Porter le sable au nez de la banquise

Pour lui faire apparaître la chaleur

et cette glace au ventre des déserts 

pour lui montrer l'oasis

Tenir de déchets ces immensités

pour continuer encore un certain temps

à vivoter sous un soleil morbide

qu'a déjà condamné notre soif

Mais la banquise fondante agonise

et le sable se fait noir aux ciels sans nuage

Mirages incertains et rages certaines

l'ours blanc rejoindra le fennec

au musée des lumières perdues

Et le Touareg bleu regardant vers l'Inuit

verra comment sombre un monde

où l'homme se croyait éternel

Christian AMSTATT poème protégé par copyright

POETE DE L'AMITIE DIJON

On rejoint un peu les réalités avec ce poème sur le réchauffement de la planète et les erreurs humaines répétées...

Christian est un ami de mon club de poètes.

Je dois partir chez le cardiologue qui me reçoit d'urgence, car l'oncologue estime qu'avec - de 40 % de ressources cardiaques, et vu mes difficultés de plus en plus grandes à respirer, il me faut un traitement...

Toutes ces chimios et les traitements adjacents affaiblissent le coeur progressivement et sûrement.

Sinon avec mon acharnement à lutter contre les gamma gt produites par la chimio, j'ai réussi à bien les faire redescendre : desmodium à fond, chrysantellum, jus de citron tous les jours, citrate de bétaïne en renfort ect... Mon médecin était fier de moi. Mais ce sont toutes des choses qui reviennent très cher à la fin du mois... Il faut savoir faire des choix... Je préfère me priver de sorties et faire le maximum pour aider mon corps à gérer le mieux possible les effets de cette satanée maladie...

En attendant il me faut soigner aussi ma bronchite, qui n'a pas empêché l'injection de chimio.

Je vous dis à demain, soyez sages, ou bien faites les soldes...