Voici l'automne venu !

Sur les flammes de ton coeur

des épées d'or somnolent

Habillée de vin brun

Une femme blonde passera

sous la pluie de châtaignes

en t'offrant son corps nu

et l'amphore des étoiles

Dalanie (Adelina CICAICI NUSBAUM) poème protégé par copyright

association des poètes de l'amitié Dijon

UN haïku qui a beaucoup de charme. C'est spécial, je n'ai pas cette subtilité dans les mots, je trouve qu'Adelina s'en sort vraiment bien.

Bon dimanche.

Tenterez-vous votre chance aux jeux aujourd'hui ? Cartes, loto, euromillion etc... Vendredi 13, on peut toujours essayer...

La vie est un jeu de dés dont les chances ne sont pas en notre pouvoir, mais que ce qui dépend de nous, c'est de recevoir ces chances modérément et de tout disposer de manière qu'elles puissent nous profiter beaucoup, si elles sont bonnes, et nous nuire peu, si elles sont mauvaises.
Citation de Louis-Philippe de Ségur ; Le malheur (1816)
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Passez une bonne journée, et que la chance soit avec vous 

Je passe juste vous dire bonsoir. Profitez bien de la douceur dans les maisons, car dehors, il fait plutôt frisquet.

Je vous embrasse

Couleurs  vous êtes des larmes de Guy Béart 

Dors mon enfant c'est déjà l'heure

Ça ne sert à rien que tu pleures

Dans tes yeux couleur d'arc-en-ciel

Il y a des larmes de sel

Couleurs vous êtes des larmes

Couleurs vous êtes des pleurs.

Elle est en couleur mon histoire

Il était blanc, elle était noire

La foule est grise, grise,

alors

Il y aura peut-être un mort

Couleurs vous êtes des larmes

Couleurs vous êtes des pleurs.

Il lui a donné des cerises

Et noire sa main les a prises

Et rouge sa bouche a mordu

Il y a demain un pendu

Couleurs vous êtes des larmes

Couleurs vous êtes des pleurs

Voici des fleurs toutes bien faites

De la rose à la violette

Le bouquet qu'il lui a offert

Etait bleu rouge jaune et vert

Couleurs vous êtes des larmes

Couleurs vous êtes des pleurs

Ils ont couru jusqu'au rivage

Ils riaient de tout leurs visages

Ils se sont baignés dans la mer

Il y aura des revolvers

Couleurs vous êtes des larmes

Couleurs vous êtes des pleurs

La mer est bleue pour tout le monde

Pour les peaux brunes et les peaux blondes

Quand l'homme s'y baigne en passant

Il y a des gouttes de sang

Couleurs vous êtes des larmes

Couleurs vous êtes des pleurs

Ce sang qui coule jusqu'à terre

Mon enfant ferme tes paupières

Pourvu que tu ne saches rien

Ce sang qui coule c'est le tien

Couleurs vous êtes des larmes

Couleurs vous êtes des pleurs

Les larmes sont partout pareilles

Sèche tes yeux qui s’en-sommeillent

Dors mon enfant ne pleure pas

Tu ne sais pas encore pourquoi

Couleurs vous êtes des larmes

Couleurs vous êtes des pleurs

Une bien triste histoire d'amour, malheureusement cela arrive trop souvent, même encore aujourd'hui dans certaines cultures ! Espérons qu'aujourd'hui et demain tout le monde ait droit à l'amour, sans persécution...Je vous souhaite une bonne soirée...

Depuis quelques jours, maman était malade. Ses forces l'avaient abandonnée, et elle passait le plus clair de son temps sur le fauteuil à bascule, près de la cheminée, le regard absent. Plus rien ne semblait l'intéresser, ni l'activité de la maisonnée, ni même la mignonne Jodie.

Le médecin avait expliqué à la petite que sa mère n'était pas gravement malade et qu'avec l'aide des médicaments et surtout le soleil tout rentrerait dans l'ordre, en peu de temps.

Alors la fillette attendait avec impatience le retour des beaux jours, mais l'hiver tardait à vouloir s'éloigner.

Le matin, au réveil, elle courait pieds  nus jusqu'à la fenêtre mais chaque fois, elle sentait la même et cruelle déception ; Elle découvrait un paysage de brume d'une tristesse infinie... Elle finit par penser que le soleil ne reviendrait peut-être jamais ! Et jamais maman ne pourrait guérir !

Cependant comme papa n'arrivait plus à s'occuper de la grande maison, tout seul, grand-mère Nina proposa de venir l'aider !

Et avec son arrivée un grand vent de gaieté s'installa. Grand-mère était une femme intarissable, pleine de vitalité.

Elle réussit à remettre de l'ordre dans toute la demeure, sans ménager sa peine et tout en chantant.

Un jour , elle annonça d'un ton enjoué à Jodie :

-"Aujourd'hui ma chérie, nous allons faire des crêpes ! Ta maman adorait les faire sauter quand elle n'était encore qu'une toute petite fille, comme toi. Tu verras, c'est très facile !"

Elle souleva les longs bouclés de la fillette, et elle noua autour de son cou un grand tablier blanc qui battait ses chevilles.

-"Nous allons commencer par faire la pâte !"

Et tout en gazouillant, l'enfant et la vieille dame se mirent à l'ouvrage... Elle mêlèrent la farine, les œufs et le lait avec application. De temps à autre, Jodie glissait un doigt dans le mélange onctueux qu'elle goûtait avec délice.

Grand-mère s'écriait alors, faisant mine de se fâcher :

"Si tu manges tout, tu n'auras rien pour le goûter" !

Puis vint le moment délicat de la cuisson !

"Jodie à ton tour de faire sauter les crêpes ! Sais-tu qu'il existe une tradition à ce sujet ?

Il faut tenir une pièce d'or dans la main gauche et faire sauter la crêpe de la main droite, tout en faisant un vœu ! Et si la crêpe retombe dans la poêle sans tomber à terre, ton vœu sera exaucé ..."

La petite fille enthousiasmée par cette idée, voulut la mettre à exécution sur le champ mais elle réalisa très vite que ce n'est pas dans sa tirelire qu'elle trouverait une pièce d'or ! La menue monnaie qu'elle possédait ne pouvait certainement pas faire l'affaire :

"mamie, mon vœu ne pourra pas se réaliser ! Je n'ai pas de pièce d'or..."

La vieille femme voyant que Jodie était sur le point de pleurer, comprit alors l'importance de la situation...

"Ne te fais point de soucis, mon cœur... N'importe quel objet en or peut faire l'affaire ! Tiens, prends mon alliance !"

La fillette emprisonna le bijou de son aïeule, bien serré dans sa main gauche. Puis, tout en tenant la poêle de l'autre main, elle murmura quelques mots. A l'instant même où la crêpe bondit, Jodie comprit que son vœu allait se réaliser : La crêpe monta incroyablement haut, si haut qu'elle sembla sur le point de s'envoler pendant quelques instants. Il y eut alors un grand moment de silence dans la cuisine.

Puis, tout à coup, elle étincela, , extraordinaire, semblable à un soleil d'or pur, pour retomber ensuite avec légèreté dans la poêle sans même faire un pli !

"Grand-mère, j'ai réussi, ma maman va guérir !"

"Alors, terminons vite la cuisson des crêpes et nous lui en apporterons quelques unes..."

Maman voulut manger sa dernière crêpe dans le jardin, car, d'un coup le soleil avait déchiré le voile de brume.

 Il rayonnait, luisait dans le ciel à présent, comme une grosse crêpe bien chaude et dorée. Le mois de janvier touchait à sa fin et bientôt l'hiver céderait la place au printemps...

Jodie, radieuse découvrit une multitude de perce-neige blancs qui avaient éclos en silence, ici et là, sur la pelouse.

Au loin, elle entendit le chant joyeux de la grive musicienne.

Et quand enfin elle posa le regard sur sa mère, elle fut émerveillée par la transformation.

Les joues de cette dernière avaient légèrement rosi et ses yeux avaient retrouvé la gaieté d'antan. La crêpe soleil...avait fait des prodiges !

http://www.philagora.org/contes/crepe-soleil.htm

Un joli conte pour illustrer cette journée sacrée de la chandeleur. Je vous souhaite une belle et délicieuse journée.

A vos crêpes !

J'ai demandé au vent

Qu'il m'apprenne son chant

J'ai supplié la pluie

De glisser sur ma vie

Et que tous les soleils

En sentinelles veillent

Pour échapper au temps

Qui dévore les ans

J'ai demandé au jour

De faire briller l'Amour

J'ai rencontré les nuits

Aux grimaces d'ennuis

Qui offraient à la lune

Leurs danse sur les brumes

- Et qui dès le matin

Emportaient les chagrins

J'ai demandé aux rêves

De flâner sur les grèves

Afin que leur douceur

Vienne chavirer mon cœur.

Raymonde Andrivon poème protégé par copyright

tiré de la revue aéropage de l'association des poètes de l'amitié DIJON.

Bon dimanche à tous

Avec un vent glacial venu de Sibérie,

Est arrivée la neige qui blanchit la prairie ;

Mille papillons blancs viennent s'abattre sur moi

En recouvrant la terre qui grelotte de froid.

La neige tourbillonne et tombe en abondance

Recouvrant la nature de ses flocons qui dansent.

Un rouge-gorge surpris cherche des vermisseaux

Accompagné de merles et de quelques oiseaux.

Les arbres dépouillés agitent leurs longues branches

Cherchant à repousser cette tornade blanche.

Ils voudraient protéger chaque nid isolé

Ignorant qu'à l'automne ils furent désertés.

Le soleil frileux se cache sous les nuages

Dans un ciel sombre et triste comme les jours d'orage.

La terre s'est endormie dans son manteau d'argent

Elle s'éveillera joyeuse aux baisers du printemps.

Madeleine MONTUPET FALCE

poème protégé par copyright tiré de la revue aéropage de l'association les poètes de l'amitié. DIJON.

Je vous souhaite une bonne journée bien au chaud, soit dans la maison, soit sous un manteau confortable.

Je vous embrasse.