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Par primerose le 22 Mars 2015 à 10:18
LA ROSE
"Mais que cette demoiselle si tendre est belle !
Même pour une journée de vie éphémère,
Je ravirais bien volontiers la place à celle
Qui dès le soir, déjà, s’évanouit sur terre…"Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright
Je vous entraîne sur le chemin de Pâques.
bisous
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Par primerose le 21 Mars 2015 à 11:50
NOUVEAU PRINTEMPS
Le calendrier nous a annoncé
Que le nouveau printemps naquit hier.
OH ! Bonjour, bonjour, Monsieur le Printemps,
J'avais cru vous apercevoir avant,
Dans la vie qui fusait aux touffes vertes ;
Aux mignonnes asperges tendres
Pointant leur nez, innocemment offertes.
On ne pourrait pas s'y méprendre.
A la farigoule vive et vaillante ;
Ses tiges toutes refleuries
Parfument la garrigue encore tremblante.
D'elles, émane une vie.
Une vague idée démente
Dans nos têtes ravies.
On devine aussi la menthe.
Et l'oiselette crie,
Là-haut, dessus les pins.
Ses ailes demeurent meurtries
Par l'hiver subalpin.
C'est la vie qui nous chante
Une opérette de folie.
La sève alimente
Les jeunes pousses d'ancolie.
Belles Mésanges chatoyantes,
Chassez vite notre mélancolie.
La nature reste étonnante,
Me laissant presque essoufflée, ébahie !
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright 21 mars 2015
C'est plus fort que moi, cela m'a pris ce matin, et je n'ai pas décroché. Du coup, je ne suis pas encore toilettée, ni habillée !
Bof, on s'en fiche, personne sauf moi, ne l'a vu !
Je vais vite aller réparer cela.
Vous savez quand on commence un poème, on est pris par la passion, par l'envie. Lorsque l'inspiration nous envahit, on ne peut que la suivre. Cela prend beaucoup de temps après à vérifier, le sens, les rimes, les pieds... Et oui il faut tant que possible et ce n'est pas facile, respecter les règles de la poésie, si on désire qu'elle soit classique. En forme contemporaine, c'est bien sûr, plus aisé, quoique...
Je vous souhaite une bonne journée.
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Par primerose le 20 Mars 2015 à 09:38
LA ROSEE
Quelques larmes de la Nuit
Baignent
Les fleurs de mon jardin
Quelques perles de rosée
Claires
Comme le cristal
Quelques larmes de bonheur
Versées
A la gloire de l’aurore
Bonheur du jour qui ouvre ses paupières
Salutation joyeuse
De Madame la Lune
Marie-Annick COLNOT (primerose) poème protégé par copyright
extrait de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS
Madame la LUne, aujourd'hui, va nous en faire voir des moments sombres en cachant Monsieur Le Soleil...
Je crois qu'elle agit beaucoup sur notre organisme dans ces moments là... Je le sens dans tout mon corps...
Je vous souhaite une bonne journée, avec le soleil retrouvé ensuite.
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Par primerose le 17 Mars 2015 à 10:24
Fêtons St Patrick
C'est jour de St Patrick.
Autour de la barrique,
Selon les habitudes irlandaises,
On raconte bêtises et fadaises...
En faisant la fête, on danse ;
En riant on tente la chance.
On court dans les champs,
Découvrir le printemps,
Ecouter les chants
Des oiseaux ravissants.
Ce sont de grands enfants,
Adultes insouciants,
Qui trinquent, titubants,
Jouant en invoquant
Le grand Saint tout puissant.
Magie, envoûtement...
Ils oublient un instant
Les malheurs obsédants.
Demain, il sera temps
De penser aux tourments.
Marie-Annick COLNOT (Primerose) 17/03/2015. Poème protégé par copyright.
Aussi, si vous êtes de la fête, amusez-vous, oubliez le temps. Pensez au printemps, retrouvez votre âme d'enfant.
Et oui, demain il sera bien temps...
Bonne journée
Petit air de fantaisie qui rode dans l'atmosphère
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Par primerose le 16 Mars 2015 à 09:15
SPECTACLE INATTENDU DU MATIN
Tôt, le matin, en partant travailler
J’ai vu un spectacle peu accoutumé.
A l’ouest, la lune pâle presque pleine
Régnant sur un ciel rosissant,
Et à l’est, le soleil levant
Tout rond comme une balle
De couleur rouge orange, orange reine.
Cela aurait pu être un ballon de plage orange,
Ou un bonbon.
Un beau bonbon,
Tout rond comme une balle
Et délicieux au goût acidulé d’orange,
Comme ceux que l’on m’offrait chaque fin d’année.Les secondes, les minutes passaient
Et ses contours se transformaient.
Il s’étendait légèrement,
Puis, au bout de quelques précieux instants,
Se noyait, comme une tâche s’étale
Tâche d’encre rouge orange.Je le voyais se déformer,
Il prenait un aspect
Alors plutôt déconcertant.
Il sait donner le change.
Quelquefois on pourrait penser
Qu’il est jeune feu ambitieux qui s’emballe
Et va nous embraser.Tous les matins de février
Sont vraiment chatoyants et différents.Marie-Annick COLNOT (primerose) poème protégé par copyright
Extrait de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS, médaille d'argent des joutes littéraires de Bourgogne 2002.
Nous n'approchons pourtant pas de la pleine lune ! J'ai pourtant le sommeil bien perturbé ! Les contrariétés diverses qui obsèdent mon cerveau, en sont certainement la cause. Nous sommes tous pareils. Si on pouvait dire stop aux pensées quand ça nous chante, ce serait sublime.
Je continue avec les images de la St Patrick. Cela donne de la verdure et de la vie à nos pensées.
je vous embrasse.
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Par primerose le 13 Mars 2015 à 10:30
LE BOUFFON DU VENT
Il était une fois
Le fabuleux bouffon du vent,
Un indomptable roi,
Qui faisait rire
Les arbres et les fleurs des champs.
Sous son empire
S’ouvrait alors la danse des feuillages.
Il s’envolait comme un oiseau persifleur,
Balayant l’empyrée, et les nuages
Ainsi se bousculaient et déversaient leurs pleurs.
Parfois une frivole brise
Adoucissait l’été brûlant,
Encourageant une méprise
Entre planète et dôme blanc.
Quand le mistral soufflait furieusement
On se croyait au plein cœur du nadir ;
Il en fusait de sombres grincements,
Ressemblant à de douloureux soupirs.
Bruissait, S’essoufflait la bise
Sur les plaines d’Est et celles du Nord glacial.
Pendant l’hiver, les journées grises,
Le feu de l’âtre nous devenait primordial.
IL en était, est, et en sera sûrement
Toujours, des vents tumultueux et de leurs chants,
Puisqu’au passé, au futur, comme au présent
Ils respireront sans trêve au firmament.
Il reste le bouffon du vent,
Cet indomptable roi,
Qui oblige à se tordre de rire
Les arbres et les fleurs des champs.
En tenant nos destins sous son empire,
Il impose sa loi.
Marie-Annick-Colnot (Primerose) poème protégé par copyright. 28 janvier 2015
Je sens le froid qui se réinstalle progressivement. Difficile de se réchauffer.
Je vous embrasse bien amicalement
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Par primerose le 11 Mars 2015 à 09:55
FLEURS DE POÈTE
Ce sont bien les premières que je récolte !
Comprenez-moi bien :
Pas premières de cette année !
Non !
Ce sont, vraiment
Les premières que je récolte,
La première fois que j’ai la joie d’en récolter !
Comment
Pourrais-je me montrer désinvolte ?
Voici des ans, c’est-à-dire, de longs et longs mois,
Que je m’obstine à cultiver cette terre là.
Avec patience et même quelque désarroi
En découvrant qu’elle demande encore mes bras,
Pour la bêcher, la retourner, l’améliorer,
Lui apporter tous les bons soins qu’elle réclame.
Aussi prenante qu’un enfant envers sa mère,
Qui accapare chaque instant privilégié
Pour obtenir encore un peu de ses abois.
Au point de se poser mille questions, parfois !
A quoi bon s’acharner pour que sans cesse elle clame,
Qu’on ne lui a pas consacré assez d’efforts,
Qu’il faut encore passer du temps à son confort !
Et pour un peu que le ciel se mette à l’envers
Elle nous refuse le sourire qu’on attendait,
Donnant le mot aux belles qui, déjà la couvrent,
De bouder et de nous en montrer les méfaits.
Me croirez-vous ? Parfois, je songe à la révolte !
Mais, tout cela paraît, tout à coup, si futile,
Lorsqu’un beau jour, pendant la rituelle visite,
On découvre, dressée au milieu du jardin,
La Fleur ! Ouvrant ses fières corolles, dès le matin !
Ayant l’air de s’attribuer tous les mérites ;
Comme si, cela lui avait paru très facile
De surgir à cet endroit là, précisément ;
Comme si, il en avait bien pu être autrement,
Alors qu’on attendait impatiemment qu’elle s’ouvre.
Je reste émerveillée par la beauté de cette fleur.
Certes, je l’ai attendue ! Mais elle me remplit de bonheur !
Elle est plus belle et colorée que ses sœurettes.
Un peu de peine et la terre comble les poètes...
Marie-Annick COLNOT (Primerose) poème protégé par copyright
Extrait de mon recueil HEURES BONHEURS FLEURS COULEURS (médaille d'argent des rencontres poétiques de Bourgogne)
C'était un temps où j'avais la possibilité de m'adonner au jardin, parce que j'en avais un, et que la santé me le permettait.
Aujourd'hui, plus de jardin, ni de courette, ni de balcon. Juste le bord de la rue, devant la maison, où je pose mes jardinières, régulièrement cassées ou volées par des personnes sans scrupules.
Je dis toujours je n'en mettrai plus, mais c'est plus fort que moi, j'ai besoin d'avoir quelques fleurs à admirer.
Passez une bonne journée
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