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Adorable contine de notre grand Yves DUTEIL. Tout ce qui touche à la nature me séduit vraiment, et quand c'est si bien dit !
Je n'aime pas écrire le mot comptine qui pour moi est un lapsus énorme ; écrire un joli conte enfantin et le voir associer au verbe compter m'est incompréhensible. Je l'écris donc à ma façon, contine, comme un petit conte...
Je vous souhaite un bon dimanche. j'ai débauché une copine pour aller dans les bois, à la cueillette de gentilles fleurettes. Car toute seule, je ne peux pas m'aventurer...
Chouette alors.
bisous
La Légende des arbres Lyrics
Yves DuteilLa légende des arbres
Paroles et Musique: Yves Duteil 1997 "Touché"
© BMG FranceUn jour, le roi des arbres
Réunit ses sujets
Dans son palais de marbre
Au cœur de la forêtLe chêne à Brocéliande
Le cèdre du Liban
Et le vieux pin des Landes
Conçurent un vaste planLe vent porta l'affaire
À travers les forêts
Les arbres de la Terre
Ont déclaré la paixVivre était leur désir
Porter chacun leurs fruits
C'était "vaincre ou mûrir"
Leur devise et leur criLeurs fleurs, en grand mystère
Imperceptiblement,
S'ouvraient vers la lumière
En prenant tout leur tempsEt du cœur des charpentes
Des coques des bateaux
Aux linteaux des soupentes
Et aux traverses du métroDu papier dans les livres
Et du corps des crayons
Le bois semblait revivre
Et devenait chansonLibres de leurs amarres
Les mâts qui naviguaient
Répondaient aux guitares
Et les arbres chantaientJamais de mémoire d'homme
On n'entendit ce chant
Mais dans le cœur des ormes
Il résonnait comme un printempsCyprès de Palestine
Et l'arbre de Judée
Ont mêlé leurs racines
Autour de l'olivierLes arbres de la Terre
Se sont tendu les mains
Par-delà les frontières
Au-dessus des humains{x2:}
Et la rose des vents
Échangeant les pollens
A mis du pommier blanc
Sur les fleurs de l'ébèneCette légende ancienne
On l'entend dans les bois
Le vent dans les vieux chênes
La chante encore parfoisCelui de Brocéliande
Et le cèdre au Liban
Mais le vieux pin des Landes
A brûlé entre-tempsLes saules ont tant versé
De larmes de rosée
Tant porté dans leurs feuilles
Les deuils du temps passéSi nous n'entendions plus
Ce que le vent nous crie
Les hommes auraient perdu
La source de leur vieEt le parfum des fleurs
La pulpe de leurs fruits
Déverseraient en vain
Au fond des cœurs meurtrisDes torrents de douceur
et des flots d'harmonie.
3 commentaires -
Vous le comprendrez c'est un de mes tous premiers poèmes. Une prose écrite à un ami enfermé quelque part... Un collègue qui avait pété les plombs, dirais-je...
MAI AU JARDIN
2ème prix du concours de poésie de Lanouailles en Périgord vert, catégorie prose, an 2000
Je ne sais pas composer les poèmes, bien qu’au très fond de mon être, là ou respire ma sensibilité fleur bleue, semble vivre l’âme d’un poète.
Voici Mai, le mois de Marie, joli mois s’il en est, reconnais aimablement la chose !
Le soleil ces jours ci resplendit et au jardin on repique et l’on cueille mille odorantes fleurettes.
C’est un peu comme si ces demoiselles les pensées et les centaurées, les pivoines et les roses, Oui ! les roses, déjà écloses, se targuaient d’être avant les autres, les premières, toutes premières, pour jouer une charmante opérette.
A leurs côtés montent attentivement la garde, les iris, myosotis, seringat blanc et wegelia rose, alors que dorment déjà les gracieuses et printanières violettes, pendant que le muguet toujours vaillant, les lilas blancs et violets se préparent gentiment à la pause.
Cette composition si savamment orchestrée donne à ce désuet ensemble où manquent à cette époque les irremplaçables vivaces un joyeux air de fête.
Dans tes murs, enfermé, ne perds pas la mémoire de cet enchantement. Souviens-toi de sa poésie en attendant patiemment de la vivre à ton tour. Mais que, surtout, cette image, jamais ne te rende morose.
Marie-Annick COLNOT (Primerose) Poème protégé par copyright extrait de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS(médaille d’argent des joutes littéraires de Bourgogne).
Je vous souhaite de ne jamais arriver à des moments aussi terribles que ce collègue a vécus. Toujours garder confiance, confiez-vous, consultez lorsque ça ne va pas. Il n'y a aucune honte à aller mal... Aucune, vraiment aucune... Cette honte qui ronge, ce mal qui s'insinue c'est justement la cause de la maladie, et de drames terribles, et il faut à tout prix l'éradiquer et en parler...
Et puis encore, acceptez-vous tels que vous êtes, car je vous assure, vous êtres très bien comme ça, Vous êtes quelqu'un de bien, avec ses propres défaillances et ses propres forces et vous valez bien tel ou tel autre. Soyez en persuadés.
Bon weekend, je vous embrasse.
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CHANTER LA VIE
PAROLES CHANSON DE NANA MOUSKOURI
Chanter la vie, la nuit, le jour
Chanter l'amour, chercher l'ami
Même quand le monde pleure à ton réveil
Aux passants de l'ombre parler du soleil
Le pays des anges
N'est pas forcément le paradis
Le pays des anges
Si ton coeur est grand, c'est par ici
Jusqu'à l'oubli, chanter la vie
Chanter la vie, toujours plus haut
Dans ses défauts, voir un défi
Ouvre ta fenêtre sur un arbre mort
Un enfant va naître, c'est lui le plus fort
Le pays des anges
N'est pas forcément le paradis
Le pays des anges
Si ton cœur est grand, c'est par ici
Jusqu'à l'oubli, chanter la vie
Jusqu'à l'oubli, chanter la vie
Chanter la vie, la nuit, le jour
Chanter l'amour, chercher l'ami
Même quand le monde pleure à ton réveil
Aux passants de l'ombre parler du soleil
Le pays des anges
N'est pas forcément le paradis
Le pays des anges
Si ton coeur est grand, c'est par ici
Jusqu'à l'oubli, chanter la vie
Jusqu'à l'oubli, chanter la vieVoici le titre et la chanteuse
et régalez vous avec cette magnifique video de YOUTUB, pour moi qui aime le violon c'est du bonheur à l'état pur, et quelles merveilles de la nature !Merci Robert pour ce partage
Je vous souhaite une bonne journée, le ciel va de nouveau s'éplorer...
4 commentaires -
Calogero. Ce titre est extrait de l'album : Au Milieu Des Autres
Année de sortie : 2002 | Label : Mercury
Je partage la vie des gens
Je partage la même histoire de fous
Je n'me sens pas différent du tout
Je fais partie du décor
Je n'ai ni privilège ni fortune
Rien ne me distingue sous la lune
Comment faire briller mon âme
Comment marcher sur les flots
Me réveiller un matin contre ta peau
Au milieu des autres
Au milieu des autres
Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu me vois
Je penche
Au milieu des autres
Je partage les apparences
Mais toi seule sait faire la différence
Je ne me sens plus pareil du tout
Ma vie se désynchronise
Je dérive au fil de l'eau
Pour que tu me localises
Sur mon radeau
Au milieu des autres
Au milieu des autres
Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu me vois
Je penche
Au milieu des autres
Comment faire briller mon âme
Comment marcher sur les flots
Me réveiller un matin contre ta peau
Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu me vois
Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu te penches sur moi
Au milieu des autres
Je vois
Que tu vas pencher pour moi
Au milieu des autres
Je penche
Au milieu des autres
Pour toi
Au milieu des autres
Tu penches
Au milieu des autresPour moi
Passez une bonne journée, au milieu des autres et avec vous-même.
6 commentaires -
Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!
Alphonse de Lamartine, Nouvelles méditations poétiquesJe vous souhaite une bonne journée
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Bonjour,
Et oui, ce soleil a bien du mal à faire éclosion. Les nuages le voilent avec insistance, et la pluie reste toujours omniprésente. Quelques gouttes par ici, et par là...
Où sont les beaux printemps de Provence ? Par contre, la nature n'en est que plus belle, et plus verdoyante, et c'est une belle compensation...
Hier à Marseille, il faisait un peu meilleur qu'ici, mais on ne peut pas dire que c'était le grand beau temps. Je n'ai pas dormi dans le taxi...
Et je vais vous épargner les détails, mais en arrivant là-bas, après 2 heures de route, on vous dit que le médecin est absent, et on tique pour faire un bon de passage au taxi. La joie quoi, c'est formidable !!! Enfin, la chef bien ennuyée et décidée à aller mettre de l'ordre dans son service qui ne se donne pas la peine de prévenir les malades, ni de se creuser la cervelle, m'a obtenu une consultation en hôpital de jour, auprès d'une autre oncologue. On a donc pu me renouveler mon traitement, en attendant que mon oncologue rentre. Par contre, on m'avait mis deux rendez-vous le 26 !!! Sûrement un pour soigner l'autre, comme aurait dit mon Père.
Quel souk !
A part cela, ce matin ma voisine Danielle, preneuse de feu, s'est occupée de mes pieds qui sont de nouveau en feu, avec les effets secondaires du traitement. Grâce à elle, on va éviter que ça ne prenne des proportions trop graves ! Cette voisine est très gentille et douée aussi.
Voilà les nouvelles, je m'en accommode. je dois filer chez le kiné ! Aussi je vous laisse en vous faisant de grosses bises. Là-aussi ça va m'aider à mieux passer la journée.
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Cette pleine lune est très active, Mon Dieu, pas moyen de trouver le sommeil. Pas reposée !
Et pourtant il va falloir partir pour Marseille, pour la consultation chez l'oncologue, et le bilan habituel.
Je dormirai peut-être dans le taxi, après-tout, cela n'est pas grave.
Je crois que le temps sera clément.
Je vous embrasse, passez une bonne journée.
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