perdent l’éclat de miel.
O ! Renvoie-moi le calme et la foi.
Mon âme avide
Cherche un arc en ciel,
Un signe, une lumière…
Pour me guider sur terre.
Marie-Annick Colnot (Primerose)poème protégé par copyright
C'était un cri du coeur, devant une situation que j'avais du mal à accepter après avoir déjà perdu 3 frères.
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Par primerose le 10 Octobre 2016 à 08:48
DOULEUR PARTAGEE
Je connais trop la cruauté, pour l’avoir rencontrée,
La douleur, le grand désarroi que l’on ressent,
Lorsqu’un être cher, à qui la vie sur terre semblait promise,
S’en va, nous laissant là, bras ballants, impuissants,
Incapables de comprendre les raisons d’une telle injustice,
Même si, déjà, en silence, on en avait saisi les prémices
Et savait, sans l’avoir dit, que cette vie était reprise.
Il est difficile à l’égard d’amis proches, d’exprimer
Combien dans le chagrin on est prêt d’eux
Et que leurs peines nous rendent malheureux.
Que l’on voudrait magiquement tout effacer
De cette lourde tristesse qui, tout d’un coup, les a frappés.
L’amitié est aussi composée d’émotions partagées
Et que l’on a comprises sans qu’il fût nécessaire de parler.
Marie-Annick COLNOT poème protégé par copyright
L'on voit trop souvent s'en aller ceux qu'on aime.
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Par primerose le 7 Octobre 2016 à 09:16
Tout un symbole
les fans auront la surprise de découvrir une version remasterisée du titre "Trois heures vingt", paru en 1984 sur l'album "Mélanie".
En savoir plus sur http://www.chartsinfrance.net/Celine-Dion/news-102294.html#qCfFjBTYdVcomp6M.99
Co-écrite par Eddy Marnay, le parolier du début de sa carrière, la ballade "Trois heures vingt" prend un relief tout particulier face aux épreuves que Céline Dion a affrontées ces derniers mois. Et pour cause, René Angélil, qui se savait mourant, avait insisté pour que cette chanson à la guitare résonne lors de ses funérailles à la basilique Notre-Dame, à Montréal, le 22 janvier dernier. « Quand il m'a fait sa liste de chansons, j'étais un peu surprise, mais je ne l’ai pas questionné parce que quand c'est le voeu, les derniers souhaits d’une personne, on ne questionne pas ça, on respecte ça » a confié la chanteuse de 48 ans peu après l'événement, confiant que son mari s'était éteint entre 3 et 4 heures du matin... Comme un symbole, c'est donc ce titre émouvant qui viendra donc clore l'album "Encore un soir". Plus que deux semaines à attendre !
En savoir plus sur http://www.chartsinfrance.net/Celine-Dion/news-102294.html#BK2hsoeGCO2DP2iB.99Trois heures vingt
Je t'ai dit non, ça ne voulait rien dire
J'avais encore très peur hier
Il me fallait le temps de réfléchir
J'étais encore bien jeune hier
Mais ne fais pas cette tête
Tout ira bien tu le sais
Puisqu'à la fin, où tu vas
Je vaisOn part ensemble, ok, c'est décidé
Tu veux m'emmener loin d'ici
Tout est prévu tu as tout arrangé
Pour demain dans l'après-midi
J'ai mes parents qui m'attendent
Ne t'en fais pas je viendrai
Puisque toujours, où tu vas
Je vaisJe viendrai
Trois heures vingt, place d'Italie
Je viendrai
Pas plus tard que la demie
Je viendrai, bien sûr
Je viendrai, c'est sûr
Ne crains rien
Je viendraiJe viendrai
Trois heures vingt, j'ai bien compris
Je viendrai
Pas plus tard que la demie
Pas question, c'est dit
De changer d'avis
Ne crains rien
Je viendraiNe t'en fais pas j'ai confiance
Tu ne te trompes jamais
Et puis tu sais, où tu vas
Je vaisParoliers : Eddy Marnay / Patrick Lemaitre
Paroles de Trois heures vingt © Sony/ATV Music Publishing LLC
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Par primerose le 6 Octobre 2016 à 08:24
LA PERSONNE QUI S’EN VA
Médaille de bronze de la poésie contemporaine Française An 2000
Chaque personne qui s’en va
Emporte un peu de nous,
Comme si elle amputait
Nos cœurs trop éprouvés.
Elle a fermé les yeux
Pour, enfin, être mieux,
Emportant avec elle
Ses fleuves de douleurs
Mais aussi ses bonheurs.
En trouvant le sommeil
Elle rejoint l’éternel,
Entraînant derrière elle, le son de nos fous rires,
Ayant l’air de nous dire, C’est l’heure des souvenirs !
Chaque fois, c’est pareil !
On se croyait fin prêt,
Et puis voilà qu’on perd la voix,
Que tremblent nos genoux
Et que l’on va pleurer
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright
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Par primerose le 5 Octobre 2016 à 08:52
J'ai décidé d'ouvrir cette rubrique, car lorsque nous sommes confrontés au grand départ, nous manquons souvent de mots pour nous exprimer.
Je pense que certains seront contents ici de trouver des textes adaptés à leur ressenti.
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