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Merci Alain Souchon pour cette émotion partagée
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Tant de processions, tant de têtes inclinées
Tant de capuchon, tant de peurs souhaitées
Tant de démagogues, de Temples, de Synagogues
Tant de mains pressées, de prières empressées
Tant d'Angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Il y a tant de torpeurs
De musiques antalgiques
Tant d'anti-douleurs dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions et tant de mystères
Tant de compassion et tant de revolvers
Tant d'Angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne
Arour Hachem, Inch Allah
Are Krishhna, Alleluia
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes au poing
Toutes les femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n'était que le vieux plaisir
De zigouiller
Et l'Angelus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne
Et l'Angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne
Merci Alain Souchon pour cette magnifique chanson, tellement d'actualité. Et oui bien sûr, nous sommes bien tentés de dire, et là-haut, y a t-il quelqu'un ??? Il y a de quoi être interrogatif et perturbé, n'est-ce pas ?
Je vous souhaite une bonne journée
8 commentaires -
Moi, CHARLIE,
Si j'ai mis des larmes
En plein cœur de vos yeux
Et fait couler le sang
Sur les pages de votre vie,
Je n'avais pour arme
Qu'un crayon pointilleux.
Je rentrais dans le rang.
Juste avant qu'on se méfie,
Ebahis, incrédules,
Nous plongions dans l'effroi.
L'heure où tout bascule,
La France aux abois.
Fusils, bombes et assassins
Ont voulu museler le monde,
Pour quelques mots, quelques dessins,
Un mouvement sur le tiers-monde.
Tremblez, fuyez, hommes pris de folie.
Vous craigniez une mine de crayon ?
Trahiriez-vous votre mélancolie ?
Nous nous battrons contre les trublions.
Que je sois juif ou musulman,
Flic ou encore partisan,
Je laisserai galoper mon crayon,
C'est mon outil, mon moyen d'expression.
-:-:-:-:-:-
Massacrer nos amis
Nommés Rachel, Abdel, Franck ou Charlie ???......
Avez-vous donc compris ?
Chacun de nous est devenu Charlie.
Primerose (Marie-Annick COLNOT) poème protégé par copyright.
J'ai pris le temps de bien relire et travailler ce poème avant de vous le livrer. J'espère avoir bien reproduit l'esprit qui en est la base... Bonne soirée.
9 commentaires -
Tryo - "Charlie" (hommage à Tignous... par cultureboxLe monde a changé Charlie
C'est ce qui a tué Charlie
C'est pas Mahomet
C'est juste des enragés, Charlie.
La France a pleuré Charlie
Mais ta liberté chérie
Elle est immortelle
Tu la vois du ciel
Le monde cruel mais la vie est belle
On a tué ta vie Charlie
Mais pas tes idées Charlie
On va les chanter mon frère
Et ces cons vivront l'enfer
Un monde libéré Charlie
Où on peut se marrer aussi
Au milieu du Djihad des vacarmes et des armes
Il reste la culture l'humour et la nature
Hey hey hey hey Je suis Charlie
Hey hey hey hey toujours en vie
Hey hey hey hey je te l'écris
Et je vais le dessiner
Me revoilà Charlie
Aujourd'hui et demain c'est dit
A grands coups de dessin en hommage aux amis
Une grosse paire de seins sur un barbu aigri
Je suis plus fort que toi petit
La honte d'Allah c'est dit
Quand il te regarde il pleure pour toi
Il se frotte la barbe et il ne comprend pas
Comment au nom de Dieu a-t-on
Utilisé une arme contre un simple crayon
Tu ne vas pas nous faire perdre
T'a raté ton coup
Et la France toute entière restera debout
Hey hey hey hey je suis Charlie
Hey hey hey hey toujours en vie
Hey hey hey hey je te l'écris
Et je vais le dessiner
On va rire et écrire Charlie
On saura se souvenir de Charlie
De toutes ces barres de rire
Au tempo d'Hara Kiri
On se rendra à l'avenir aux familles
Je te promets mon frère
Ce sera dans la paix mon frère
On tuera la misère la tristesse et la guerre
Et on laissera derrière ces connards en colère
Hey hey hey hey Je suis Charlie
Hey hey hey hey toujours en vie
Hey hey hey hey je te l'écris
Et je vais le dessiner
bis
Bonne journée mes amis
3 commentaires -
Bonjour mes ami(es)
Que du bonheur d'avoir choisi cette chanson merveilleuse !
Poursuivons la marche ensemble . Les individus qui versent le sang de l'esprit et du verbe dans la lâcheté et la cruauté , n'appartiennent pas à l'espèce humaine. Même les animaux tuent mais pour se nourrir ... Et le plus grand prédateur sur la terre est devenu l'HOMME !
Quelle mère pourrait croire que l'enfant qu'elle a porté , à qui elle a donné tout son amour est devenu UN MONSTRE ?
Nous avons tous le libre arbitre de faire de notre vie , le bien ou le mal .
Dans le monde, depuis des siècles et des siècles c'est la guerre !
si seulement cette manifestation mondiale pouvait avoir un impact pour dire
" PLUS JAMAIS CA " ...
Mais voilà , le monde est fou de rage , de jalousie , de méchanceté, avide de cruauté ..
l'an prochain, à cette même date , ce ne sera qu'un sombre anniversaire à souhaiter .. ça ne vous dit rien ?
et la vie continue ...
Pardonnez moi cette modeste incursion , mais en ce dimanche soir , je termine la journée avec un cri et des larmes, un mal au cœur terrible .... Que vont devenir nos enfants , et petits enfants ?
Je vous embrasse en vous disant que sur Bordeaux il y a eu une abondance de personnes , toutes unies par un lien , une complicité et un soutien à donner des frissons ....
kathy tendresse
Merci à tout le monde d'avoir été là ... Merci à toi et plus encore ma douce Rose
9 commentaires -
Celui qui a bon coeur, n'est jamais sot
George Sand
Un ami fidèle est une tour forte, et qui l'a trouvé a trouvé un trésor.
L'Ecclesiatique
Un aimable compagnon de route vaut un équipage.
Publilius Syrus
Je vous souhaite un dimanche apaisant et serein. je vais à la marche blanche avec mon village, dans mon village. Nul besoin impératif de se rendre à Paris pour être solidaire à la liberté de notre pays.
6 commentaires -
Vague est le pont qui passe à demain naguère
Et du milieu de l'âge on est des deux côtés
Le mur ne fait pas l'ombre et n'est pas la lumière
Qu'on appelait l'hiver qu'on nommera l'été.
Il n'est pierre de moi qui dorme quand tu danses
Chacune est une oreille et chacun te voit
Ton immobilité me tient lieu de silence
Et chacun de tes mots tombe à l'envers de moi.
Je dis à mots petits de grands espaces d'âge
Qui font en leur lieu milieu croire qu'il est midi
J'ai peur d'être le pont qui prend pour son voyage
Le voyage de l'eau entre ses bras surpris.
Il va neiger tantôt d'une neige si calme
Sur des rives de moi où j'hésite à courir
Que je m'attache à tout ce qui me semble halte
Sur la courbe attelée aux chevaux de mourir
Gilles Vigneault
Ce poème me convient très bien actuellement, au milieu d'évènements troublants et révoltants. Il m'apporte un calme, une réalité ; J'aime bien les mots, même si la tournure, le style est un peu insolite, il faut bien l'avouer...
Et du milieu de l'âge on est des deux côtés
Ton immobilité me tient lieu de silence
Je dis à mots petits de grands espaces d'âge
Sur des rives de moi où j'hésite à courir....
Passez une bonne journée, essayons de nous apaiser, surtout de résister au climat de haine que certains se plaisent à entretenir...
N'hésitons pas à dessiner, à écrire, à nous exprimer. Veillons à ne blesser personne. Je vous embrasse
7 commentaires -
Pour le droit d'exister
Le droit de m'exprimer
Le droit de VIVRE
Le droit à la Différence
Parce qu'un œil critique
Quelquefois caustique
Peut aussi ouvrir des horizons.
Parce que je respecte la VIE
CHARLIE C'EST MOI
Dans l'incrédulité de l'horreur qui s'est abattue sur nous, je proteste contre cette violence, cette haine, perpétrées sans mesure, ni discernement.
Les mots ne consoleront rien, mais dans la présence, et le soutien seront précieux
Humblement, je me permets de présenter mes condoléances à tous ceux qui ont perdu un ou des êtres chers dans ce désastre. Les familles de nos dessinateurs, des policiers, des spectateurs innocents, des journalistes...
Par leur notoriété ils nous étaient chers à chacun, à chaque fois qu'ils nous ont étonné par leur audace, leur naïveté dissimulée, leur originalité, leur regard perçant dévoilant un humour sans limites...
Moi, Charlie
Si j'ai mis des larmes
Au plein cœur de vos yeux
Et fait couler le sang
Sur les pages de votre vie,
Je n'avais pour arme
Qu'un crayon pointilleux ;
Je rentrais dans le rang.
Juste avant qu'on se méfie,
Ebahis, incrédules,
Nous plongions dans l'effroi.
L'heure où tout bascule,
La France aux abois.
Fusils, bombes et assassins
Ont voulu museler le monde,
Pour quelques mots, quelques dessins,
Un mouvement sur le tiers-monde.
Tremblez, fuyez, hommes pris de folie.
Vous craigniez une mine de crayon ?
Trahiriez-vous votre mélancolie ?
Nous nous battrons contre les trublions.
Que je sois juif ou musulman,
Flic, ou encore partisan,
Je laisserai galoper mon crayon.
C'est mon outil, mon moyen d'expression.
-:-:-:-:-:-
Massacrer nos amis
Nommés Rachel, Abdel, Franck ou Charlie ???...
Avez-vous donc compris ?
Chacun de nous est devenu Charlie.
Primerose (Marie-annick COLNOT) poème protégé par copyright.
LA TÂCHE DES CRAYONS
Aux armes les crayons,
Formez les bataillons.
Ecrivons, distrayons,
Dessinons, barbouillons.
Exprimons notre opinion :
Actualité, religion…
Choisissons minutieusement les mots,
Maîtrisons plumes et pinceaux,
Chaque action conduite pianissimo.
Guidons-les toujours vers le beau,
En respectant sentiments et credo
Sur la conviction d’être égaux.
Je réprouve l’obscurantisme,
Qui méprise l’égalité,
Aspire au libéralisme ;
Il m’autorise à rêver.
Qu’on délivre les femmes grillagées,
Journellement mortifiées, malmenées !
Les petites vies tuées, sacrifiées,
Livrées aux combats, enrégimentées…
Mon Dieu, fasse qu’un jour,
S’ouvrent les portes du savoir
A chacun, sans détour…
Si la misère pouvait choir ?
Sagesse de l’amour.
Conscience du plus fol espoir…
Accorde-nous à tous l’accès au nirvana,
Ce bonheur construit péniblement, pas à pas ;
Partagées sous le signe du mea-culpa,
Quelques miettes d’un imaginaire repas.
Marie-Annick COLNOT (poème protégé par copyright) 18 janvier 2015 après Charlie
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