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Je vois et entends tant de peine et de tristesse autour de nous, j'ai envie de vous distraire un peu de ces douleurs poignantes, de ces soucis permanents qui assombrissent vos vies... De vous donner un peu de rêve, pour oublier, ne serait-ce qu'un instant, tous les malheurs.
Tu te souviens du pont
Qu'on traversait naguère
Pour passer la rivière
Tout près de la maison
Le petit pont de bois
Qui ne tenait plus guère
Que par un grand mystère
Et de piquets tout droit
Si tu reviens par là
Tu verras la rivière
Et j'ai refait en pierre
Le petit pont de bois
Puis-je l'ai recouvert
De rondins de bois vert
Pour rendre à la rivière
Son vieil air d'autrefois
Elle suit depuis ce temps
Son cours imaginaire
Car il ne pleut plus guère
Qu'une ou deux fois par an
Mais dans ce coin bizarre
Enjambe un nénuphar
Au milieu des fougères
Mais dans ce coin de terre
Un petit pont bizarre
Enjambe un nénuphar
Au milieu des fougères
Pour aller nulle part
Et pourtant j'en suis fier.
Yves Duteil
Je vous souhaite une douce journée à l'abri des chagrins, si possible.
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Voici comment est ma bannière à l'origine, mais en en tête on ne peut mettre des images animées, car elles sont trop lourdes.
Je voulais que vous la voyiez comme je l'avais imaginée.
Dans l'hiver qui arrive, dans le froid, et à l'approche des fêtes, je voulais aussi vous dire
C'est vrai on voit les vitrines scintiller, tous les beaux rêves qui brillent dans les yeux des enfants... Pour certains, il ne reste que ce rêve, ou peut-être de l'espoir en des jours meilleurs. N'oublions pas les vraies valeurs.
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A une passante de Charles Baudelaire (1821-1867)
Tableaux parisiens - Les fleurs du mal
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Lorsque, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair...puis ta nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrais-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais.
Je vous souhaite une bonne fin de journée, dans les vapeurs de la mode de Paris.
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Alors de tout un, chacun, c'est une belle journée. laissons aller notre gentillesse, offrons notre cœur et notre amitié.
En mémoire d'une ancienne connaissance qui était tout sauf gentille, je lui offre aussi ce bouquet de gentillesse, juste pour ce soir.
Et passons une belle soirée.
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Mais je n'ai pas de grenouilles à vous envoyer aujourd'hui...
Je reste avec ma peur des souris à qui je dis n'entrez pas chez moi ; Je voudrais bien être sûre qu'il n'y en ait plus... Je tremble. Et j'entends toujours quelques bruits suspects. Maintenant, je me méfie de tout.
IL faudrait que j'arrive à dépasser cela, mais ça me tourmente même la nuit.
Je vais partir chez la kiné, et puis suivre le train train de la vie, en attendant la nuit
Bonne journée
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La pluie, c'est de circonstance, n'est-ce pas ?
Mais lorsqu'on a une maison pour être bien au sec, il faut être heureux.
Et puis on peut rêver à cette belle promenade à cheval, les cheveux au vent...
Bonne journée
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