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    LA CONFIANCE

      

    Doux d’avoir confiance

    Gloire ou bien vaillance

    En l’élu de notre démence

    Objet de notre préférence

     

    Or elle est tellement fragile

    Si l’on n’est pas assez habile

    Pour un mot pas toujours facile

    Vérité ou mensonge vile

     

    Qu’il aurait fallu dir’

    A l’autre sans pâlir

    Au lieu de lui dissimuler

    Quelque projet inavoué

     

    Comment y croire y croire encor’

    Lorsqu’on croyait alors

    Ne posséder que l’or

    Tromperie vaut autant que mort

     

    Baiser tendre voulait donner

    Porte et volets bien verrouillés

    Ont reçu mon âme toute désarmée

    Où étais tu amour la nuit passée

     

     Marie-Annick COLNOT (Primerose)

    poème protégé par copyright extrait de mon recueil (médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002) HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS

     

     

     

     

    Éternel dilemme !  La confiance...

    Rassurez-vous j'aurais encore de beaux poèmes d'amour à vous délivrer, même si c'est du passé...

    Je vous embrasse.

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  • Prête pour la danse

     

    PRETE POUR LA DANSE

    Bien sûr tu t’amuses

    Toi tu vis à plein poumon

    Le monde t’appartient

    La fatigue tu récuses

     

    Ce fabuleux voyage

    Sur un de tes rivages

    J’aurais aimé moi aussi

    Le faire avec toi

    Vite, vite

    Tu te dépêches

     

    Mais ainsi va la loi

    Moi je reste là

    Si je veux durer

    Il me faut respirer

    Doucement l’air vicié

    Essayer de le filtrer

     

    Reprendre des forces

    Retrouver la pêche

    Et…bien donner le change

    A ceux qui me guettent

    Et pas plus que toi ne se sentent en dette

    De ma santé qui flanche

     

    C’est vrai que cela dérange

    Pour que tout s’arrange

    Il faudrait oublier de revanche

    Les gâtés dimanches

     

    Les petites vacances

    Enfuies sous les avalanches

    De ces maux qui s’acharnent

    A compliquer notre existence

     

    Tu voudrais une compagne pimpante

    Toujours percutante

    Encore plus flamboyante

    Alors là tu chantes

     

    Et puis on déchante

    Quant aux moments de démence

    La nature

    M’ôte les défenses

     

    Revoilà la faiblesse

    Dame vengeresse

    Qui sournoisement transgresse

    Les remparts fragiles de ma forteresse

     

    Toute l’essence de mon être

    Des messages m’adresse

    Garde en toi l’espérance

    Petit moment de détresse

     

    Prend quelque distance

    Pour retrouver l’ivresse

    Du printemps qui s’éveille

    Sous la sève qui progresse

     

    Sois sans crainte

    Tu seras prête pour la danse

    Si ton Roi

    Veut toujours de Toi

     

    Marie-Annick Colnot (Primerose) poème protégé par copyright

    extrait de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS

    (le recueil) médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002

     

    Prête pour la danse

     

    Ah l'amour n'est pas toujours facile ! C'est vrai que ces Messieurs, souvent, ne veulent que les bons côtés !

    Sacrée maladie ! lorsqu'elle survient, tout change, tout s'écroule parfois. Sans doute parce que ce n'était pas vraiment l'amour, ou tout au moins qu'il n'était pas partagé comme naïvement on le croyait.

     

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  • Notre maison

     

    NOTRE MAISON

     

    La première pierre

    C’est toi qui l’a posée

    Bien calée

    Au fond de la tranchée

     

    Puis vinrent les autres pierres

    Une à une jointoyées

    En prévision

    De nos futures veillées

    Un toit de tuiles fières

    Est venu abriter nos hivers

     

    Regarde comme le ciel est clair

    Là bas juste derrière

    Les vignes flamboyantes

    Enflamment notre horizon

     

    Octobre est superbe

    Je veux courir à me perdre

    Sur les sentiers parfumés

    De feuilles empourprées

    Et de châtaignes tombées

    Les couleurs sont en verve

     

    Au printemps nos enfants

    Joueront dans les champs réveillés

    Le soleil et Vénus

    Eclaireront nos jours et nos nuits

    Tu verras

    Le bonheur chantera

     

    Nos soirées seront enchantées

    Près de l’âtre en flambée

    Nous écouterons les bûches crépiter

    Et dans la cheminée

    Le vent colporter

    Les romances du passé

     

    Le soir sur mes lèvres gourmandes

    Tu déposeras un baiser

    Je me serrerai contre toi toute tendre

    Pour mieux t’entendre

     

    Vénus illuminera en silence

    Notre chambre mansardée

    Et l’étoile du berger

    Apaisera toutes mes attentes

    Marie-Annick Colnot (Primerose) poème protégé par copyright

    Extrait de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS

    Médaille d’argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002.          

     

    Notre maison

     

    Un petit nid douillet à deux, où le véritable amour vit, vaut mieux qu'une grande maison.

    Je vous souhaite une bonne journée.

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    Le bûcheron, Toi et Hercule

     

    LE  BUCHERON,  TOI  ET  HERCULE

    3ème prix du concours POESIE PASSION 1999

     

     

    Tu aimes faire brûler le bois

    Dans la cuisinière usagée de la cuisine,

    Ou bien, dans la typique cheminée bourguignonne

    De notre grande salle à manger

    Dont le plafond de couleur crème est parcouru

    De longues poutres traversières brunes et anciennes.

     

    Tu aimes voir briller les flèches

    Jaunes et lumineuses qui pourlèchent

    Les parois noircies du foyer.

    Tu te frottes les mains de joie.

    Une si douce et délicieuse chaleur t’envahit.

    Un plaisir de jeune gamin joyeux t’illumine.

     

    Le bois, tu es allé toi même le couper

    Aux beaux matins secs des hivers frais et glacés,

    Te rappelant, heureux, tes essais de bûcheron

    Dans la forêt normande, juste avant la guerre,

    Quand tu mûrissais tes idées contre-hitlériennes,

    Au beau milieu des «Hans» géants de la cognée.

     

    Tu pars avec la scie, les coins et ta vieille hache,

    Sur l’affouage que le sort t’a désigné.

    Et là, muet, tu oublies tout de ta vergogne.

    Tu retrouves tes sens endormis de tâcheron,
    Et tu dessines tes plans en maître qui sait faire
    Le premier coup sera donné au point précis.

     

    Quand je t’ai vu, la première fois,

    Parmi les arbres, comme un colosse, torse nu,

    Lever la hache à bout de bras,

    Je suis restée comme pétrifiée, émerveillée,

    Devant ta force et ton énergie décuplée;
    Et tu m’es apparu, tout à coup, comme Hercule !

     

    Descendant d’un tel dieu, serais-tu son émule ?

    Tu me dis que tu vas avoir soixante treize ans ;

    Que tu as hérité des Vikings ta nature.

    Depuis le neuvième siècle, peu importe l’attache
    Et se sont écoulés, à peu près mille cents ans !

    Ton air frondeur cache un cœur doux sous son armure.

     

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

    Extrait de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS

     

    Médaille d’argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002.

     

    Le bûcheron, Toi et Hercule

     

    Je vous souhaite un bon dimanche, un rayon de soleil, de la joie et des sourires.

     

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  • COMANCHE

    COMANCHE

     

    Tu ne sais pas

    Me dire les mots tendres

    Ces mots que veulent entendre

    Les âmes inquiètes qui attendent

    Ces doux murmures

    Et les demandent

     

    Souvent

    J’appréhende

    D’en quémander l’offrande

    Que tu me réprimandes

    A ces jeux

    Trop friande

     

    Est-ce ta pudeur étrange

    Qu’ainsi je dérange

    Le jour tu es sur la défense

    Il te faut le silence

    De notre lit pour que s’épanchent

    Enfin les confidences

    Notre oreiller est fleuri de pervenches

     

    Tu me racontes tes combats

    Tes victoires

    Soudain te voilà Comanche

    Tu me crées des nuits blanches

    Alors je prends ma revanche

    Quand tu caresses mes hanches

     

    Tu as raison

    Les mots sont dérisoires

    C’est plutôt ton regard

    Aux reflets d’opaline

    L’orgueil qui l’illumine

    Dès que tes amis parlent de moi

    J’y vois que ton cœur est à moi

     

    Marie-Annick Colnot (Primerose) poème protégé par copyright.

    tiré de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS

    Médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002.

     

    COMANCHE

    Je vous souhaite un excellent weekend, malgré le vent glacial qui souffle...

    Pour ceux qui aiment la neige et qui en ont, profitez-en.

    Je vous embrasse

     

     

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  • MON ROI

    Comme c'est la  St Valentin bientôt, je viens, aujourd'hui et dans les jours prochains,  vous poster des poèmes que j'ai écrit sur le thème fabuleux de l'amour.

    Ce temps est dépassé pour moi ;

    Ces poèmes me ramènent surtout de la douleur, de la tristesse... Il faut que je prenne sur moi, pour les faire remonter à la surface. Cependant, ils font partie de mon oeuvre et je sais que beaucoup aimeront à savourer ces paroles qui correspondront à leur idéal, et à leur vie personnelle.

    Je vous embrasse

     

    MON ROI

    MON ROI 

    Volent, mon amour

    Volent mes pensées vers toi.

    Tous ces ans, ces mois,

    Ces jours passés auprès de toi

    Font que tu m’es devenu indispensable.

     

    Que ferais-je sans toi ?

    Longues soirées solitaires

    Ou journées sombres de l’hiver.

    Où conduirais-je mes pas

    Si tu n’étais pas là ?

     

    Tu es la flamme qui m’anime

    C’est ton feu qui brûle en moi.

    Je cherche ton regard aimant

    J’y trouve force pour aller de l’avant.

    De mon cœur tu es le Roi.

     

    Marie-Annick Colnot (Primerose) poème protégé par copyright

    Tiré de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS

    Médaille d’argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002.

     

     

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  • Matin de février

     

    MATIN DE FEVRIER

     

    Le soleil vient de se lever

    Sur la maison des gens d’en face,

    Tout pâle, comme une fraîche tache

    Juste éblouie,

    Dans le ciel gris laiteux.

    Il filtre à  travers les sapins, étoile moite,

    Hésitant et timide.

    Un doux zéphyr très preste

    Respire dans  l’air humide.

    La brume va se dissiper

     

     

    Des milliers de moutons blancs grisonnants

    Sont venus s’attrouper en tranche

    Sous la voûte céleste.

    Cette image est comparable à un coussin d’ouate

    A l’aspect tendre, doux et laineux.

    Une très fine pellicule blanche

    Recouvre la terre

    Et sa végétation dormante.

     

    Un rouge gorge est venu picorer

    Les gravillons de la terrasse,

    Juste à côté des perce neige indemnes

    Encore tapies

    Dans leur imaginaire cache

     

    J’ai vu une mésange traverser

    Seule et Altière

    L’espace et sa lumière naissante

     

    Matin d’hiver aux lueurs blêmes

    Annonçant précocement le printemps

     

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

    tiré de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS

    Médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002.

     

    Matin de février

    Aujourd'hui je  vais à l'hôpital de Marseille pour mon contrôle chimiothérapie, comme toutes les 3 semaines en principe...

    Juste le train train... Mais cela provoque des journées où je ne peux pas faire grand chose d'autre.

    J'aurai au moins pu vous faire un signe avant de partir, et vous souhaiter une excellente journée.

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