• la vigueur retrouvée

     

    Le printemps nous revigore et nous illusionne. On se sent tout neuf, on a l'impression que les forces reviennent.

    Cela fait un bien fou !

     

    la vigueur illusoirement  retrouvée

    Perso, je ressens cette énergie du sang nouveau qui nous irrigue, et pourtant...

    Pourtant je suis tellement déçue, mes marqueurs ont encore remonté ! Vraiment j'étais persuadée qu'ils allaient baisser un peu...,Voyez je me suis illusionnée toute seule, et du même coup, créé une désillusion toute seule ! 

    M'en fou ! je continuerai quand même encore à y croire, à espérer ce miracle qui semble tellement improbable !

    Demain hôpital de Marseille, rendez-vous avec l'oncologue, qui va être elle même dépitée...

    Vite, vite, trouvez un nouveau traitement !

     

    la vigueur illusoirement  retrouvée

    J'irai faire un loto, et si possible marcher un peu avec ce beau soleil qui donne envie de tout combattre.

    Je vous embrasse

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  •  

    de bons moments

    Hier j'ai eu une surprise merveilleuse ! Lorsque je suis redescendue de mon petit repos quotidien, des amis étaient à ma porte. Quel bonheur ! Quelle explosion de joie !

    Nous avons échangé plein de bisous et de tendresse.

     

    Cela m'a fait un bien fou. Une pause merveilleuse dans ma journée.

     

    de bons moments

    Il fait beau, même si le temps reste froid, vraiment froid pour la saison. C'est tellement inhabituel en Provence ! même en Provence des Papes.

    Nous sommes encore loin des Sts de Glace qui commencent le 11 mai. Faudra-t-il attendre cette période pour que le temps s'améliore vraiment ?

    Ce qui nous ramène aux croyances de nos anciens, basées sur les réalités, ce qu'ils voyaient, et notaient chaque année fidèlement pour avoir des repères.  Tout cela n'était pas croyance, tradition ou superstition, non !!! Tout était basé sur l'observation de la nature, jour après jour.

    de bons moments

    Je vous souhaite un excellent weekend.

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  • LA PUDEUR OUTRAGEE

     

    A l'Hôpital, LA PUDEUR OUTRAGEE

    Déambuler quasi nue dans les couloirs de l'hôpital,

    se faire palper par un inconnu sous l'oeil d'une poignée de spectateurs :  La routine pour les malades de cancer...

    Faut-il s'y résigner ?

    Texte de Marie-Christine de La Roche

     

    Berthe, c'est le petit nom que Mélanie a donné à sa tumeur. A 33 ans, la jeune femme a subi deux opérations au sein, une chimio et une radiothérapie.

    Aujourd'hui, la coloc indésirable a plié bagage.

    Mais " ce qui est bien avec Berthe", c'est qu'elle a quand même servi à quelque chose  : "Elle m'a guérie de ma peur des aiguilles et de ma très grande pudeur, s'amuse, pas rancunière, Mélanie. Avant, dès que je devais me dénuder, chez le gynéco par exemple, c'était l'angoisse. Mais quand on a montré ses seins à une bonne trentaine d'inconnus, on relativise beaucoup de choses !

    Certes ! je ne me suis pas métamorphosée en Madame Sans Gêne et vous ne me verrez toujours pas topless à la plage. Mais lors de mon tout dernier contrôle, j'ai dégrafé mon soutien gorge sans même y penser;" Sous les feux de la rampe médicale, Mélanie a donc fini par se libérer du regard des autres. Reste que l'épreuve a été rude. Et que la jeune femme comme bon nombre de malades, décomplexées ou non, en ressent encore la brûlure"...

     

    "A l'hôpital, notre corps ne nous appartient plus, constate David Breton, professeur de sociologie à l'université de Strasbourg, spécialiste des représentations et des mises en jeu du corps humain. L'hôpital nous met sous les projecteurs, nous désapproprie de nous mêmes. Lorsqu'on franchit son seuil, on se voit dépouillé de ses valeurs propres, de son rapport intime à soi-même, aux autres. On se retrouve privé d'autonomie, contraint de partager l'intimité d'une chambre avec un autre."

    Une mise à nu douloureuse. Révoltante même pour Sabine qui, à 37 ans, a dû elle aussi affronter un cancer du sein et le "regard à blanc" - comme balle pas dangereuse mais néanmoins blessante- de l'hôpital. Aux yeux des médecins, des infirmiers (ères) vous devenez un objet, vous n'êtes plus qu'un corps dont on ignore les sentiments, les sensations. C'est extrêmement perturbant, déshumanisant, on se sent nié en tant que personne."

    Un constat que partage aussi la philosophe Maria Michela Marzano dans Penser le corps (Puf) : " A l'hôpital, on soigne l'autre sans faire attention à lui. Sous le regard prétendu neutre du personnel, le malade perd une part précieuse de lui-même."

    LA PUDEUR OUTRAGEE

     

    Ce reportage m'a interpellé car et oui : je m'y reconnais !" C'est vrai que la pudeur dans ses endroits là, n'a guère de place, ni l'intimité, ni les sentiments, ni même je dirai : l'humanité. 

    L'usine, oui l'usine, le désintérêt, nous sommes des objets, des numéros,  et je ne sais encore quel nom donner !

    C'est très dur ! Et oui comme cette femme, me déshabiller, être nue devant toutes ces équipes ne m'émeut plus, hélas ! C'est un bien triste constat.

    Et il y a les suites, la vie d'après, la vie pendant... 

     

    LA PUDEUR OUTRAGEE

     

    Les aide-ménagères ne vous considèrent guère ! On se demande pour qui elles se prennent. Vous avez droit aux jugements, et en plus elles font tellement mal le travail à la maison, que c'est révoltant. Oh ça tout ce qui se voit, ça va ! Et encore !

    Mais bouger une table de chevet de temps en temps pour nettoyer derrière est surhumain pour elles. Vider des étagères pour nettoyer l'espace et remettre les choses en place, leur semble impossible... J'en passe et des meilleures ! Ne leur demandez surtout pas d'avoir de l'hygiène, je crois qu'elles ne savent même pas ce que c'est ! Et vous avez beau leur préciser, leur demander certains actes dans ce sens, de faire attention... Ca ne rentre pas, c'est comme si on vous prenait pour une idiote débile qui ne sait pas ce qu'elle dit. Et la routine, le petit train-train, ça, ça leur va ! J'en suis à me demander si ça vaut la peine d'en prendre une, même dans l'état où je suis ? Certes, je ne pourrais pas tout faire, et il y aurait de la saleté, mais ça changerait quoi, par rapport à ce qu'il se passe actuellement ??? Car c'est exactement cela : une antre à bactéries, mal gérée, sauf si c'est moi qui s'en occupe !

    LA PUDEUR OUTRAGEE

    Tiens j'ai dérivé ! Pas étonnant ! le problème de l'aide-ménagère me mine depuis des semaines. J'ai demandé à en changer, et je crois que c'est de pis en pis... Je baigne dans l'angoisse à cause de ce sujet, et j'ai du mal à le gérer, car cela me semble une tâche impossible d'arriver à avoir quelque satisfaction.


    LA PUDEUR OUTRAGEE

    Mais vite, je passe à autre chose, d'avoir vidé mon sac m'aidera peut-être à faire l'impasse.
    Je vous embrasse.

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  • Lieux

     

    Dans la clairière rectangulaire

    Les insectes dansent à foison

    et font le bruit des exaltés.

    Les chiens se reposent au zenith

    et nous avons le ventre plein

    des trépidations des moissonneuses.

    ON est quelque part, entre le parfum et l'arôme.

    Dominique BAUER poème protégé par copyright

    Association des poètes de l'amitié Dijon

    Lieux

     

    Un petit poème, quelque peu vaporeux, pris entre le songe nébuleux et la réalité.

    C'est un style !

    Je vous souhaite une bonne journée, bien remplie de choses que vous aimerez faire.

    Bisous

     

    Lieux

     

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  • L'envie de couleurs

     

    Le printemps ça donne envie de couleurs, de fantaisie ; Et c'est ainsi que l'on apporte de nouvelles lumières à la vie.

    Je vais aller faire les courses à Orange. Hier soir, j'étais trop vannée pour y aller après avoir déposé ma soeur à la gare.

    J'ai bien dormi, mais beaucoup de crampes...

    L'ostéoporose m'attaque terriblement en ces temps ci, c'est difficilement supportable. Je portais déjà une attelle à la main droite, il va m'en falloir une à la main gauche. Et toutes les fois où je suis obligée de porter la ceinture orthopédique pour mes hanches qui deviennent violentes.

     

    C'est la jeunesse mes amis, c'est chose normal. Et puis les traitements pour le cancer, font galoper l'ostéoporose. Alors, que voulez-vous ? il faut bien faire des choix ! Nous, on voudrait toujours rester jeunes bien sûr ! C'est de l'utopie, mais ça fait du bien de croire que c'est possible.

    L'envie de couleurs

    Ben non hein, je ne sucre pas encore les fraises ! Mais par contre nous sommes en plein dans la saison et c'est délicieux !

    Je vous souhaite une bonne journée

     

    L'envie de couleurs

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  • Un long weekend qui se termine

     

    Il se termine dans le vent et le froid malgré le soleil qui illumine la région.

    J'ai passé une bonne journée avec ma soeur Bernie. nous sommes allées en garrigue (toute seule je n'ose plus m'y aventurer) et avons glaner le thym, les asperges sauvages... Le petit houx de Provence, le buis pour faire un autre arbre de Pâques pour l'arrivée de mes petits dans quinze jours. Quelques fleurs sauvages, et déjà des genêts sont venus égayer le bouquet.

     

    J'avais préparé un repas sans gluten et c'était bien. Quoique mes choux demanderont à être améliorés. Paris ne s'est pas fait en un jour.

    Hors d'oeuvre, asperges, œufs de caille, radis en rosace, sur lit de salade et mayonnaise.

    escargots de Bourgogne.

    Pointe de Porc avec des falafels.

    Choux sucrés à la crème pâtissière à la farine de quinoa et noisette.

    Ben, on a bien mangé, c'était léger, très agréable à manger, mais on a fini par caler quand même.

    Un long weekend qui se termine

    Je crois que je vais bien dormir ce soir après la grimpette en garrigue, et une balade à Orange avant le départ au train de ma soeur. 

    Je vous souhaite une bonne soirée et vous embrasse.

     

    Un long weekend qui se termine

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  • sur la résurrection du Christ

     

    SUR LA RÉSURRECTION DE NOTRE SEIGNEUR

    Quand le phénix se brûle au céleste flambeau

    Sur un lit précieux d'encens et de cannelle,

    Il reprend dans sa cendre une force nouvelle

    Et pour lui le cercueil se change en un berceau.

     

    Ainsi le Rédempteur laissant dans le tombeau

    De son corps immolé sa dépouille mortelle

    En sort étincelant d'une gloire éternelle,

    Et le ciel étonné n'a rien vu de si beau.

     

    Le merveilleux Phénix retombe en sa vieillesse,

    Mais du divin sauveur l'adorable jeunesse

    Des siècles ne craint plus les efforts rigoureux ;

     

    Le Phénix tenait seul de sa fameuse cendre,

    Mais du Saint Rédempteur les élus bienheureux

    Sont de nouveaux Phénix qu'en mourant il engendre.

    Antoine GODEAU (1605-1672)

     

     

    Bien sûr ce poème dans son style nous semble un peu suranné !

    Vieilli, démodé, dépassé... Mais cela reste un ouvrage précieux de notre patrimoine.

     

    sur la résurrection du Christ

    Bon samedi de Pâques, les cloches vont revenir et feront sauter de joie tous les petits enfants, et même les grands. Un air de fête s'élèvera dans les maisons, dans les églises, car Christ est ressuscite, et l'on pourra chanter Christ est Vivant.

    sur la résurrection du Christ

    Je vous embrasse.

     

     

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