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Je reste traumatisée par l'épisode des souris de l'an dernier, que je redoute encore cette année. Et lorsqu'on voit la pluie qu'il a pu encore tomber, rien que cette nuit, ça m'angoisse !
Depuis le temps que ça me cogitait dans la tête, j'ai écrit un poème à ce sujet. Je trouve qu'il est opportun de vous le livrer aujourd'hui, après la nuit terrible que nous venons de passer.
Des orages violents, tonitruants se sont acharnés sur le village. C'était tout proche, sûrement concentré uniquement ici. Cela a duré au moins 3 heures. Quel vacarme ! On entendait la pluie dévaler avec force dans les rues. C'est effrayant, terrifiant ! Je crains que la foudre ne soit tombée plusieurs fois à différents endroits du village... ON est content quand cela s'arrête ! Du coup le temps de sommeil a été bien abrégé...Et les crampes...Oh la la, sacrée nuit !
Le ciel est blanc de chez blanc ce matin, je me demande si on peut aborder au marché aux puces ? Cela va être boueux ! quoiqu'ici tout sèche très vite ! Je vais voir...
Je vous souhaite une bonne journée à tous, et si vous avez des peines, des soucis, que cette journée vous apporte de l'apaisement. A demain.
Comme vous le constaterez, j'ai mis ma note d'humour.
IL PLEUT, IL FLOTTE
Il pleut, il flotte,
Les flaques d’eau clapotent
Et je grelotte.
Puis-je me ra-boulote.
Torrent dévalant la gouttière,
Claquant sur la ferraille,
Indélicate quincaillière
Qui martèle et mitraille.
L’humidité s’invite,
Se moquant bien des portes.
Les gouttes d’eau crépitent,
Entraînant une escorte…
Mesdames les souris s’abritent,
Entrent dans nos logis,
Et sans gêne, elles effritent
Nos meubles et nos abris.
J’aimerais des colocataires,
Mieux élevées et plus discrètes ;
Si possible célibataires,
Simples, gentilles, bien proprettes.
Sortez mesdames maquerelles,
Vilaines bestioles infâmes,
J’empoisonnerai vos écuelles.
Pour calmer le stress que je blâme.
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright. 30 avril 2015
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L'ARBRE
De la cendre à la sève
De l'enfoui au renouveau
Transmission de savoir en savoir
De la puissance à l'inconnu
De la grandeur à l'infini petit
Nous avons tous été un arbre, une branche, une feuille
En d'autres contrées, en d'autres saisons
Le souvenir se perpétue de jour en jour
Depuis le début des temps
Jusqu'à la seconde présente
Les feuilles se sont envolées
Mais les paroles ont été encrées
Au delà du parchemin
Le message s'est infiltré, s'est installé
Et parfois est demeuré, s'est propagé
De gène en gène
Et nous en sommes les héritiers
Bien et mal confondus
Les couleurs s'atténuent.
Monika TUFERY poème protégé par copyright
poètes de l'amitié DIJON
Après les averses diluviennes de ces derniers jours, sorties d'orages bruyants,
ce matin le soleil resplendit de nouveau.
Oui, je sais, la météo prévoit le retour de ces éléments tapageurs pour ce soir, mais en attendant passons une bonne journée.
Je vous embrasse
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LE CHEMIN DE TABLE AU CROCHET
Médaille de bronze du concours de poésie contemporaine Française An 2000
Pour confectionner cet ouvrage
J’ai monté les points
Comme un treillage,
Les ai assemblés en quadrillage
A la façon
D’un babillage.
S’accroche
Tout le long de la treille,
Telle l’abeille qui butine
La toute jeune fleur
Qui s’éveille,
Chaque mot que je destine,
A ma sœur, à mon amie,
C’est pareil,
Que de tout mon cœur
J’estime
Et dont la belle amitié m’émerveille
Surplombant tout un abîme.
Mots
Chargés de ma tendresse,
Chantés par mon cœur en liesse,
Tissés en brins de caresse,
Osés
Par ma hardiesse.
Mots
Disant tout mon amour,
Porteurs d’un message d’espoir,
Formés à force d’y croire,
Dits
Pour demeurer toujours.
Marie-Annick COLNOT poème protégé par copyright extrait de mon recueil les secrets du vent
3ème prix Stephen Liégeard
Ce poème vient à point pour vous montrer les ouvrages que j'ai réalisés pour ma future petite fille. Bien entendu, je vais continuer. Une petite robe, un petit gilet, sont dans mes prévisions. Après on verra !
Et pour ma nièce,qui attend pour le mois de novembre (sans doute un mois avant quand on retirera le cerclage) un petit garçon, et bien j'ai encore le temps de préparer autre chose.
Je vous souhaite une bonne journée
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LA CIGALE
Le soleil fendille la terre,
Aucun bruit ne trouble les champs ;
On n'entend plus les joyeux chants
Des oiseaux qui chantaient naguère.
Tous par la chaleur assoupis
Sous les buissons se sont tapis.
Seule une cigale est sur l'aire.
Son ventre sonore se meut ;
Sur une gerbe elle est posée ;
Seule elle n'est point épuisée
Par l'astre à l'haleine de feu.
Et la chanteuse infatigable
Jette dans l'air brûlant et bleu
Sa ritournelle interminable.
Marcel PAGNOL
Une bien jolie poésie que m'a rappelée mon amie Mono. Je la remercie. Ah ce soleil écrasant d'été ! Il en fait dire des mots, il en faire sortir des lamentations... Quand il est absent on gémit, quand il chauffe trop fort on gémit encore. C'est le naturel humain !
Je vous souhaite une bonne journée
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LE DON DU POETE
Le don du poète
Est un don merveilleux.
Il bouscule les mots,
En fait une fête,
Un jeu mélodieux,
De malicieux propos.
Il ne lui est pas nécessairement
Indispensable
De formenter mille révolutions ;
Ou de dénoncer infailliblement,
D’un odieux diable,
Les monstrueuses abominations,
En se sachant, dès lors, pertinemment
Bien incapable
D’en maitriser les répercussions.
Il délivre le message
Et, quelquefois un présage ;
Il démarque son passage,
Baptisé fou ou bien sage,
Nous dévoilant son visage
Au travers de quelqu’image.
Acteur du temps présent, offre ses émotions :
Trop lourdes peines, joies et fréquents désarrois,
Son émerveillement aux fleurs et papillons ;
Aux jours de vaines, abandonne ses abois
Pour dire au monde de surtout garder la foi.
Peur inféconde cache miracle parfois…
Marie-Annick COLNOT poème protégé par copyright
En travaillant sur l'ordinateur, en ce moment, j'écoute Gilbert Bécaud. Un artiste formidable, bourré d'émotions et de sensibilité, qu'il cachait de son mieux sous son aspect désinvolte. IL m'a toujours énormément touchée, émue...
Le ciel est perturbé, les orages cherchent et se promènent au-dessus de nos têtes... Par moment l'espace s'assombrit ; il fait moins chaud, notre corps en profite... Ici il est juste tombé quelques gouttes, mais ça pourrait bien changer.
Hier j'ai vu une énergéticienne ; je dois la revoir le mois prochain. Elle m'a confirmé combien ma positivité, et le sourire que je délivre chaque jour était bénéfique à mon organisme. Elle l'a bien ressenti ! Et puis j'ai cavalé pour faire toutes les courses au magasin bio, à carrefour. j'ai terminé par le magasin d'usine Annie Blatt, en espérant retrouver la même laine que celle que j'ai utilisé pour une brassière destinée à ma future petite fille. Pas moyen de retrouver ce ton capucine et cela pouvait poser problème pour terminer mon ouvrage. Nous avons opté pour du ruban lumineux dans les mêmes teintes ; Cela conviendra très bien puisque c'est juste pour terminer et réaliser la jolie bordure fantaisie du bas. Ca va au contraire être la classe ! Très original, très féminin, très joli !
Ensuite j'ai envie de faire encore plein de jolies choses. j'ai tellement désir de gâter Isabelle par la même occasion. Et puis ma nièce Estelle attend elle aussi un pitchoun ! on ne sait pas encore si c'est une fille ou un garçon, mais bien sûr, je préparerai cette venue là aussi. Elle a du courage ma petite Estelle, cerclée, et au repos tout au long de ses grossesses ( et le premier mort né). Vous voyez, elle ne s'est pas découragée ; Elle attend donc son 4ème enfant, le 3ème en vie. Elle a déjà garçon Kenji, et fille Norika. Quel prénom japonais portera la petite merveille qui arrive ?
Je vous souhaite une bonne journée. Je vais faire de la compote de rhubarbe. j'en ai trouvé au super marché et de la Française.
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VENTILATION
Les visages rieurs
Dans le cadre rouge
Se dandinent
Dandinent
Ventile, Ventile, Ventilation
Le reflet du soleil
Sur le verre
Du poster
M’envoie des clins d’œil
Polissons
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright
extrait de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS (médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002)
Je vais mettre les ventilateurs en route, car l'air est devenu difficilement respirable... Quoique ce matin un petit vent s'est levé.
Cette nuit les moustiques se sont donné beaucoup de mal pour me piquer ; ça démange de partout. Il va falloir que je frictionne à la cortisone car sinon ça prend des proportions démesurées.
C'est une nouvelle semaine qui débute. Commençons par lundi que je vous souhaite doux et agréable. Je vous embrasse
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Ah ! Je vois sourire le temps !
Les lys et les genêts fleurissent
Tandis que les arbres blanchissent,
La flore reçoit le printemps.
Autour d'insectes palpitants,
Des paons de jour se nourrissent,
Ah ! Je vois sourire le temps !
Les Lys et les genêts fleurissent.
D'un ciel aux rayons éclatants,
Les couleurs se redéfinissent,
La vie a de plus doux instants,
Les cerisiers en fleurs mûrissent.
Ah ! Je vois sourire le temps !
Claude VELLA
poème protégé par copyright - Extrait du recueil à Fleur des saisons, publié aux éditions Edilivre-Apans 2011
Et oui voyons sourire le temps ! Et le printemps s'en va bientôt, l'été étourdissant éclatera. Pour les vacances et toutes ses joies et son farniente.
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