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Mon Père s'en est allé depuis longtemps... Mais il est toujours dans mon cœur...
IL ETAIT UNE FOIS, MON PERE.
C’était
Dans un pays pluvieux,
Au nord
De notre France
Où je vivais l’enfance,
Auprès de mes tendres aïeux.
Alors, que je goûtais
A peine,
A tâtons ma septième année,
Heureuse et véritable reine,
Papa
Est venu me chercher.
Vois-tu
Petite fille,
Je voudrais t’expliquer,
Toi qui es si gentille,
Comment
Tu peux m’aider.
Puisque tu deviens grande,
Tu dois
Me faire plaisir.
Ecoute ma demande
Et
Continue à rire.
Au milieu de tes jeux,
Pourquoi
Sucer ton pouce ?
Tu peux
Si tu le veux,
Cesser de suite, ma douce.
Moi
Je l’ai regardé
J’étais sûre
Qu’il m’aimait,
Alors j’ai décidé
D’arrêter à jamais.
Plus tard,
J’avais vingt ans,
C’est moi qui suis allée
Parler,
C’était tentant,
Du futur fiancé !
Lui,
Il m’a interrogée,
Et après avoir discuté,
Il m’a laissée
Avec méfiance,
Du mariage prendre patience.
Et puis,
Sont venus mes enfants,
Quel grand bonheur, j’étais maman.
Le ciel était devenu noir,
Me suis accrochée à
L’espoir.
Le temps
C’est écoulé,
Ce n’était pas toujours facile,
Même s’il s’est effacé,
Au loin,
Se faisait de la bile.
Bien sûr,
Il est très volubile
Et en colère, fort malhabile.
On pourrait croire qu’il me déteste !
C’est dur,
J’ n’ai pourtant pas la peste !
Aujourd’hui,
Il est fatigué,
Et auprès de notre maman,
Il regarde passer le temps.
Il a eu
Quatre-vingts années.
Je dois dire,
Qu’il serait utile,
Lorsque les ans sont écoulés,
De dire,
Même, si c’est difficile,
A ceux qui restent, qu’ils sont aimés.
Des lignes,
Je voudrais encore écrire,
Mais,
Est-il vraiment besoin de lui dire,
Qu’avec maman on veut encore longtemps,
Auprès d’eux, savourer de doux moments ?
Autant en emporte
Le vent,
On ne peut pas dompter le temps,
Mais dans mon cœur,
Toujours il sera,
Là, où le destin l’emmènera.
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright
Jusqu'à sa fin, j'aurais douté de son amour pour moi... Un homme difficile, mais plein d'humour... IL nous revient toujours en tête, ses petites phrases cocasses, ses blagues...
Cela compensait ses colères, et ses mots blessants et tueurs...
Il ne faut jamais se voiler la face ! ça ne sert à rien de faire semblant, de se mentir. Il est préférable de regarder les choses en face, et de s'efforcer de démêler le bien, le mal, pour en garder le plus fidèle souvenir. Il avait ses raisons, une enfance triste, des secrets que je ne connais pas tous, et que je ne dévoilerai pas... Je l'aime envers et contre-tout.
Je m'efforce toujours de vous mettre pour ces occasions, suffisamment de créations, pour que vous puissiez prendre ce qu'il vous plaît.
Passez une bonne journée.
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Bouge la mélodie
JOURNÉE DE PRINTEMPS
Ici, le rocher, l'arbre et l'eau
Font pour mon œil ce qu'il convoite.
Tout ce qui luit, tremble ou miroite,
forme un miraculeux tableau.
Sur le murmure qui se ouate
Le rossignol file un solo :
L'écorce blanche du bouleau
Met du mystique dans l'air moite.
A la fois légère et touffue
La lumière danse à ma vue
Derrière l'écran du zéphyr :
Je m'attarde, et le soir achève
Avec de l'ombre et du soupir
La félicité de mon rêve.
Maurice Rollinat poème protégé par copyright
merci MONO
Et oui le printemps s'achève en musique, et sur des pas de danse.
Aujourd'hui, demain, amusez-vous, régalez vous d'airs de fête, et dansez, pourquoi pas, sur la douceur d'un slow.
Bonne journée,
je vous embrasse
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Entre copines, de gros baisers, des souhaits sincères
BON ANNIVERSAIRE CATHY
C'est un jour spécial, c'est ton jour...
Dans toutes les difficultés, les maladies, tu es toujours là et reste fidèle.
Pour ce jour là, je voudrais te souhaiter l'ouverture d'une année plus douce, moins douloureuse aussi bien au niveau physique, qu'au niveau chagrins, et soucis... Un peu de répit afin de pouvoir souffler.
Il faut marquer le coup, et se faire plein de petits plaisirs gustatifs entre autre...
Bon anniversaire Cathy, bonne journée je l'espère; Tu as toute mon amitié.
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Résonance des pas...
De l'autre côté du monde, elle marche...
Inondée d'éclaboussures de lune
Confondue avec les éléments
Sa longue chevelure voguant dans les airs
Pareille aux herbes folles
Escortée d'éclats de rêves
Elle marche...
Ses pas dans ma tête, sourdement, résonnent
Offrant son corps au vent, elle marche encore et encore
Déterminée, sans souvenirs, sans peur, sans souffrance
Sans se lasser jamais
Tout au bout du monde, elle marche...
Le silence, soudain ; un implacable silence
Le vertige...le vide...et puis plus rien...
Elle marchait dans ma tête...je n'entends plus ses pas
Geneviève CONVERT
poème protégé par copyright - poète de l'amitié DIJON
Il y a de la musique dans ces textes...
Bonne fin de journéeCe soir vous verrez à la télévision MUSIQUE EN FETES au théâtre antique d'ORANGE.
Cette année, vu mon peu de forme, je n'ai pas retiré de places, mais j'aurais vraiment aimer être là-bas, sur les gradins, pour profiter pleinement de cet événement fantastique...
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18 juin 2012
C'est un jour d'appel
que personne n'entend
un retour en arrière
que personne n'attend
oh général lointain
n'entends-tu pas la révolte
n'attends-tu pas pas la récolte
de tes vœux aériens
Les gens hèlent jusqu'à toi
qui ne réponds pas
et tu hèles jusqu'à eux
qui ne t'entendent plus
C'est un jour de mémoire
qui ne retient rien
qu'elle est rude l'Histoire
lorsqu'elle rompt le lien
C'est un jour de juin
à cheval sur l'oubli
"vous m'avez compris"
évanoui dans le foin
Dominique BAUER poème protégé par copyright
Poète de l'amitié DIJON
Ce poème vient à point en ce jour de mémoire... Comme il est dit, à cheval sur l'oubli...
Les personnes âgées commémorent encore ces évènements. Et les jeunes, leur apprend on tout cela ?
Il faudrait ne pas oublier, afin d'éviter que cela ne se reproduise. Mais au fond, nous savons que c'est éternel recommencement. On se voile les yeux, on se bouche les oreilles, et on recommence les mêmes âneries, les mêmes erreurs, les mêmes cruautés !...
Musique, musique douce, pour atténuer les maux et les souvenirs.
"Vous m'avez compris"
C'est ce weekend la fête de la musique.
Je vous embrasse
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DU PINCEAU A LA PLUME ; DE LA PLUME AU PINCEAU
Le monde est poésie,
Le ciel, les fleurs,
Et tout ce qui est vie.
Pour les couleurs,
Je prends la plume,
Ou mon pinceau ;
Le mot écume,
Pose le sceau
Des émotions.
Quant aux pinceaux,
Leurs dévotions
Mènent les eaux,
Sur des plateaux
Grouillants d’espoir,
Ou les ruisseaux
Sous le pochoir,
Lavent les peines
Et les emmènent.
Marie-Annick COLNOT poème protégé par copyright
J'ai appris l'art du pinceau, il y a quelques années. j'étais contente de voir que c'était prometteur, mais pour différentes raisons, j'ai rangé mes pinceaux : la place, l'espace, le coût du matériel... Et puis, c'est comme ça ! Moi, c'est la poésie qui me branche...
Et du pinceau à la plume, voilà ce que ça peut donner...
Il fait soleil, mais frais. Vent présent, vent soufflant, vent refroidissant... C'est bien quand même, mieux que les orages et cette pluie diluvienne. Tout à l'heure j'ai kiné... J'ai pris du retard dans mes activités, il faut que je m'y mette ! Car demain, c'est Marseille pour voir le spécialiste de la douleur. Cependant, pendant cette période estivale, je vais moins courir dans la cité phocéenne et les hôpitaux. les consultations se feront par téléphone, sauf réaction imprévue et majeure. Je ne revois l'oncologue que le 1er septembre, puisqu'en août je pars en cure thermale. Je vais aller laver mon organisme entier dans ces soins fatigants, mais bénéfiques. Non, non pas de papouilles etc... Cure thermale, n'est pas thalassothérapie ! ON se soigne, on n'est pas là particulièrement pour se relaxer et croyez moi, ce n'est pas que du plaisir. Cela s'appelle prendre son corps en charge, pour l'aider à mieux réagir aux traitements et lui donner toutes les chances...
Bonne journée à tous, et surtout beaucoup de courage et de confiance à ceux qui souffrent.
Je vous embrasse
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Les poules
Y a des poules qui sont blanches ;
Je les nourris le dimanche.
Y a des poules qui sont noires ;
Je leur conte des histoires.
Y a des poules qui sont brunes ;
Avec des reflets de lune.
Moi, j'ai de jolis yeux bleus,
Du soleil dans les cheveux
Et je ris comme une prune
Que balance un vent joyeux.
On m'appelle "la poulette",
Et c'est moi la plus douillette,
Gaie comme une bergerette.
Oui, c'est moi, en rouge, en bleu
Que ma mère aime le mieux.
Maurice Carême
Merci pour cette contine charmante... Elle nous met d'humeur enfantine.
La pluie a cessé, le ciel est bleu clair. Cela durera t-il ? Tout est inversé, il fait meilleur au nord qu'au sud ! C'est pour nous rappeler, que rien n'est jamais acquis.
Je souhaite seulement que les vacanciers puissent se réchauffer au soleil pendant leurs escapades estivales, qui vont commencer sans tarder.
A demain
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