•  

    Jeune Miss

     

    JEUNE MISS 

    La fille cadette de Mau

    Vient nous voir au bureau.

    Entre avec elle un tourbillon,

    Elle met un peu d’animation.

     

    Sa jeunesse est une belle chanson ;

    Elle mène sa révolution !

    Mignonne comme un vrai papillon,

    Elle nous livre son émotion.

     

    De la spontanéité elle est l’emblème.

    Elle ignore tout de la timidité.

    Qu’on ne vienne pas lui poser de problème,

    Elle ira sans hésiter le régler.

     

    Si un peintre, un instant, la voyait,

    Sa muse, aussitôt, elle deviendrait.

    Elle est la Miss du village d’à côté.

    Tous les jeunes l’ont élue reine de l’année.

     

    Elle coiffe les mémés,

    Leur refait la beauté,

    De beaux cheveux bouclés

    Dans les tons blond cendré.

     

    A elle seule c’est un bouquet.

    De loin je devine son parfum.

    Fraîche comme la rosée du matin,

    En un jardin, je la verrais.

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

     

    Mau était une collègue qui se prénommait Marie-Louise. Allez savoir pourquoi sa fille l'appelait "Mau". J'ai trouvé cela très poétique, et la machine à poétiser était lancée...

    Depuis Marie-Louise s'en est allée au ciel, cancer galopant, et conséquences des traitements...

     

    Le ciel est tout gris... Oh lala, il va encore tomber des cordes ! J'irai quand même faire mon marché avant.

    Je vous souhaite un bon dimanche

     

     

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  • Lacs en hiver

    Comme nous avons un temps hivernal, voici un poème sur le même thème

    LACS EN HIVER

     

    Le charme de ces lacs,

    A l’hiver,

    Lorsqu’ils sortent de la brume

    Dans le jour naissant !

     

    Moments de féerie,

    Instants privilégiés

    Créateurs d’illusions

    Sur nos esprits vagabonds

    Bordés d’arbres givrés,

    Nimbés de brume,

    Semblent sortir d’un rêve

    Et leurs contours s’animer.

     

    Un cerf imaginaire

    Bramant dans le matin

    Au bord de l’eau

                                   M’est apparu l’autre jour                              

     

    Et depuis, chaque fois

    Que je reprends la route

    Le charme opère en moi

     

    Et la beauté me saisit.

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

     

    Je vous souhaite une journée remplie de magie au sein de la nature...

    C'est une source merveilleuse de bien être.

    Je vous embrasse

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  •  

     

    JEUNESSE EN SYMPHONIE

    3ème prix poésie passion 2ème semestre An 2000 

    Jeune fille un peu sauvage

    Toi qui as fait tant de voyages,

    Te voilà qui devient sage !

    Aurais-tu chassé les orages ?

     

    Derrière toi sont les mirages,

    Tu as découvert le partage.

    Il fallait que tu surnages.

    Serait ce que tu prends de l’âge ?

     

    Ta jeunesse est une symphonie.

    Cela commence comme une maladie,

    Peut parfois ressembler à la magie,

    Mais toujours s’appeler la vie.

     

    Elle se déguste comme un fruit

    Délicat, juteux, plein de saveur.

    Si un beau jour elle s’enfuit

    Tu sauras en garder la couleur.

     

    Continues à grandir ma chérie

    Dans notre monde, il y a tellement à faire !

    Apprendre, Et puis vivre les folies

    Tes rires et tes chants refleuriront la terre. 

     

    Marie-Annick COLNOT  (Primerose)poème protégé par copyright

    (receuil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS Médaille d'argent des joutes littéraires de Côte d'or)

     

     

    Beaucoup de jeunes peuvent se retrouver dans ce texte... Ou bien nous qui les voyons grandir les reconnaîtrons-nous ici ?

    Je vous souhaite une bonne journée

     

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  • Poème l'hiver arrive

     

    L’HIVER ARRIVE

     

    Les jours raccourcissent

    L’hiver arrive

    Des centaines d’hirondelles

    S’assemblent

    Sur les câbles électriques

     

    Bientôt elles partiront

    Mais elles doivent d’abord se préparer

    Répéter cent fois la même scène

    Apprendre aux jeunes hirondeaux

    A déployer leurs ailes

     

    Après leur départ

    Les jours s’amenuiseront

    De plus en plus

    Se succèderont

    Dans la grisaille

     

    Mais à leur retour

    Le soleil éclatera

    Le jardin resplendira

    Et Matthieu qui s’éveille 

    Gazouillera

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

    Tiré de mon recueil "heures bonheurs fleurs couleurs" médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002

     

    J'avais écrit ce poème pour la naissance de Matthieu qui va bientôt avoir 16 ans.

    Il est en 1ère SVT dans le but de devenir Vétérinaire.

    Le temps passe...

    Les automnes, et les hivers aussi.

    Bonne journée

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  • L'ARMADA

     

    FEERIEDE L’ARMADA

     1er prix de poésie sur les sites et paysages de France An 2000

     

    Dans le petit matin brumeux

    LA SEINE

    Comme par magie

    S’est parée

    D’une myriade de voiliers.

     

    Pour quelques jours

    Fantastiques

    Les Seigneurs de la Mer

    Ont conquis

    Son univers.

     

    Et claquent les amarres

    Dans la courbe du méandre !

    Et bruissent les toiles dépliées,

    Ailes d’archanges

    Déployées dans l’azur !

     

    Voiles blanches

    Gonflées

    Aux vents des marées

    Parures éblouissantes

    Des voiliers.

     

    Cortège aux harmonies célestes

    Glissant majestueusement

    Sur le fleuve enflammé

    En un ballet

    Grandiose.

     

    Un parfum enivrant

    Parfum d’aventure

    Vole dans l’espace.

    C’est celui

    De l’ARMADA.

     

    L’émotion chavire les cœurs

    Avive les couleurs

    Sous un soleil d’apparat.

    Les quais sont animés

    Des plus belles ardeurs.

     

    C’est un spectacle féerique

    Qui se joue

    Chaque jour

    Devant la bienveillante

    Cathédrale de ROUEN.

     

    Mais l’ARMADA doit repartir

    C’est l’heure

    Des adieux.

    Il faut rejoindre LE HAVRE

    Pour la grande parade.

     

    Du haut des vergues

    Les marins saluent

    La foule enthousiaste

    Et leur hommage

    Grave le souvenir dans tous les cœurs.

     

    Semblables aux anges qui s’envolent

    Avec légèreté

    Les voiliers se sont éloignés des quais

    Prenant leur essor

    Sur le fleuve endimanché.

     

    Les quais sont désertés

    La Seine est attristée

    Les Seigneurs de la Mer ont disparu

    Laissant le rêve dans leur sillage

    Tel un mirage qui s’évanouit.

     

     

    Marie-Annick COLNOT poème protégé par copyright

     

    L'ARMADA

    Un poème bien récompensé en l'an 2000...

    Avez-vous déjà vu l'Armada ?

    C'est vraiment un ballet inoubliable sur la Seine.

    Je vous embrasse

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  • Hommage au prêtre de St Etienne du Rouvray

    TA VOIE

    3ème prix du concours de poésie la Toison d’or Année 2000

    Médaille de bronze du concours de la poésie contemporaine Française An 2000

     

    Tu cherchais dans ton cœur

    Au plus profond de toi,

    D’où venait ta langueur

    Et puis, surtout pourquoi

    Tout semblait dérailler

    Dans ton monde éraillé.

     

    Tu cherchais dans ton cœur

    D’où venait cette voix

    Qui souvent te parlait,

    Ce feu qui te brûlait,

    Cette envie de comprendre,

    Ce désir de t’épandre.

     

    Tu as ouvert ton cœur,

    Tu as ouvert tes bras,

    A celui qui passait,

    Qu’on appelle son prochain.

    Son regard t’appelait,

    Il te tendait la main.

     

    Tu as donné ton cœur,

    Tu as rivé tes pas,

    A celui qui t’appelait,

    Qu’on appelle le Très-Haut.

    Et la voix te disait :

    « Besoin de toi, là haut ».

     

    Et soudain, dans ton cœur,

    Le feu s’est embrasé.

    Ta tête te chantait

    Un grand air effréné.

    Tout en toi le savait,

    Dieu te faisait sa Loi .

     

    S’ouvre la route pour l’amour

    A tes frères sans amour.

    Ton chemin sera beau,

    Ton chemin sera dur.

    Comme sous un ciel d’azur

    Le soleil sera chaud.

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

     

     

    Hommage au prêtre de St Etienne du Rouvray

    J'ai retrouvé pourquoi je connais cette ville. Mon ex était normand... L'un de ses neveux, récemment ordonné prêtre, avait été nommé là-bas en premier poste, dans ce quartier très chaud de Rouen. Et j'avais écrit pour lui ce poème, lors de son ordination.

     Je ne sais pas s'il est toujours là-bas.

    Je pense qu'il est juste de dédier ce poème à ce prêtre assassiné, autant qu'à tous les prêtres qui donnent toute leur vie pour que le monde aille mieux. Ils donnent ce qu'ils peuvent ! Celui ci a donné sa vie... 

    Le chemin sera dur, le chemin sera chaud

    S'ouvre la route pour l'amour...

    Repose en Paix, mon Père

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    Une lumière, une flamme, un brasier

    UNE LUMIERE, UNE FLAMME, UN BRASIER

    Diplôme du Grand prix national de poésie Paul Valéry et Louise de Vilmorin 1999

    Diplôme du concours de poésie contemporaine française 1999

     

    Il était une fois, une petite lumière.

    Elle était tellement discrète et si menue,

    Que celui, qui, au fond de lui la possédait,

    L’ignorait, la laissait vivoter sans matière.

     

    Un jour, bien fatigué, pensant à se soustraire,

    A cette vie, vide de sens, sans aucun but,

    Eût l’idée de chercher à qui il ressemblait.

    Peut-être, tout à côté, trouverait-il un frère ?

     

    Cette nuit là, un sommeil profond l’envahit...

    Une voix lui parlait, toute faible, telle un souffle.

    Mais son regard, en vain, en cherchait l’origine.

    Plus il la cherchait, plus il l’entendait aussi.

     

    Elle lui disait, qu’il faisait erreur de chemin,

    Qu’il dispersait ses forces en faisant mille efforts,

    Afin de trouver au dehors des réconforts,

    Au lieu de les chercher en ses trésors intimes.

     

    C’est alors, qu’il découvrit cette flamme infime,

    Qui tout à coup, s’enflait en un plaisir malin,

    L’illuminait d’une énergie que rien n’essouffle,

    En s’animant, mue par une présence divine.

     

    Au milieu de ce songe dont il cherchait le sens,

    Il vit, autour de lui, mille flammes brûler.

    On aurait dit que chacune d’elle était partie

    D’un feu immense qui embrasait l’humanité.

     

    Et chaque flamme paraissait contenir l’essence

    Nécessaire à illuminer le monde entier,

    Dégageant même force et luminosité,

    Comme si, à elle seule, elle était le brasier !

     

    Soudain, l’une des flammes se mit à lui parler :

    « J étais en toi dès le premier jour de ta vie ;

    L’on m’a chargé au fil du temps, de te guider,

    Mais bien souvent, tu refusais de m’écouter.

     

    Je suis très minuscule partie de Celui

    Que, depuis l’éternité, on appelle DIEU.

    Il s’est ainsi multiplié à l’infini,

    Pour que chacun, au cœur de lui, possède Vie.

     

    Car, il voulait vous partager son harmonie,

    Certitude d’amour et de félicité.

    Puisque si petit peu de Lui te soit donné,

    Cette minime parcelle renferme en elle : DIEU ».

     

    Au réveil, l’homme arborait un visage heureux.

    Frères et amis venaient le voir, souvent soucieux.

    Il leur disait : « Soyez sans crainte, j’ai changé

    Car j’ai trouvé à quel endroit Dieu s’est caché ».

     

    Marie-Annick COLNOT (Primerose)

     

    Recueil les secrets du Vent, troisième prix Stephen Liégeard, poème protégé par copyright

    Une lumière, une flamme, un brasier

    Il nous faut continuer à être forts. Il s'ajoute une détresse encore avec l'attentat de Munich. Prions pour eux...

    Que cessent ces horreurs, cette folie...

    Je vous embrasse

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