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Par primerose le 16 Octobre 2016 à 08:45
JEUNE MISS
La fille cadette de Mau
Vient nous voir au bureau.
Entre avec elle un tourbillon,
Elle met un peu d’animation.
Sa jeunesse est une belle chanson ;
Elle mène sa révolution !
Mignonne comme un vrai papillon,
Elle nous livre son émotion.
De la spontanéité elle est l’emblème.
Elle ignore tout de la timidité.
Qu’on ne vienne pas lui poser de problème,
Elle ira sans hésiter le régler.
Si un peintre, un instant, la voyait,
Sa muse, aussitôt, elle deviendrait.
Elle est la Miss du village d’à côté.
Tous les jeunes l’ont élue reine de l’année.
Elle coiffe les mémés,
Leur refait la beauté,
De beaux cheveux bouclés
Dans les tons blond cendré.
A elle seule c’est un bouquet.
De loin je devine son parfum.
Fraîche comme la rosée du matin,
En un jardin, je la verrais.
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright
Mau était une collègue qui se prénommait Marie-Louise. Allez savoir pourquoi sa fille l'appelait "Mau". J'ai trouvé cela très poétique, et la machine à poétiser était lancée...
Depuis Marie-Louise s'en est allée au ciel, cancer galopant, et conséquences des traitements...
Le ciel est tout gris... Oh lala, il va encore tomber des cordes ! J'irai quand même faire mon marché avant.
Je vous souhaite un bon dimanche
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Par primerose le 12 Octobre 2016 à 09:31
Comme nous avons un temps hivernal, voici un poème sur le même thème
LACS EN HIVER
Le charme de ces lacs,
A l’hiver,
Lorsqu’ils sortent de la brume
Dans le jour naissant !
Moments de féerie,
Instants privilégiés
Créateurs d’illusions
Sur nos esprits vagabonds
Bordés d’arbres givrés,
Nimbés de brume,
Semblent sortir d’un rêve
Et leurs contours s’animer.
Un cerf imaginaire
Bramant dans le matin
Au bord de l’eau
M’est apparu l’autre jour
Et depuis, chaque fois
Que je reprends la route
Le charme opère en moi
Et la beauté me saisit.
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright
Je vous souhaite une journée remplie de magie au sein de la nature...
C'est une source merveilleuse de bien être.
Je vous embrasse
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Par primerose le 10 Octobre 2016 à 08:55
JEUNESSE EN SYMPHONIE
3ème prix poésie passion 2ème semestre An 2000
Jeune fille un peu sauvage
Toi qui as fait tant de voyages,
Te voilà qui devient sage !
Aurais-tu chassé les orages ?
Derrière toi sont les mirages,
Tu as découvert le partage.
Il fallait que tu surnages.
Serait ce que tu prends de l’âge ?
Ta jeunesse est une symphonie.
Cela commence comme une maladie,
Peut parfois ressembler à la magie,
Mais toujours s’appeler la vie.
Elle se déguste comme un fruit
Délicat, juteux, plein de saveur.
Si un beau jour elle s’enfuit
Tu sauras en garder la couleur.
Continues à grandir ma chérie
Dans notre monde, il y a tellement à faire !
Apprendre, Et puis vivre les folies
Tes rires et tes chants refleuriront la terre.
Marie-Annick COLNOT (Primerose)poème protégé par copyright
(receuil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS Médaille d'argent des joutes littéraires de Côte d'or)
Beaucoup de jeunes peuvent se retrouver dans ce texte... Ou bien nous qui les voyons grandir les reconnaîtrons-nous ici ?
Je vous souhaite une bonne journée
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Par primerose le 5 Octobre 2016 à 08:43
L’HIVER ARRIVE
Les jours raccourcissent
L’hiver arrive
Des centaines d’hirondelles
S’assemblent
Sur les câbles électriques
Bientôt elles partiront
Mais elles doivent d’abord se préparer
Répéter cent fois la même scène
Apprendre aux jeunes hirondeaux
A déployer leurs ailes
Après leur départ
Les jours s’amenuiseront
De plus en plus
Se succèderont
Dans la grisaille
Mais à leur retour
Le soleil éclatera
Le jardin resplendira
Et Matthieu qui s’éveille
Gazouillera
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright
Tiré de mon recueil "heures bonheurs fleurs couleurs" médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002
J'avais écrit ce poème pour la naissance de Matthieu qui va bientôt avoir 16 ans.
Il est en 1ère SVT dans le but de devenir Vétérinaire.
Le temps passe...
Les automnes, et les hivers aussi.
Bonne journée
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Par primerose le 10 Septembre 2016 à 09:15
FEERIES DE L’ARMADA
1er prix de poésie sur les sites et paysages de France An 2000
Dans le petit matin brumeux
LA SEINE
Comme par magie
S’est parée
D’une myriade de voiliers.
Pour quelques jours
Fantastiques
Les Seigneurs de la Mer
Ont conquis
Son univers.
Et claquent les amarres
Dans la courbe du méandre !
Et bruissent les toiles dépliées,
Ailes d’archanges
Déployées dans l’azur !
Voiles blanches
Gonflées
Aux vents des marées
Parures éblouissantes
Des voiliers.
Cortège aux harmonies célestes
Glissant majestueusement
Sur le fleuve enflammé
En un ballet
Grandiose.
Un parfum enivrant
Parfum d’aventure
Vole dans l’espace.
C’est celui
De l’ARMADA.
L’émotion chavire les cœurs
Avive les couleurs
Sous un soleil d’apparat.
Les quais sont animés
Des plus belles ardeurs.
C’est un spectacle féerique
Qui se joue
Chaque jour
Devant la bienveillante
Cathédrale de ROUEN.
Mais l’ARMADA doit repartir
C’est l’heure
Des adieux.
Il faut rejoindre LE HAVRE
Pour la grande parade.
Du haut des vergues
Les marins saluent
La foule enthousiaste
Et leur hommage
Grave le souvenir dans tous les cœurs.
Semblables aux anges qui s’envolent
Avec légèreté
Les voiliers se sont éloignés des quais
Prenant leur essor
Sur le fleuve endimanché.
Les quais sont désertés
La Seine est attristée
Les Seigneurs de la Mer ont disparu
Laissant le rêve dans leur sillage
Tel un mirage qui s’évanouit.
Marie-Annick COLNOT poème protégé par copyright
Un poème bien récompensé en l'an 2000...
Avez-vous déjà vu l'Armada ?
C'est vraiment un ballet inoubliable sur la Seine.
Je vous embrasse
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Par primerose le 27 Juillet 2016 à 08:31
TA VOIE
3ème prix du concours de poésie la Toison d’or Année 2000
Médaille de bronze du concours de la poésie contemporaine Française An 2000
Tu cherchais dans ton cœur
Au plus profond de toi,
D’où venait ta langueur
Et puis, surtout pourquoi
Tout semblait dérailler
Dans ton monde éraillé.
Tu cherchais dans ton cœur
D’où venait cette voix
Qui souvent te parlait,
Ce feu qui te brûlait,
Cette envie de comprendre,
Ce désir de t’épandre.
Tu as ouvert ton cœur,
Tu as ouvert tes bras,
A celui qui passait,
Qu’on appelle son prochain.
Son regard t’appelait,
Il te tendait la main.
Tu as donné ton cœur,
Tu as rivé tes pas,
A celui qui t’appelait,
Qu’on appelle le Très-Haut.
Et la voix te disait :
« Besoin de toi, là haut ».
Et soudain, dans ton cœur,
Le feu s’est embrasé.
Ta tête te chantait
Un grand air effréné.
Tout en toi le savait,
Dieu te faisait sa Loi .
S’ouvre la route pour l’amour
A tes frères sans amour.
Ton chemin sera beau,
Ton chemin sera dur.
Comme sous un ciel d’azur
Le soleil sera chaud.
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright
J'ai retrouvé pourquoi je connais cette ville. Mon ex était normand... L'un de ses neveux, récemment ordonné prêtre, avait été nommé là-bas en premier poste, dans ce quartier très chaud de Rouen. Et j'avais écrit pour lui ce poème, lors de son ordination.
Je ne sais pas s'il est toujours là-bas.
Je pense qu'il est juste de dédier ce poème à ce prêtre assassiné, autant qu'à tous les prêtres qui donnent toute leur vie pour que le monde aille mieux. Ils donnent ce qu'ils peuvent ! Celui ci a donné sa vie...
Le chemin sera dur, le chemin sera chaud
S'ouvre la route pour l'amour...
Repose en Paix, mon Père
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Par primerose le 23 Juillet 2016 à 09:02
UNE LUMIERE, UNE FLAMME, UN BRASIER
Diplôme du Grand prix national de poésie Paul Valéry et Louise de Vilmorin 1999
Diplôme du concours de poésie contemporaine française 1999
Il était une fois, une petite lumière.
Elle était tellement discrète et si menue,
Que celui, qui, au fond de lui la possédait,
L’ignorait, la laissait vivoter sans matière.
Un jour, bien fatigué, pensant à se soustraire,
A cette vie, vide de sens, sans aucun but,
Eût l’idée de chercher à qui il ressemblait.
Peut-être, tout à côté, trouverait-il un frère ?
Cette nuit là, un sommeil profond l’envahit...
Une voix lui parlait, toute faible, telle un souffle.
Mais son regard, en vain, en cherchait l’origine.
Plus il la cherchait, plus il l’entendait aussi.
Elle lui disait, qu’il faisait erreur de chemin,
Qu’il dispersait ses forces en faisant mille efforts,
Afin de trouver au dehors des réconforts,
Au lieu de les chercher en ses trésors intimes.
C’est alors, qu’il découvrit cette flamme infime,
Qui tout à coup, s’enflait en un plaisir malin,
L’illuminait d’une énergie que rien n’essouffle,
En s’animant, mue par une présence divine.
Au milieu de ce songe dont il cherchait le sens,
Il vit, autour de lui, mille flammes brûler.
On aurait dit que chacune d’elle était partie
D’un feu immense qui embrasait l’humanité.
Et chaque flamme paraissait contenir l’essence
Nécessaire à illuminer le monde entier,
Dégageant même force et luminosité,
Comme si, à elle seule, elle était le brasier !
Soudain, l’une des flammes se mit à lui parler :
« J étais en toi dès le premier jour de ta vie ;
L’on m’a chargé au fil du temps, de te guider,
Mais bien souvent, tu refusais de m’écouter.
Je suis très minuscule partie de Celui
Que, depuis l’éternité, on appelle DIEU.
Il s’est ainsi multiplié à l’infini,
Pour que chacun, au cœur de lui, possède Vie.
Car, il voulait vous partager son harmonie,
Certitude d’amour et de félicité.
Puisque si petit peu de Lui te soit donné,
Cette minime parcelle renferme en elle : DIEU ».
Au réveil, l’homme arborait un visage heureux.
Frères et amis venaient le voir, souvent soucieux.
Il leur disait : « Soyez sans crainte, j’ai changé
Car j’ai trouvé à quel endroit Dieu s’est caché ».
Marie-Annick COLNOT (Primerose)
Recueil les secrets du Vent, troisième prix Stephen Liégeard, poème protégé par copyright
Il nous faut continuer à être forts. Il s'ajoute une détresse encore avec l'attentat de Munich. Prions pour eux...
Que cessent ces horreurs, cette folie...
Je vous embrasse
5 commentaires
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