• Quand on cueille les pommes

    Doux moments de l’automne

    Quand on cueille les pommes.

    Au verger tout m’étonne :

    De ses fruits, les arômes,

    Et l’oiseau qui marmonne

    En balbutiant des psaumes.

     

    Sur la terre vigneronne,

    Vois, le raisin qui foisonne ;

    Loin des journées monotones,

    Les couleurs chaudes rayonnent ;

    L’or et le pourpre fusionnent,

    Rien encore, ne frissonne. 

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

     

    Je sais, je sais, je vous l'ai déjà mis ce poème, mais je l'aime bien et il va bien avec ma création. 

    Passez une bonne journée

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  • UN CONTE QUE J'AI ECRIT IL Y A BIEN LONGTEMPS

    CHRISTOPHINE, GRACIELLE ET MERTAPLACE, 

    Dans une horrible forteresse, vivait, il y a cent années, une malheureuse jeune femme accablée par le destin. 

    Au cœur d’un dur hiver, petite drôlesse heureuse de vivre, elle avait vu son père partir sans un regret, d’une allure fière, pour un pays très éloigné dont personne n’avais jamais pu faire le chemin à l’envers. 

    Depuis, son regard s’était lourdement assombri et son sourire avait disparu. Son frère qui l’aimait, la consolait gentiment pensant que le temps effacerait cette tristesse. 

    Ainsi, notre douce Christophine traînait ses heures solitaires par les forêts avoisinantes, à l’affût dans les clairières d’une lumière pour éclairer sa vie. 

    Puis les années passant, comme tous les enfants, elle dût s’en aller à l’école, apprendre avec les autres, les sciences, les chiffres, les lettres et le sens des paroles. Cela lui avait semblé plus que difficile bien que, au bout du compte, elle se révéla douée et eût vite réalisé mille prouesses, sans pour autant faire preuve d’orgueil. 

    Elle était devenue belle avec au fond des yeux du mystère. Partout où elle passait, on lui accordait, un assez agréable caractère. Avec, en plus de cela, un sens de l’amitié exemplaire. 

    Au cours de ses sorties avec les jeunes de son âge, elle fit la connaissance d’un garçon du voisinage qui après avoir bien folâtré vint lui parler de mariage. 

    Ensemble, ils connurent des jours bienheureux. Le temps semblait avoir comblé enfin les peurs et les regrets passés. Autour d’eux, il n’y avait que des envieux. 

    Mais ce garçon irrésistible était très impatient... Et lorsque la tendre Christophine perdit un beau matin confiance en un avenir devenu sombre, il reprit, sans essayer de comprendre, goût aux plaisirs badins. 

    Petit à petit Christophine retombait en angoisses en essayant de conjurer cette gluante poisse qui s’acharnait sur elle. Mais, son ami, au lieu de lui tenir la main, lui répétait sans cesse, je vais partir demain !...Partir....Partir... 

    Dans la tête de cette princesse, n’existait plus aucun équilibre. La peur de perdre son mari en plus de son travail, hantait les fibres de son cerveau continuellement empli de tumulte. C’est ainsi, que son esprit, mené par une force occulte, la poussa à décider que cet homme infidèle devait mourir ! Alors, à la levée du jour, elle se mit en quête d’un mal qui le ferait pourrir !... 

    Une fois chose faite, et au matin, découvrant sa démence, elle tenta de porter fin à sa propre vie. Son frère qui, à cet instant passait, appela du secours et la maison en carnage fut aussitôt envahie par les gens de la police qui voulurent la punir toujours.

    Et depuis ce temps, elle croupit dans une oubliette de la forteresse... Plus trace de ses autres amis, et ses jours ne sont  qu’instants de détresse… 

    Guérie de sa maladie, elle veut elle-même, s’imposer une sentence :

    Refuser définitivement tout droit à l’espoir,

    Rejeter tout ce qui revêt le charme de l’innocence, car cela lui parait être le comble de l’indécence.

    S’exclure de toute forme de bonheur éternellement. 

    Si elle avait pu, c’est la potence qu’elle se serait elle-même choisie. 

    Elle pense ainsi payer sa dette à ceux qui maintenant la rejettent, ne s’accordant aucune espérance lorsqu’il lui serait permis de sortir.

    - :- :- :- :- :- :- 

    Cependant, elle ignorait, que cachée dans la maison de son enfance, dormait la plus adorable des fées, endormie par le maléfice d’une sorcière...

    Cette fée s’appelait Gracielle. Ce prénom lui avait été donné du fait des grâces que le ciel avait bien voulu lui accorder. 

    Elle avait été endormie par la méchante sorcière qui répondait au nom très bizarre de Mertaplace. Celle-ci ne prenait plaisir qu’à jeter partout misère et, son but était de voler aux autres leur place... 

    Mais un enchantement avait sauvé Gracielle. Et voici qu’à l’aube du mille cent dix neuvième jour, notre charmante fée sortit de son sommeil, et par télépathie apprit sans plus de détour, ce qu’avait voulu dire le mot horreur. 

    Elle constata froidement, que par la faute de madame Mertaplace, celle qu’elle voulait protéger, avait succombé à une terrible fatalité. 

    Christophine croupissait en enfer ! 

     Gracielle décida que la pauvre désespérée avait suffisamment souffert. Il fallait la sauver de cet envoûtement... Allez savoir si Mertaplace ne s’était pas mêlée de faire place nette, afin de pouvoir s’installer... 

    Le plus dur allait être, elle en convenait, de faire entendre à cette entêtée princesse que cette partie de sa vie appartenait au passé et qu’à l’avenir, elle serait à ses côtés pour la guider dans la sagesse. 

    Gracielle prit alors la décision d’offrir à Christophine, quatre dons : 

    Le premier serait de donner à sa vie la forme d’une promesse. 

    Quant au second, il concernait Mertaplace : Elle aurait la hardiesse de transformer cette dernière en âme pleine de bonté, et lui confierait ensuite, avec mission de chaperon, la triste Gracielle.. 

    Le troisième consisterait à lui insuffler la patience dont elle aurait besoin, sans compter sur quelconque indulgence de ses pareils face aux très nombreuses difficultés qu’elle rencontrerait inévitablement. 

    Et le dernier lui permettrait d’admettre enfin que le pardon existe et a été créé pour laisser place à l’espérance d’une autre tranche de destin... 

    Il fallait donc sans plus attendre, jeter un sort à Mertaplace... 

    Armée de sa baguette magique la bonne fée s’en fût, énergique, à la sorcière expliquer la leçon et ouvrir la porte de la prison...

    Cela fut loin d’être facile, il fallut se réintégrer, mais après quelques dures années, l’on put apercevoir, graciles, dans les bras de Christophine, deux fillettes simplement divines.

     

    Ainsi, fût créé l’avenir, le ciel avait changé de couleur.

    On a pouvoir de modifier la trame du destin, et de créer une vie qui ressemble au bonheur......

     

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

    :-:-:--:-:-

    Bien sûr ces mots m'ont été inspirés par des faits cruels ; je voulais ici recréer l'espoir dans le coeur d'une personne désespérée.

    Petite morale sur le bonheur.

    Je vous souhaite une bonne journée

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  •  

    AÏE AÏE AÏE...

    AIE  AIE  AIE 

    J’ai mal au dos

    J’ai mal aux genoux

    J’ai mal partout

     

    J’ai mal au cou

    J’ai mal aux os

    J’ai mal partout

     

    Mes reins déchantent

    Un train serpente

    Dans mon ventre

    J’ai mal partout

     

    J’suis fatigué

    La pollution, trop de travail

    M’épouvante

    C’est une vie d’ fous

     

    Mes jambes s’mélangent

    La nuit j’entends

    Chanter les anges

    Mais moi j’m’en fous

     

    L’ sommeil s’enfuit bien loin,

    Plus loin

    Même si j’m’en fous

    C’est une vie d’fous

     

    Ma langue tourne encore très bien

    La tirerai bien au destin

    J’ai mal partout,

     

    Mais la vie d’fous

    J’en prendrai bien encore un bout

    Même si j’m’en fous

    J’ai mal partout  

    Marie-Annick COLNOT (Primerose)  poème protégé par copyright

     

    Un peu d'humour pour commencer cette journée. Et oui ! tirons la langue au destin, et prenons encore un bout de cette vie de fous.

    Je ne m'en lasse pas de cette vie, des bobos si...quand même un peu, on finit par s'en lasser vraiment, mais si même avec eux je peux continuer encore, alors je n'hésite pas une seconde, tant que je tiens debout.

    Y a si longtemps que j'ai mal partout ! C'est un vieux poème ressorti de ma cassette secrète...

    Passez une bonne journée

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  •  

    souvenir...

    encore un poème tiré de mon tiroir perso...

    PARRAIN

    PARRAIN 

    Quel grand bonheur, à chaque fois, de le revoir,

    Ses yeux emplis de joie plissés

    Sur son sourire plein de bonté.

    De mon amour d’enfant toujours auréolé,

    Ce doux héros de mon enfance délaissée.

     

     

    Lui à qui j’ai attribué tous les pouvoirs

    Lorsque, petite fille attristée,

    Pour m’enfuir de mes peines je rêvais.

    Au milieu de certaines longues journées,

    Sans l’expliquer, je savais qu’il viendrait !

     

     

    C’était l’air du dehors qui entrait !

    Plus fort que tout, à croire qu’il savait !

    Alors toute tristesse s’envolait.

    Je m’en souviens encore, il souriait.

    Comment décrire ces heures merveilleuses ?

     

     

    Et mon amour va aussi à Renée,

    D’ailleurs, Je l’appelais marraine,

    Qui d’aussi loin qu’il m’en souvienne,

    Pas une seule fois n’aurait voulu manquer

    De venir avec lui me rendre heureuse.

     

     

    Est-il besoin de leur dire merci ?

    A tous les deux, c’est vrai, mon cœur sourit.

    Encore mille fois les regarder

    Vivre sereins de longues années.

     

     Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

     

    Dans l'enfance, nous idéalisons tous plus ou moins une personne particulière.

    Mon parrain est parti depuis déjà de nombreuses années, son épouse en maison de retraite vit mal ce transfert de demeure.

    Mon parrain était l'un de mes cousins germains. Je n'aurais jamais voulu d'autre Parrain. J'ai été gâtée par sa présence et ses attentions.

     

    Je vous souhaite une bonne journée

     

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  • Je le ressors, ce poème de mes petites archives... Le Don du sang c'est important ! Pensez-y, si vous êtes en état de le faire. Vous avez le pouvoir de sauver des vies

    PERLES DE VIE - LE DON DU SANG

    PERLES DE VIE 

    Une goutte de sang

    C’est une perle ;

    Perle précieuse,

    Sève de vie.

     

    Elle rutile

    Rouge ardent,

    Eclatant,

    Couleur de vie.

     

    Un bocal de sang

    C’est un don

    Utile et bienfaisant ;

    Ferment de vie.

     

    Donner son sang

    C’est un acte généreux,

    Responsable, altruiste ;

    C’est ... sauver une vie. 

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) 

     

    S

     

    Je vous souhaite à tous une bonne journée

     

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  • Un souvenir de 14 juillet

    14 JUILLET A DIJON 

    Pluie astrale

    Gerbes étincelantes

    Ciel zébré

    D’éclairs fulgurants

     

    Nuit de Noël en juillet

    Telle un sapin enguirlandé

    Illuminé d’étoiles pétillantes

     

    Lampion gigantesque

    Geyser de poudre d’or

    Florissimo éblouissant

    Feu d’artifice époustouflant

     

     Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

     

    Je ressors mes petits poèmes que je ne savais pas où classer, donc groupés dans un dossier divers.

    Après tout, ils en valent bien d'autres.

    Amusez vous ce soir ou demain pour cette fête nationale.

    Pour finir je ne pars que demain.

    A bientôt

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  • Une ballade,

    Une ballade, un souvenir

    LA BALLADE DE LOLITA 

    De ballade en ballade

    Tu nous promènes

    Au pays

    Des gens heureux

     

    Un p’tit coin d’paradis

    S’illumine

    Quand tu chantes

    Sur tes rimes

    Normandes

     

    Avec LENORMAND

    Tu rêves aux jours d’antan

    Sur les accords effrénés

    D’une guitare démente

     

    Vaches normandes

    Noires et blanches

    Brunes et blanches

    Peu nous importe la couleur

    Tes refrains nous enchantent

     

    C’est pas ta faute

    Si quand tu te sublimes

    En chantant LOLITA

    Tu vaux bien à nos yeux

    FABIAN OU SEGARA

     

    On se prend à ton  jeu

    Ta voix juste et rythmée

    Aurait place sous le ciel d’OLYMPIA

     

    Du temps de TRENET

    Tu aurais mérité

    Le nom de Belle qui fait danser

    Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright

     

    Un souvenir : souvent l'on donne beaucoup et offre toute notre gentillesse pour ne recevoir que des coups d'épée dans le dos.

    Les souvenirs c'est cela aussi ; il ne faut pas les effacer mais au contraire s'en servir pour devenir meilleur, et ne pas reproduire les erreurs.

    J'ai donné le meilleur, je n'en ai pas été récompensée, mais je ne regrette rien. J'ai été moi-même tout simplement, sans rien calculer, et sans doute recommencerais-je si cela était à refaire.

    Mon seul regret c'est l'amour inconditionnel d'enfants, amour que l'on m'a volé. Je fonds toujours devant les enfants, et ils me le rendent bien, le plus souvent. Et çela, c'est le plus beau des cadeaux.

     

     

     

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