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Par primerose le 22 Janvier 2015 à 09:16
DEVINETTE
Quelle différence y-a-t-il entre les agents de la D D E et les spermatozoïdes ?
Aucune... Ils viennent toujours à plusieurs, mais il n'y en a qu'un qui travaille.
DICTON ABSURDE
Ce n'est pas parce que le ver de terre se tortille qu'il a la colique !
Histoire de pêche
Un petit esquimau va à la pêche. Il fait un trou dans la glace et il entend dans un haut parleur :
"Il ne faut pas pêcher ici, il n'y a pas de poisson".
Le petit esquimau va un peu plus loin, il fait un trou dans la glace et il entend à nouveau :
"il ne faut pas pêcher ici, il n'y a pas de poisson".
Alors il répond : "Mais qui parle ?"
"Ici le directeur de la patinoire".
-:-:-:-:-:-
C'était juste pour vous faire sourire, je vous souhaite une très bonne journée.
Hier c'était la journée des câlins, moi je la fais aujourd'hui
2 commentaires -
Par primerose le 21 Janvier 2015 à 09:32
Chaque lettre a une odeur, chaque verbe, un parfum
Chaque mot diffuse dans la mémoire un lieu et ses effluves.
Et le texte qui peu à peu se tisse, aux hasards conjugués de l'alphabet et de la remembrance, devient alors le fleuve merveilleux, mille fois ramifié et odorant, de note vie rêvée, de notre vie vécue, de notre vie à venir, qui tour à tour nous emporte et nous dévoile.
Je vous souhaite une excellente journée.
8 commentaires -
Par primerose le 19 Janvier 2015 à 09:10
Père Zanotti-Sorkine Prêtre catholique Prédicateur, écrivain, compositeur et chanteur.
De l'amour en éclats Cher Jean, cher Georges, cher Stéphane, cher Bernard, Bien que je sois prêtre et que cet état par le passé vous débectait, permettez-moi de vous appeler par vos prénoms et non par vos noms de guerre. Une façon comme une autre de me sentir votre frère. Certes, vous demeurez Cabu, Wolinski, Charb et Tignous, dessinateurs de profession, crayonneurs d’idées, trublions de vie politique, insulteurs de justes et de coupables, souvent drôles et méchants sous le crayon vulgaire et obsessionnellement blasphémateur du sacré, mais à mon esprit éduqué par le Christ à dépasser les apparences, vous apparaissez plus grands que votre oeuvre, plus grands que vos dessins offerts aux combats rétrécis de la terre. Seule la bonté personnelle qualifie un être et l’ennoblit jusqu’à la moelle, je le crois, et pour cela, je mourrais. Tout le reste n’appartient qu’à la petite histoire qui finit sous le dégueuloir conventionnel des hommages et des récompenses accordés entre hommes, au gré des intérêts particuliers et des partis. Bah ! que tout cela est bas ! Aujourd’hui, préoccupé par plus haut, maintenant que la vie n’est plus un mystère pour vous puisque vous connaissez la vérité tout entière (et Dieu sait si cette connaissance doit désormais susciter en vous non plus votre humour mais votre joie), je viens vous demander un petit coup de main pour la France. Ne me le refusez pas. Amis, auriez-vous la gentillesse de dire un mot au créateur du monde afin qu’il continue de juger avec indulgence ses enfants d’en bas qui le rejettent ou qui prétendent le défendre en tuant leurs semblables ? Faites cela pour nous, je vous en supplie ! Que le Ciel n’abandonne pas la terre, et que les hommes comprennent enfin que travailler à la mort de Dieu dans les consciences ou tuer au nom de Dieu revient à massacrer l’homme lui-même ! Pourriez-vous aussi de vos lumières actuelles éclairer nos intelligences de manière à ce que nous empruntions les chemins par lesquels on peut enrayer les fusils les plus huilés ? Je vous avoue qu’une chose me surprend depuis votre entrée dans la vie éternelle : c’est la glorification unanime de la liberté d’expression que vous auriez honorée magnifiquement jusqu’à mourir pour elle ! Je dirais plus sobrement que vous avez exprimé librement ce que vous pensiez sans jamais vous préoccuper des effets collatéraux que l’expression de VOTRE vérité pouvait créer dans les esprits. C’est ainsi. Pourtant, dans les relations humaines, et en particulier dans la vie conjugale, familiale, et même amicale, nous ne lâchons pas ce que nous pensons sans exercer un certain discernement à la seule fin de ne pas blesser inutilement nos proches. Et cela devrait valoir aussi pour les lointains. La raison de cette retenue n’est pas à chercher bien loin, elle appartient à l’univers de l’amour qui tout simplement ne désire pas blesser. Cette retenue dans le langage, cette réserve bienveillante n’est pas une faiblesse, elle est une intelligence qui protège les liens et qui, en évitant de faire monter le sang à la tête de l’adversaire potentiel, empêche par rebond de le faire jaillir de la tête d’un autre. Cette réserve, tout homme peut la vivre, elle est vraiment à la portée de tous, sauf de l’extrémiste qui donne aux idées plein pouvoir y compris à l’irrespect qui, paraît-il, gagne la partie. Le président de la République n’a pas cessé ces derniers jours d’appeler le peuple français à la vigilance. Encore une idée bien abstraite ! Que faut-il donc faire ? Rester chez soi ? Faire des provisions ? Lire le Coran ? Souscrire à un abonnement à Charlie Hebdo ? J’aurais préféré qu’il demandât humblement à tous les Français de calmer le jeu de la
haine en les suppliant de ne plus blesser la conscience d’autrui au nom d’une liberté d’expression pas assez réfléchie, autrement dit, en nous invitant tous à prendre la résolution de respecter profondément les croyances qui sont chères à des millions de personnes. C’est à ce prix que la paix fera son lit. Chers Jean, Georges, Stéphane et Bernard, votre mort ignominieuse me fait une peine immense et je voudrais qu’elle ne soit pas inutile. Vos caricatures ne méritaient pas de vous tuer, mais elles l’ont fait. D’une certaine façon, vous avez touché de votre humour grinçant les régions les plus viscéralement haineuses de la nature humaine assoiffée de justice et de vengeance, et par là, vous avez provoqué l’avénement de la barbarie. Parce que votre nature était saine, je veux le croire, parce que vous cherchiez sans doute à votre manière le bien commun, parce que vous considériez la liberté d’expression comme un droit devant s’exprimer sans état d’âme, parce que vous étiez au fond restés des enfants qui dessinaient comme tous les enfants tout en jouant à mettre le feu, vous avez oublié la permanence de la cruauté humaine quand elle se met au service d’une cause jugée absolue. Vous avez touché à de l’intouchable, et en réponse, vous qui étiez intouchables de par votre dignité d’homme, vous avez été plus que touchés, abattus en plein coeur. Au-delà de toutes les décisions politiques qui seront prises, je l’espère, pour contrecarrer les actes terroristes, intercédez pour nous, chers Cabu, Wolinski, Charb et Tignous, rendez-nous intelligents et respectueux des croyances d’autrui pour que la France se distingue encore par sa hauteur civilisatrice. Un dernier point qui me tient à coeur : si vous croisiez au Ciel les trois petits enfants qui, lors de l’affaire Merah, ont été assassinés sauvagement, embrassez-les pour moi, et partagez avec eux la gloire qui est la vôtre aujourd’hui. Eux n’ont pas eu droit à une journée de deuil national ni à une manifestation d’envergure. Mais que pouvons-nous y faire ? Ces enfants ne disposaient que de leurs prénoms, ils n’avaient pas de noms de guerre, et ils ne défendaient pas la liberté d’expression ni la cause de certains politiques ! Qu’importe ! Seule la bonté personnelle qualifie un être et l’ennoblit jusqu’à la moelle, je le crois. Pour cela, je mourrais. Allez, chers Cabu, Wolinski, Charb et Tignous, soyez dans la joie de Dieu, continuez votre vie, et éclairez-nous maintenant de vos clartés. Père Zanotti-Sorkine
J'ai reçu cette magnifique lettre pleine d'amour et je la trouve tellement sage, réfléchie que j'étais tenue de la partager avec vous.
Je vous souhaite une belle journée. Ici il pleut, on nous annonce la neige ? On verra bien.
Je vous embrasse
5 commentaires -
Par primerose le 18 Janvier 2015 à 09:34
Allez allez allez Camille
Allez, allez, allez
A chaque coup de rame
Prend la force dans ta taille
Et dans les talons
Allez, allez, allons
A chaque coup de pioche
Prend la force c'est fastoche
De ma chanson
Allez, allez, allons
A chaque coup de crosse
Prends l'écorce du colosse
Et du canasson
Allez, allez, allons
A chaque coup de sabre
Prend la fougue des canailles
Et des moussaillons
Allez, allez, allons
A chaque coup de cloche
Prend le cri des mioches
Et des carillons
Allez, allez, allons
A chaque coup de balle
Prend les confettis du stade
Et celles des champions
Allez, allez, allons
A chaque coup de pioche
Prend la force c'est fastoche
De ma chanson
Pas mal comme chanson n'est-ce pas ? cela sort de l'ordinaire et en dit long...
Bon dimanche
5 commentaires -
Par primerose le 17 Janvier 2015 à 09:56
Du côté de l'amour
Belle musique, belle voix, belle interprétation. J'ai beaucoup aimé la douceur que cela apportait en de telles circonstances.
Alors Valsez..
Je vous souhaite une belle journée de samedi
9 commentaires -
Par primerose le 16 Janvier 2015 à 10:11
Et le talent pour le dire
7 janvier 2015, j'ai pas envie d'aller au lit
Je préfère prendre un stylo car ce soir je suis Charlie
Nos artisans de la liberté ont rencontré leur destinée
Ce soir j'écris pour eux car je sais pas dessiner
Soyons 66 millions à avoir la même idée
Pour que leurs cartouches d'encre à eux ne soit plus jamais vidées
Laissons des traces indélébiles pour que l'avenir puisse savoir
Que leur talent et leur courage ne vivent pas que dans nos mémoires
Ecrivains paroliers dessinateurs graffeurs
Musiciens poètes peintres et sculpteurs
Célébrités anonymes, professionnels et amateurs
Faisons en sorte que cet élan s'affiche plus loin que sur twitter
Des hommes sont morts pour défendre la liberté d'expression
Mais leurs idées doivent rayonner et ne subir aucune pression
Contre l'obscurantisme avec honneur et insolence
A nous de prendre les crayons pour que leur combat ait un sens
J'ai mal à l'être humain, comment en est-on arrivé là ?
Perdue dans c'vacarme la fraternité chante a cappela
La barbarie grandit sans aucune trace de dignité
En 2015 le monde a perdu toute humanité
Je suis Charlie Je suis Charlie Je suis Charlie Je
Si seulement les mots qui viennent pouvaient me faire mentir
Si seulement ce drame abjecte pouvait nous faire grandir
Puissions-nous nous réunir pour croire ensemble à l'embellie
Quoiqu'il advienne j'ai un stylo car ce soir Je suis Charlie
Je suis Charlie Je suis Charlie Je suis Charlie Je
Pardonnez-moi mais j'ai le besoin de continuer à exprimer mon désarroi par rapport à ces évènements monstrueux...
Moi aussi je dis Je suis Charlie, mais cela veut dire pour le respect de la vie, de la liberté d'expression, le droit à la différence, le droit à la religion que j'ai choisie. Par contre je désapprouve tout de même, le manque de respect relatif à la religion des autres, et j'estime qu'on doit faire attention à ne pas blesser. Je vous le dis depuis le début. Ne blessons personne...Je crois qu'on peut dire ou dessiner les choses sans pour autant provoquer et rabaisser les autres. Certes, je ne suis pas caricaturiste... Par mes poèmes j'arrive, et c'est cela seulement qui m'aide, à sortir ce que je ne sais pas dire.
Je vous souhaite une bonne journée. Je vais mieux, doucement mais sûrement... S'Il me manque encore des forces, elles se reconstruisent...Je vous embrasse
9 commentaires -
Par primerose le 14 Janvier 2015 à 10:17
Merci Alain Souchon pour cette émotion partagée
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Tant de processions, tant de têtes inclinées
Tant de capuchon, tant de peurs souhaitées
Tant de démagogues, de Temples, de Synagogues
Tant de mains pressées, de prières empressées
Tant d'Angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Il y a tant de torpeurs
De musiques antalgiques
Tant d'anti-douleurs dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions et tant de mystères
Tant de compassion et tant de revolvers
Tant d'Angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne
Arour Hachem, Inch Allah
Are Krishhna, Alleluia
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes au poing
Toutes les femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n'était que le vieux plaisir
De zigouiller
Et l'Angelus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne
Et l'Angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne
Merci Alain Souchon pour cette magnifique chanson, tellement d'actualité. Et oui bien sûr, nous sommes bien tentés de dire, et là-haut, y a t-il quelqu'un ??? Il y a de quoi être interrogatif et perturbé, n'est-ce pas ?
Je vous souhaite une bonne journée
8 commentaires
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