Les visages s'amenuisent

quand s'effondre l'asphalte

sur les chemins arides

La langue se tait

lorsque décroît la terre

et que s'épuisent les chênes

Les roches torturées

par les flots rugissants

ne retiennent plus

L'Expression du Grand Oeuvre

Nicole PIQUET LEGALL poème protégé par copyright

Poètes de l'amitié DIJON

Il faut chercher ici l'âme du poème 

Ces Haïku sont toujours spéciaux dans la forme, et dans l'écriture.

Je crois  y déceler que devant les miracles de la nature  et ses déchaînements (le Grand Oeuvre) nous restons ébahis, pantois et sans voix.

Je vous embrasse, passez une bonne journée

Un autre visage

Comme une chevelure en vagues crantées,

Quelques mèches blondes flottent enjouées !

Dans cette coiffure indisciplinée,

Se chapeautent des nuages immaculés...

Le soleil se grise, aime se cacher,

Sur ce miroir, le vent s'amuse à se bercer.

Sous ce visage de sérénité,

La mer s'offre calme et reposée !

Puis...un ciel assombrit, se noircit...

Les vagues se multiplient ;

D'un coup, la brise s'enfuit,

Le mistral souffle, réjouit !

Son visage change...grimacé,

En une colère démontée !

Puisant l'attente sans anxiété,

Pour une nouvelle sérénité...

Jeannine JOUAIN poème protégé par copyright

Poètes de l'amitié DIJON

Je vous souhaite un bon jeudi, sous un ciel bleu, largement ventilé par le mistral peu aimable...

J'espère que vous allez bien.

Escales

Aimer des lieux qui gardent

Toujours leur mystère

comme à un rendez-vous

Les désirer

Aimer le vent qui dénude

Et lave l'âme

La lumière envahissante

Le sommet de la colline

Qui surplombe la falaise

Et perdre le regard dans la baie

Jusqu'à l'autre cap

Tenir dans sa main

Le sable la fleur ou la pierre

Nourrir les oiseaux

Et regarder les hommes libres

Danser au-dessus des vagues

Yvette VASSEUR poème protégé par copyright

Poètes de l'amitié DIJON

Je sous souhaite une bonne journée. 

IL a plu

Et cela a beaucoup plu aux champs

Qui n'en pouvaient plus

D'attendre la pluie

Il a plu

Et cela a beaucoup plu aux forêts

Qui n'en pouvaient plus

D'attendre la pluie

Il a plu

Et cela a beaucoup plu à nous

Qui n'en pouvions plus

d'attendre la pluie

Pour nos jardins et nos vergers

Il a plu

Et cela a beaucoup déplu

A tous ces inconséquents

Qui n'en peuvent déjà plus

D'attendre le soleil

Georges DUMOUTIERS poème protégé par copyright

Poètes de l'amitié Dijon

Aujourd'hui, c'est encore la course, après une journée très éprouvante hier, par des tas de petites inconséquences. Dès le matin, j'ai senti que c'était un jour comme ça. Et puis levée à 5 heures, j'étais très fatiguée. Mais bon, une bonne nuit ça va mieux...

Sauf qu'aujourd'hui, il y a doppler. Il faut donc que je me dépêche à aller faire mes courses avant, pour pouvoir rentrer assez tôt, en début d'après-midi, afin que toute ma journée ne soit pas fichue.

Tous ces examens me pèsent, mais il faut pourtant s'y soumettre... Il y a des moments où on a envie d'envoyer tout balader ! C'est humain ! c'est de la fatigue tout simplement... Et sans doute, le désir inconscient d'oublier la maladie et ses conséquences.

Je vous laisse, sans oublier de vous souhaiter une bonne journée et de vous embrasser.

Ces photos personnelles sont privées (sauf famille et amis intimes) Ne les prenez pas svp.

Je vous présente mon arrière petite nièce : Eléanore.

Mignonne petite fleur, que ta vie soit belle...

(Eléanore a déjà presque deux ans)

Bonne journée

Chère Marylou (Marialou), je suis en retard... Mais quand même, j'y ai pensé sans cesse, sauf au moment où il le fallait ! J'espère que ta journée d'hier a été réussie, et que tu as pu profiter de cet anniversaire, bien entourée.

Je te souhaite le meilleur mon amie, pour l'année qui a commencé pour toi hier ; qu'elle soit bien remplie, que tu puisses longtemps danser et t'éclater sur les danses de salon. C'est tout un monde magnifique où tu peux t'élancer comme un oiseau.

Je t'embrasse

Le bonheur impromptu

Pourquoi certains matins tout brille-t-il ?

Tout brille à l'intérieur de soi, et à l'extérieur !

Pourquoi d'autres matins sont-ils ternes,

tristes et déprimants ?

Tout est sombre et sans intérêt !

Je ne comprends rien à ce jeu de va et vient.

Je sais que le bonheur est capricieux.

Alors autant le prendre et en profiter

Quand il se présente impromptu !

Christian METAYS poème protégé par copyright

Poète de l'amitié DIJON

Bonne journée à tous

pour moi c'est hôpital Marseille pour un tep scan afin de surveiller la stabilité de mon état.

Cette création  convient aussi bien pour les mamies que pour les mamans...

UNE MAMAN APPELEE VOLONTE 

Depuis le temps que je t’observe... 

Tu me paraissais si fragile,

Tellement lasse et attristée,

Avec le poids de ces si terribles années !

Tu avais tant et tant peiné,

Courbé la tête à chaque coup bien asséné.

Contre les attaques sournoises et implacables,

Les effets des maladies voulant s’installer,

Et dans ton corps et dans ton âme prospérer,

Lutté... ! ... Pour anéantir l’anéantissable.

Lorsque papa nous a quittés l’été dernier,

Te laissant seule comme quelqu’un d’abandonné :

Le compagnon de soixante ans à tes côtés

Que tout ce temps, tu as soigné et entouré,

J’ai craint que tu ne sois souvent désemparée,

Et que ta vie te semble vide, désespérée !

Oh ! bien sûr, tu n’es pas en verve...

Tu te pétris comme l’argile

Et t’adaptes à n’importe quelle situation,

Je te regarde, obstinée faire face au destin...

Tu veux être pour nous une joie, un chemin ;

Nous enlever tous les soucis à ton sujet ;

Au lieu d’être un fardeau bien trop lourd à porter,

Etre la source à laquelle on viendrait puiser

Les réconforts et les conseils bien circonspects,

Chacune de nos peines transformée en refrain !

Je continue à t’observer,

Multipliant une énergie insoupçonnée,

Retournant tous les meubles avec satisfaction,

Occupant chacun des instants avec entrain.

Je suis très loin d’être étonnée,

Je te savais volontaire et déterminée.

La vie pour toi s’est montrée dure à supporter,

Pourtant elle te réveille si forte, chaque matin !

On se demande où tu peux trouver le regain ?

A chaque épreuve, force nouvelle est réservée...

Je voudrais bien, plus tard, pouvoir me retourner 

Certaine d’avoir aimé autant qu’on puisse aimer...

Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyrigth

extrait de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS (médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne).

Il y a longtemps, j'ai écrit ce poème pour "ma" Maman.

Une maman c'est toujours très précieux, même si c'est parfois tempétueux !

Personne n'est parfait, il y a des +, il y a des -... Mais l'amour est comme ça, il ne compte pas, il se donne, même parfois douloureusement.

A l'approche de la fête des mères, j'ouvre le bal pour les mamans.

Passez une bonne journée.