• IL FAUT BIEN PLAIRE

    IL FAUT BIEN PLAIRE

    Ce poème là, fait par ironie, je ne vous l'ai pas encore proposé ! Ca colle bien avec les casseurs de jardinière d' à côté. Eux visiblement, ils ne cherchent pas à plaire, plutôt à déplaire, ou à se moquer du monde...

    C'est un peu gamin, mais ça dit bien tout le labeur que l'on peut donner à un jardin (je n'en ai plus, hélas et ne pourrais pas de toute façon), et tout l'amour que j'ai pour la nature, les plantes et les fleurs.

    ET LA… LA… LERE, IL FAUT BIEN PLAIRE 

    Dès le matin, je m’en suis allée  jardiner.

    J’ai ramassé tous les déchets accumulés

    De ci, de là, parsemés par le dur hiver,

    Aux jardiniers d’à côté, Il faut plaire !

     

    J’ai taillé les rosiers

    Et puis les framboisiers,

    Ensuite j’ai tout nettoyé.

    Car aux jardiniers d’à côté

    Il faut faire l’effort de plaire !

     

    Sais pas si je pourrai tout faire ?

    Manière de rien, ça compte les hivers !

    Si sans rien dire, je traîne ma galère,

    Mes forces, malgré moi, se dégénèrent.

    Oui mais ! Il faut faire l’effort de plaire

    Aux jardiniers d’à côté,

    C’est la rançon à payer !

     

    Alors j’oublie mes petites misères,

    Mes os tordus qui hurlent pour rien faire.

    Les pneumonies et les cancers,

    L’asthme, et mon rein délétère,

    Mon sacrum et mes cervicales

    Qui chaque fois chialent et râlent.

     

    J’oublie mes pauvres mains qui ne savent plus faire,

    Ces quelques lignes pour éviter de se taire.

    Mes genoux qui chaque fois que j’ me relève

    Doivent cesser la grève, apprendre la trêve !

    Faut encore leur faire la morale,

    Pour qu’ils se dérouillent et redémarrent.

     

    J’aime beaucoup les primevères,

    Et les feuillages couleurs claires,

    Les autres fleurs,

    Et leurs senteurs ;

    Ce sont les surprises que notre terre,

    Nous offre pour compenser nos misères

     

    Tout le long du printemps et à l’été,

    Je mangerai de beaux fruits bien lavés,

    Groseilles,  framboises et maquereaux ;

    Des poireaux vigoureux, des vrais, des beaux,

    Oignons, carottes

    Et échalotes.

    J’ai vu poindre la ciboulette

    Le thym et déjà la sarriette !

     

    Ce n’est pas l’affaire, sûr qu’en enfer

    Cela n’existe pas et j’en suis fier !

    Ca sert de travailler la terre,

    Même si c’est une vraie galère.

    Marie-Annick COLNOT poème protégé par copyright

     

    C'est un petit aparté, comme cela,  juste pour célébrer la terre qui se réchauffe et prépare ses récoltes. Je vous souhaite une bonne journée.

    Partager via Gmail

  • Commentaires

    5
    Lundi 21 Mars 2016 à 21:57

    Bonsoir Rose!Bonne semaine! Jolie création! Un beau poème! Le printemps est de retour et du nettoyage à faire pour embellir le dehors! bisous!

    4
    Lundi 21 Mars 2016 à 16:17

    Coucou ma belle

    Oui, j'aimais beaucoup jardiner, lorsque nous étions dans notre maison....

    Maintenant j'ai des jardinières, c'est bien aussi (j'ai toujours des fleurs) et moins de travail

    Très bel écrit, j'aime beaucoup

    Bonne journée, ma douce, bisous bisous tout plein pour toi  Puce

    3
    Lundi 21 Mars 2016 à 14:17

    le jardinage ce n'est pas mon job, c'est celui de mon homme et il adore jardiner. Bonne semaine à toi bisous

    2
    Lundi 21 Mars 2016 à 12:39

    Bonjour chère Emma

    Très joli billet comme toujours .

    Je ne jardine pas beaucoup , mais , mon homme dont c'est le métier oui .

    Mais, j'aime planter et semer les fleurs smile .

    Comment vas tu mon amie ?

    Passe un bon après-midi .

    De gros bisous 

    1
    Robert
    Lundi 21 Mars 2016 à 12:36

    Et bien tu en as du travail avec le printemps qui arrive.

    Corvée des jours meilleurs mais le plaisir est bien réel

     

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :